Ces élections n'étaient évidemment pas prévues puisque le Royaume-Uni devait quitter l’Union européenne avant cette date. Faute de majorité sur le processus de sortie, et ce malgré deux reports, les élections ont été organisées à la hâte. Assez ironique pour un pays qui souhaitait quitter l’Union européenne (UE). D'autant que la facture représente un coût de £109 millions ! 73 députés britanniques siègeront donc au Parlement européen pour quelques mois, voire plus selon l’aboutissement des discussions sur le Brexit.
Une défaite cinglante pour les partis centraux
Les résultats du scrutin révèlent un désaveu des partis centraux considérés responsables de l’engluement de la situation politique. Alors qu’aux législatives de 2017, 85% des Britanniques avaient voté pour l’un des deux partis traditionnels, ils ont été moins d’un quart cette année.
Avec plus de 33% des voix, le Brexit party décroche 29 sièges au Parlement européen. Les démocrates-libéraux, ou LibDem, arrivent deuxième et recueillent 18,55% des votes et 16 sièges. En troisième position, on retrouve l'opposition travailliste, qui obtient 14,05% des votes et 10 sièges. Loin derrière, les conservateurs ne recueillent que 8,71% des votes, soit 4 sièges. Les conservateurs sont même devancés par les Verts, qui arrivent quatrième avec 7 sièges.
Mais la nouvelle victoire de Nigel Farage renforce le poids des pro-Brexit dans le pays favorable à une coupure nette avec l'UE. S'exprimant après l'annonce des premiers résultats, Nigel Farage a fait savoir qu'il voulait que sa formation soit impliquée dans les négociations du Brexit et qu'il se préparait à des élections législatives. "Si nous ne quittons pas (l'UE) le 31 octobre, le score que vous avez vu aujourd'hui pour le Parti du Brexit sera de nouveau répété aux élections législatives et nous nous préparons pour cela", a-t-il déclaré à la BBC.
Avec plus de 33% des voix, le Brexit party décroche 29 sièges au Parlement européen. Les démocrates-libéraux, ou LibDem, arrivent deuxième et recueillent 18,55% des votes et 16 sièges. En troisième position, on retrouve l'opposition travailliste, qui obtient 14,05% des votes et 10 sièges. Loin derrière, les conservateurs ne recueillent que 8,71% des votes, soit 4 sièges. Les conservateurs sont même devancés par les Verts, qui arrivent quatrième avec 7 sièges.
Mais la nouvelle victoire de Nigel Farage renforce le poids des pro-Brexit dans le pays favorable à une coupure nette avec l'UE. S'exprimant après l'annonce des premiers résultats, Nigel Farage a fait savoir qu'il voulait que sa formation soit impliquée dans les négociations du Brexit et qu'il se préparait à des élections législatives. "Si nous ne quittons pas (l'UE) le 31 octobre, le score que vous avez vu aujourd'hui pour le Parti du Brexit sera de nouveau répété aux élections législatives et nous nous préparons pour cela", a-t-il déclaré à la BBC.
Une division profonde sur la question du Brexit
Il ressort de ce scrutin une division radicale des Britanniques sur la question du Brexit. Les deux partis gagnants sont ceux les plus opposés sur la question du Brexit : le Brexit party souhaitant quitter l’UE sans accord et les Libéraux-démocrates réclamant de rester dans l’UE.
La situation politique au Royaume-Uni est plus chaotique que jamais. Toutes les tentatives du gouvernement pour trouver un accord sur le Brexit ont échouées. Le parti conservateur n’a plus aucune crédibilité et la Première ministre Theresa May a annoncé son départ pour le 7 juin prochain. Ses successeurs ne sont pas les bienvenus suite à ces élections européennes et le parti travailliste demande des élections générales. Le Brexit party, lui, réclame une place à la table des négociations. Les semaines à venir vont être plus déterminantes que jamais sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
La situation politique au Royaume-Uni est plus chaotique que jamais. Toutes les tentatives du gouvernement pour trouver un accord sur le Brexit ont échouées. Le parti conservateur n’a plus aucune crédibilité et la Première ministre Theresa May a annoncé son départ pour le 7 juin prochain. Ses successeurs ne sont pas les bienvenus suite à ces élections européennes et le parti travailliste demande des élections générales. Le Brexit party, lui, réclame une place à la table des négociations. Les semaines à venir vont être plus déterminantes que jamais sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
UK scrutin UE.m4a (2.21 Mo)