Communiquer sans frontières 23/05/2016
Ne pas pouvoir manier une langue étrangère est parfois un sérieux handicap, surtout pour ceux qui veulent voyager, en dehors des circuits organisés. Ou tout simplement dans la vie professionnelle. Finis les difficultés de compréhension, les mauvaises interprétations, les appréhensions et les dictionnaires que l'on est obligé de transporter... Tout cela n'existera bientôt plus avec Pilot… Il s'agit d'oreillettes qui permettent de traduire presque en temps réel, les propos de l'interlocuteur grâce au bluetooth. En réalité, il faut attendre quelques secondes pour obtenir la traduction mais l'entreprise déclare que ce court délai sera réduit avec des mises à jour régulières de l'application. Si l'un des deux interlocuteurs n'a pas son oreillette, il pourra utiliser l'application smartphone incluse.
Cette invention appelée bien évidemment à faciliter les rapports entre personnes de langue différente a été mise au point en deux ans par la société américaine Waverly Labs, spécialisée dans les nouvelles technologies. Elle est définie sur son site Internet comme "Un monde sans barrières linguistiques". Waverly Labs ne manque cependant pas de préciser que les accents de certains utilisateurs peuvent donner des traductions plus ou moins incorrectes. Actuellement, il y a quatre langues disponibles, français, anglais, espagnol et italien. Prochainement, on pourra communiquer en hindi, hébreu et arabe. Sur la vidéo de présentation, on montre un Américain qui présente Pilot à une Française. Elle installe l'oreillette et entend immédiatement la version française de ce que son interlocuteur lui dit en anglais. Pilot disponible en trois coloris, noir, blanc et rouge, sera en vente au cours des prochains mois, à partir de 129$, soit environ 114€. La pré-commande commence le 25 mai 2016. L'appareil est livré avec deux oreillettes, un chargeur et une application. Une réouverture attendue 22/05/2016
A l'occasion de la Nuit européenne des musées, le 21 mai 2016, le Musée Jean-Jacques Henner
a rouvert ses portes qui étaient fermées depuis septembre 2014 pour cause de travaux. L’ensemble Paris de Vents et les danseurs de l’Opéra national de Paris étaient présents pour cet événement.
L'établissement est situé 43, avenue de Villiers dans le XVIIe arrondissement de Paris, quartier de la plaine Monceau où résidaient de nombreux artistes. Construit en 1878, c''est l’ancien hôtel particulier du peintre Guillaume Dubufe, que Marie Henner, nièce du peintre Jean-Jacques Henner, avait racheté en 1921 pour abriter dès 1923 les œuvres de son oncle, elles furent données à l’État en 1926. Les travaux ont surtout concerné le rez-de-chaussée, dont l'agréable jardin d’hiver ainsi que la décoration intérieure conformément à celle qui existait à l'origine. Ce jardin et un salon néo-Renaissance, fermés depuis une quinzaine d'années, accueilleront des événements variés, lectures, concerts, rencontres, conférences et expositions temporaires. ll ne faut pas oublier que ce musée porte le nom d'un peintre, Jean-Jacques Henner, et qu'il est légitime qu'on ait d'abord pensé à lui, aussi l'accrochage de ses œuvres a-t-il été revu suivant deux grands thèmes. Au premier étage, l’itinéraire de Henner artiste officiel du XIXe siècle, que l'on pourra mieux approcher grâce à quelque 300 toiles mises en valeur. Au troisième, l’atelier du peintre permet de mieux comprendre comment il travaillait, grâce à toute une série de documents. Jean-Jacques Henner était né à Bernwiller, dans l'actuel département du Haut-Rhin le 5 mars 1829. Il est mort à Paris le 23 juillet 1905. Le Musée Jean-Jacques-Henner qui souhaite soutenir des artistes contemporains, crée dès septembre prochain une résidence pour un élève des Beaux-Arts. Ses œuvres seront exposées. Des Miró aux enchères pour la bonne cause 20/05/2016
Cette vente de 28 œuvres du peintre espagnol, dont de nombreuses estampes et gravures, a rapporté 47.600£, soit quelque 61.600€, jeudi 19 mai 2016, chez Christie’s à Londres. C'est Joan Punyet Miró, dépositaire des œuvres de son grand-père Joan Miró i Ferrà qui avait chargé la maison londonienne de cette vente dont le produit sera entièrement versé à la Croix-Rouge pour qu'elle le destine à l'aide aux migrants. Joan Punyet Miró a indiqué que cela aurait été le souhait de son grand-père décédé à l'âge de 90 ans à Palma de Majorque le 25 décembre 1983 à 90 ans. Il précise: "Miró a traversé beaucoup d'épreuves dans sa vie. Il a connu la faim, l'exil pendant la guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et connaissait la désolation des camps de réfugiés". En outre, un médecin de l'organisation humanitaire internationale avait sauvé Dolorès Miró, sa mère et fille unique du peintre. Elle avait été grièvement blessée dans un accident de voiture en 1965 et avait failli perdre une jambe. Il ajoute: "Mon grand-père a fait une tapisserie pour la Croix-Rouge en guise de remerciement pour avoir sauvé sa fille, son unique enfant".
Les œuvres mises aux enchères avaient été estimées 50.000€. La pièce maîtresse en était "Le Fantôme de l'atelier", estimée entre 7.500 et 10.500€. Dix pièces de la série des "Montagnards" faisaient aussi partie du lot. D'autres avaient été peintes par l'artiste dans sa résidence majorquine de Son Abrines, où il a passé ses dernières années auprès de sa femme Pilar. Prix littéraire et Bourse de la découverte 12/05/2016
Le conseil littéraire de la fondation Prince Pierre de Monaco, présidé par S.A.R. la Princesse de Hanovre, composé d'elle-même et Marie-Claire Blais, Hélène Carrère d'Encausse, Paule Constant, Jean-Charles Curau, Jean-Loup Dabadie, Bertil Galland, Françoise Gamerdinger, Dany Laferrière, Marc Lambron, Alain Mabanckou, Jean-Marie Rouart, Frédéric Vitoux, était en réunion mercredi 4 mai 2016, pour établir les sélections du Prix littéraire Prince Pierre de Monaco et de la Bourse de la découverte.
Les cinq auteurs sélectionnés pour le Prix littéraire sont Adonis, Charles Dantzig, Michel Del Castillo, Denis Tillinac et Michel Tremblay. Quant aux six titres en lice pour la Bourse de la découverte, il s'agit de "Le piano dans l’éducation des jeunes filles" de Stéphane Barsacq chez Albin Michel; "Vie et œuvre de Constantin Eröd" de Julien Donadille chez Grasset; "Les âmes rouges" de Paul Gréveillac chez Gallimard; "Les échoués" de Pascal Manoukian chez Don Quichotte; "Une famille normale" de Garance Meillon et "Appartenir" de Séverine Werba aux éditions Fayard. Le prix littéraire et la Bourse de la découverte seront proclamés le mardi 4 octobre 2016 à Monaco. L'ensemble des ouvrages fera partie du Marathon de lecture, son lancement aura lieu le mercredi 15 juin à la médiathèque de Monaco. On se souvient qu'en 2015 la romancière Chantal Thomas avait reçu le prix littéraire et que grâce à "La fleur du capital" paru chez Grasset, la Bourse de la découverte avait été attribuée à Jean-Noël Orengo. La grande cuisine européenne à l'honneur 10/05/2016
Le 10 et 11 mai 2016, a lieu au Hungexpo de Budapest le concours Bocuse d’Or Europe. 20 pays européens y participent. Se détacheront les 11 meilleurs chefs qui à leur tour représenteront leur pays au concours mondial Bocuse d’Or 2017, les 24 et 25 janvier 2017, à Lyon, dans le cadre du Sirha 2017. C’est à Stockholm, hôte du concours Bocuse d’Or Europe en mai 2014 que, sous le patronage du Prince Carl Philipp, la Hongrie a été désignée pour accueillir le Bocuse d’Or Europe 2016. Le 18 février dernier c’est parmi six chefs hongrois qu’un jury professionnel a choisi celui devant représenter la Hongrie. Lors d'une présélection en décembre 2015, les chefs Ádám Pohner, László Szabó, István Volenter, Rodrigo Sándor, Árpad Győrffy et Tamás Széll étaient concurrents. Ce dernier, chef de l'Onyx à Budapest a été retenu. Il a déjà participé brillamment au Bocuse d’Or mondial 2013. Zoltán Hamvas, président de l’Académie Bocuse d’Or Hongrie, s'est dit ravi que les participants au concours utilisent des ingrédients typiquement hongrois. Esturgeon du Danube et son caviar ainsi que cuissot et filet de biche par exemple. Inutile de préciser que les différents plats seront accompagnés de vins hongrois. Le jury tiendra compte non seulement de l’originalité de la préparation mais aussi de sa particularité nationale.
Nouveau président et recteur de la CEU à Budapest 09/05/2016
Michael Ignatieff a été nommé à la tête de l'Université d’Europe centrale à Budapest, Central European University ou Közép-európai Egyetem, le 5e, où il succède à John Shattuck qui occupait poste depuis le 2 novembre 2009. Il devrait prendre ses fonctions le 1er septembre prochain. Sa candidature avait été recommandée par un comité après le départ de l’ancien titulaire du poste. Cette université anglophone, accréditée tant aux États-Unis et en Hongrie, a été fondée en 1991 à l'initiative du financier milliardaire mais aussi philanthrope George Soros. Américain d'origine hongroise, il s'est félicité de cette nomination. Quant à Leon Botstein, président du conseil d'administration de l’établissement qui célèbre ses 25 ans, il a déclaré "Michael Ignatieff s'est distingué comme un érudit, écrivain, professeur et intellectuel public. Il n'a pas hésité à s’engager activement en politique".
Faisant ainsi allusion au fait que le nouveau directeur, né le 12 mai 1947 à Toronto a été chef du Parti libéral du Canada du 10 décembre 2008 au 3 mai 2011 et député d'Etobicoke-Lakeshore à la Chambre des communes jusqu'à cette dernière date. Par ailleurs, il est l'arrière-petit-fils d'un ministre de l'Intérieur du tsar Alexandre III et petit-fils de l'avant-dernier ministre de l'Education du tsar Nicolas II. Dans un communiqué, l’établissement a rappelé que Michael Ignatieff a été conférencier dans le passé et que son épouse Zsuzsanna Zsohar, est d'origine hongroise. Quand Michael Ignatieff s'est éloigné de la politique, il a enseigné à l’Université de Toronto et à Harvard. Renouant ainsi avec les activités qu'il exerçait au début de sa carrière, à la Harvard Kennedy School, où il avait été directeur du centre des études des droits de la personne entre 2000 et 2005. Vaccin contraceptif pour les sangliers 08/05/2016
Ils sont devenus un véritable fléau dans le nord de la Catalogne où ils s'aventurent de plus en plus dans les zones d'habitation tant rurales qu'urbaines. Ils causent des accidents et ravagent les cultures. Le nombre d'animaux abattus est passé de 11.134 en 2012 à 13.800 en 2015. Les Catalans semblent avoir trouvé un remède. Des chercheurs ont en effet réalisé un vaccin contraceptif et devraient commencer à le tester l'été 2016 en Catalogne. Dès le mois d'août, ils vaccineront une centaine de sangliers, dans 4 municipalités au nord de Barcelone, en zone semi-urbaine. Ce vaccin inhibant les hormones de reproduction a déjà été utilisé aux États-Unis pour lutter contre la surpopulation des cerfs en Virginie. D'abord, les chercheurs évalueront l'efficacité du vaccin; puis, ils étudieront s'il a permis de stabiliser la population de sangliers. C'est ce qu'a expliqué le directeur de projet, Manel López Béjar de la faculté vétérinaire de l'UAB, Université autonome de Barcelone. Les spécialistes essaient la voie de la contraception des espèces sauvages parce que la chasse seule ne permet pas de réguler cette population. Ils précisent qu'une espèce chassée de façon intensive, avec plus d'espace et de ressources alimentaires pour se reproduire, peut retrouver son niveau de population initial et même croître. Selon Manel López Béjar qui soutient que ce vaccin n'a aucun effet secondaire sur la santé des animaux "On chasse tous les ans plus d'animaux mais la population mondiale ne cesse d'augmenter". Il ajoute toutefois que la contraception ne peut être qu'un moyen parmi d'autres, avec la chasse, pour réguler la population de sangliers. Il ne faut pas pour autant négliger la gestion des forêts, habitat naturel de ces suidés, pour qu'ils puissent s'alimenter convenablement, Il faut aussi répéter aux populations urbaines qu'elles ne doivent par nourrir les sangliers.
Avant le Festival de Cannes 07/05/2016
Le réalisateur, scénariste hongrois László Nemes fera partie du jury du 69e Festival de Cannes qui se tiendra du 11 au 22 mai 2016. Il a remporté le Grand prix au Festival de Cannes 2015, et l'Oscar 2016 du meilleur film étranger lors de sa 88e cérémonie, pour son film "Saul fia (Le fils de Saul)".
Sous la présidence du réalisateur, scénariste et producteur australien George Miller, il sera aux côtés des autres membres. Le réalisateur, scénariste français Arnaud Despléchin, l'actrice américaine Kirsten Dunst, l'actrice, réalisatrice, scénariste, productrice italienne Valeria Golino, l'acteur danois Mads Mikkelsen, l'actrice, artiste-interprète française Vanessa Paradis, la productrice iranienne Katayoon Shahabi et l'acteur canadien Donald Sutherland. Ce jury est composé de quatre femmes et quatre hommes qui auront à départager les 21 films en compétition pour composer le palmarès qui sera annoncé lors de la cérémonie de clôture du dimanche 22 mai. La Palme d’or sera projetée ce soir-là en présence du jury et de l’équipe du film récompensé. Un dinosaure espagnol 06/05/2016
A 40 kilomètres au nord de Barcelone, un randonneur qui circulait dans les collines catalanes, a fait une incroyable découverte fin avril 2016. Il s'agissait d'une empreinte de ce qui pourrait être une main, mais bien plus grande que celle d'un être humain. Au début du mois de mai, le gouvernement régional de Catalogne confirmait que c'était la trace d'un dinosaure d'il y a 230 millions d'années. Ceci, grâce au moulage de plâtre réalisé par le conseil municipal de la commune voisine d'Olesa de Montserrat, avec lequel le département régional d'archéologie et de de paléontologie a pu étudier le fossile. Il en a déduit que c'était et de loin "l'empreinte de dinosaure la mieux conservée de la Péninsule ibérique". Et Eudald Mujal, paléontologiste de l'Université autonome de Barcelone a déclaré: "C'est exceptionnel. On peut même distinguer des traces de la peau, constituée de sortes d'écailles de reptile, et des griffes". Ce qui a permis de déterminer que ce dinosaure vivait au tout début de "l'âge des grands reptiles", au milieu de la période triasique qui s‘étend entre 252 et 201 millions d'années avant notre ère. Il appartenait certainement à la famille des ichnogenus isochirotherium, des dinosaures carnivores et précise Eudald Mujal, "qui ressemblent à des crocodiles, mais avec des membres plus longs et une position à moitié debout. Le tronc et la queue ne touchent pas le sol". Des empreintes appartenant à des dinosaures de cette catégorie avaient été découvertes pour la première fois en 1834 en Allemagne, puis en Angleterre en 1838. Par la suite, de nombreuses autres ont été relevées en Amérique du Nord, en Argentine, au Nord de l'Afrique, en Chine et divers autres endroits en Europe, dont deux précédentes en Catalogne. En effet, il y a quelques années, on a découvert d'autres traces au même niveau géologique, et même plus récemment on en a trouvé à Castellar del Vallès. Ces trois gisements sont les seuls restes de reptiles de la Péninsule ibérique de cette époque. Et le paléontologiste de l'Université autonome de Barcelone espère que "La préservation exceptionnelle de cette nouvelle empreinte aidera à mieux comprendre quels animaux vivaient avant l'essor des dinosaures et comment était cette zone pendant le Trias moyen".
Renaissance d'une place 05/05/2016
C'est ce qui vient d'arriver à Teruel, cité médiévale espagnole de quelque 35.000 habitants, dans le sud aragonais. Riche de nombreuses richesses classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. Sa "Plaza de los Amantes", Place des amoureux, s'est refait une beauté grâce à l’architecte José Ignacio Linazasoro dont le nom avait été retenu après un concours auquel participaient plusieurs architectes cotés. Les travaux ont duré onze mois et ont coûté 605.000€ financés par le Fonds d'investissements de la ville. Très abîmée par les bombardements de la guerre civile, cette place n'avait jamais retrouvé son aspect ancien et la Torre de San Pedro semblait bien anachronique dans cet ensemble. Les multiples tentatives de restructuration n'avaient jusqu'alors rien donné.
Trois éléments caractérisent les lieux, une fontaine, des escaliers et une terrasse dont il a fallu tenir compte. L’éclairage, même si deux vieilles lanternes ont été conservées et rénovées, a été conçu sans avoir recours à des lampes. Il provient de systèmes dissimulés sous les marches et les bancs, autour de la fontaine et entre les poutres du porche. Le but était de mettre en évidence les trois éléments déjà évoqués, et naturellement la tour saint Pierre qui veille la nuit sur la Plaza de los Amantes. La réalisation de José Ignacio Linazasoro constitue aux dires de tous une véritable prouesse urbaine. Il ne faut pas oublier pour autant les statues d'Isabel et Diego du sculpteur local Manul Escriche, le maire Manuel Blanco les considère comme ce qui donne à la remodélation sa touche finale. Elles ont été placées près du mausolée des Amants qui lui date de 1955. Ces personnages, Roméo et Juliette espagnols, ont inspiré en 1635, une pièce célèbre au dramaturge Tirso de Molina, par ailleurs auteur de la première pièce traitant de don Juan. D'autres auteurs mirent aussi ces Amants en scène. Et le célèbre compositeur de zarzuelas Tomás Bretón y Hernández leur consacra un opéra en 1889. |
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