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Liaison dangereuse  04/11/2017

Liaison dangereuse
Dangereuse, elle l’est pour le metteur en scène russe Alexeï Outchitel dont le film "Matilda" a bien failli ne pas sortir. Il est cependant sorti le 26 octobre 2017, mais la sécurité a dû être renforcée dans les cinémas où il est projeté car ils avaient reçu de nombreuses menaces. Le film relate l’idylle du futur tsar Nicolas II avec la danseuse Mathilde Kschessinska du théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg. Cette liaison n’a duré que quelques mois et était terminée quand Nicolas épouse Alix de Hesse-Darmstadt, petite-fille de la reine Victoria et future Alexandra Féodorovna. Par la suite, Mathilde Kschessinska a eu une liaison avec le grand-duc Serge, avant d’épouser le 30 janvier 1921 à Cannes, le grand-duc André cousin du tsar. Morte à Paris le 6 décembre 1971 à près de 100 ans, elle est enterrée au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève-des-Bois près de Paris. Présenté au Festival international de la télévision à Cannes où il a fait partie des 12 finalistes, "Matilda" n’a pas l’heur de plaire à tout le monde et surtout pas aux orthodoxes traditionalistes. Lesquels trouvent que le film donne une image "indécente" du dernier tsar. Pour d’autres, l’histoire est calomnieuse et ternit l’image de celui qui est considéré comme un martyr. Des proches de la maison impériale qualifient le film de "blasphématoire". Quant aux musulmans, ils soutiennent que "Matilda" pourrait choquer la "sensibilité des croyants". A Moscou, il y a eu sept arrestations après la première de "Matilda". Déjà, en septembre 2017, quatre personnes avaient été arrêtées, elles étaient soupçonnées d'avoir incendié une voiture près de l'appartement moscovite de l'avocat du réalisateur. Précédemment, un cocktail Molotov avait été lancé à l'intérieur du studio de cinéma d'Alexeï Outchitel à Saint-Pétersbourg. Et un cinéma avait été incendié à Ekatérinbourg, cette ville de l'Oural où la famille impériale avait été exécutée le 17 juillet 1918.

Un sous-préfet amateur d'art  03/11/2017

Un sous-préfet amateur d'art
Mardi 31 octobre 2017 Hugues Malecki ancien sous-préfet de Brioude (Haute-Loire, France) aurait dû comparaître devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay. Mais son procès a été renvoyé au 20 mars 2018. Un simple problème de procédure en est la cause: "Il n'a pas été cité dans le délai". Malecki disposera donc de temps supplémentaire pour expliquer comment un tableau appartenant au mobilier national, a été remplacé par une copie dans les salons de la sous-préfecture de Brioude. Le haut fonctionnaire, suspendu de ses fonctions à titre conservatoire, est soupçonné de s’être approprié une huile sur toile "Dahlias" de Nathalie Gontcharoff, artiste russe naturalisée française (1881-1962).
En 2014, une institution culturelle nationale réclame l’œuvre pour une exposition et les services de l'État notent l'aspect trop neuf de cette toile, supposée être peinte dans les années 1940, et de son cadre. Ils découvrent aussi que ce même tableau a été vendu à Londres par Sotheby's en mai 2012 pour quelque 131.000€.
L’enquête de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels conduit à Hugues Malecki. En 2012, il avait vendu la toile pour moins de 12.000€ à un collectionneur sur Internet. Quelques mois plus tard, ce dernier la cédait à son tour aux enchères. L’État français a dernièrement évalué cette œuvre à 900.000€.
Hugues Malecki, officier vétérinaire dans l'armée avait intégré plus tard la fonction publique d'État et il venait juste de prendre ses fonctions de secrétaire général pour les Affaires régionales de la préfecture de Normandie lorsqu'il a été mis en examen, en février 2016. Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire.

Changement d'heure en Europe: passage à l’heure d'hiver 2017-2018  28/10/2017

Changement d'heure en Europe: passage à l’heure d'hiver 2017-2018
Cet automne, le passage à l’heure d’hiver a lieu dimanche 29 octobre 2017 à 2 heures du matin, où il faut retirer 60 minutes à l’heure légale pour afficher 1 heure.
Le passage à l’heure d’été s'effectuera le dernier dimanche de mars 2018, il faudra alors ajouter une heure.

Ces dates sont harmonisées au sein de l’Union européenne depuis 1998: le passage à l’heure d’été s’effectue toujours le dernier dimanche de mars et le passage à l’heure d’hiver, le dernier dimanche d’octobre, dans tous les pays membres.
A noter que Benjamin Franklin était le premier a proposer le changement d'heure, au 18e siècle, mais ce n'est qu'au 20e siècle que William Willet - qui a milité contre le gaspillage de la lumière - a pu le faire appliquer afin d'économiser l'énergie. Les changements d’heure ont été instaurés en France à la suite du choc pétrolier de 1974. Sur d'autres continents, les dates peuvent changer selon les pays. Consulter la liste
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Restitution de deux tableaux à l’Autriche  26/10/2017

Restitution de deux tableaux à l’Autriche
"Paysage avec Mercure et Argus" peint en 1550 par le Flamand Lucas Gassel et "Paysage de forêt avec animaux" datant du XVIIe siècle et signé du Hollandais Roeland Savery, ont officiellement mais aussi symboliquement rejoint mardi 24 octobre 2017 les riches collections du Kunsthistorisches Museum de Vienne. En vertu d’une convention signée avec la ville de Strasbourg. En effet, ils resteront exposés dans cette ville. Les deux tableaux avaient été volés par les nazis dans les collections autrichiennes après l'Anschluss, en mars 1938. Ensuite, ils avaient été exposés à la Chancellerie à Berlin. Après la guerre, l'Autriche avait cru qu’ils avaient disparu. On ne sait cependant pas comment ils sont arrivés dans les collections du Musée des Beaux-arts de Strasbourg. Joëlle Pijaudier-Cabot, directrice des musées de Strasbourg déclare: "On a un flou absolu sur le moment de l'entrée de ces œuvres dans les collections strasbourgeoises".
En 2009, des experts autrichiens avaient retrouvé les deux tableaux dans un catalogue des collections nordiques des musées de Strasbourg. Les autorités autrichiennes ont alors contacté la ville. Et Erika Bernhard, consul général d'Autriche à Strasbourg précise: "Pour les experts, c'était une catastrophe d'avoir perdu de si beaux tableaux. Mais finalement, en 2009, ils ont été retrouvés à la joie des experts autrichiens".

Des moustaches et un bouc insolites  23/10/2017

Des moustaches et un bouc insolites
Dans le cadre de la FIAC, Foire internationale d'art contemporain, qui se tient à Paris du 19 au 22 octobre 2017, a eu lieu chez Sotheby's la vente aux enchères de la collection de l'Américain Arthur Brandt. Constituée d’œuvres dada et surréalistes, de Man Ray, Picabia, Duchamp, Salvador Dalí, Max Ernst et Yves Tanguy notamment. Et parmi elles, une des versions de la "Joconde" moustachue et pourvue d’un bouc, de Marcel Duchamp, appelée  "L.H.O.O.Q.". Cet allographe est à prononcer à haute voix!

Il faut remarquer que lors de cette vente de plus de cent œuvres, qui a totalisé 3,9 millions d'euros, frais compris, l’estimation la plus élevée, entre 700.000 et un million d'euros, n’a pas trouvé acquéreur. Il s’agissait de "Intervention d'une femme au moyen d'une machine", réalisation de Francis Picabia en 1915. Pour le reste de ce qui était présenté, selon la maison d'enchères, 70% des lots ont dépassé leur estimation haute.
Arthur Brandt a commencé sa collection en 1955 après sa rencontre avec Marcel Duchamp, lors d’une partie d’échecs. Le jeune mathématicien passionné de ce jeu se préparait à entrer à l'école de médecine et se promenait dans le parc de Washington Square au sud de Manhattan. 

Une cueillette des pois qui n’est pas de tout repos  17/10/2017

Une cueillette des pois qui n’est pas de tout repos
Ces derniers temps, deux hommes âgés s’affrontaient au tribunal de grande instance de Paris. Jean-Jacques Bauer, 87 ans, dernier petit-fils vivant de Simon Bauer, collectionneur qui avait fait fortune dans la chaussure. Il avait été dépouillé en 1943 de ses 93 tableaux de maîtres par le Commissariat aux questions juives. Et l’Américain Bruce Toll, 74 ans, grand amateur d’art. Le grief "La cueillette des pois", une gouache peinte en 1887 par l’impressionniste Camille Pissarro et l’une des œuvres prises à Simon Bauer. Lequel avait échappé à la déportation grâce à une grève des cheminots. A sa mort, en 1947, seule une petite partie de ses œuvres avait pu être récupérée. Début 2017, la famille Bauer apprenait que "La cueillette" était exposée à Paris, au musée Marmottan, prêtée par le couple Toll, dans le cadre de l’exposition Camille Pissarro "Le premier des impressionnistes" qui s’est tenue du 23 février au 16 juillet 2017. Les Toll, qui avaient acquis l’œuvre lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à New York, ignoraient qu’elle était le produit d’une spoliation.
Le 30 mai 2017, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné le placement sous séquestre de l’œuvre, le temps de trancher le litige. Elle a été conservée au musée Marmottan jusqu’à la fin de l’exposition, puis à l’établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie. Les descendants de Simon Bauer avaient jusqu’au 14 juillet pour assigner les époux Toll. Ceux-ci ont fait appel du placement sous séquestre, précisant que l’audience était prévue le 5 décembre devant la cour d’appel de Paris. Pour revendiquer la propriété de l’œuvre, les Bauer invoquent une ordonnance de 1945 déclarant nuls les actes de spoliation.

Les marbres du Parthénon vont rester à Londres  16/10/2017

Les marbres du Parthénon vont rester à Londres
Depuis de nombreuses années, les sculptures en marbre saisies au tout début du XIXe siècle par l’ambassadeur britannique à Constantinople Thomas Bruce, 7e comte d'Elgin, sont au centre d'une querelle entre la capitale britannique et Athènes. Ces sculptures sont exposées au British Museum depuis 1816. Et la Grèce réclame en vain leur retour surtout depuis 1983, début d'une campagne lancée par Mélina Mercouri, actrice, puis ministre de la Culture. La Commission européenne par la voix de son commissaire à l’Éducation et à la Culture Tibor Navracsics répond d’une façon qui laisse peu d'espoir quant à leur retour. Et ce ne sont pas les protestations de personnes connues qui changeront le cours des choses, comme George Clooney ou Liam Neeson, qui parle de "vol" lors d'une interview à la télévision grecque, allant jusqu’à déclarer: "Les Anglais doivent renvoyer les marbres en Grèce, point final. Qu'ils les ramènent à l'endroit où ils les ont pris". Ni la demande ferme de restitution de l‘Unesco… Le député européen Stélios Koúloglou, élu du parti Syriza au pouvoir, avait demandé à la Commission dans une question écrite si, avant le Brexit, elle comptait récupérer ces frises du Parthénon auprès du Royaume-Uni.
Les Grecs se tirent de ce refus avec une plaisanterie, la Commission ne peut rien faire pour les marbres du Parthénon parce qu'ils sont trop vieux… allusion à des directives dont une précisant qu’elle ne s'applique qu'aux biens ayant quitté leur pays d'origine à partir du 1er janvier 1993.
Un récent sondage YouGov réalisé pour le Times a révélé que seulement un quart des Britanniques jugeaient que les sculptures devaient rester à Londres, la moitié estime qu'elles devaient être restituées à la Grèce, le reste des sondés étant indécis.

Une nouvelle sauvée de l’oubli et de l’ouragan  11/10/2017

Une nouvelle sauvée de l’oubli et de l’ouragan
C’est ce qui est arrivée à la première nouvelle d'Hemingway. Il l’avait écrite à l’âge de dix ans et elle avait été retrouvée en Floride. Les 14 pages du carnet contiennent, en plus de cet écrit, de nombreuses notes sur la grammaire et la ponctuation ou quelques vers. Des pages commencent par: "Nous partons en voyage en Europe", avec la date, 8 septembre 1909. La découverte en a été faite en mai 2017 dans les archives de la famille Bruce, des amis d’Hemingway. Mary Welsh Hemingway, quatrième et dernière femme du romancier, avait passé des années à rassembler les lettres, carnets et manuscrits inachevés de son époux et leur en avait confié une partie à Key West en Floride. Cette première œuvre de fiction de l'auteur américain aurait pu disparaître lors du passage de l'ouragan Irma.
Le 27 septembre 2017, Sandra Spanier est retournée à Key West accompagnée de l’écrivain et historien américain Brewster Chamberlin. Partout des décombres et des arbres déracinés sur les routes mais la maison de l’écrivain est intacte, ainsi que le carnet contenant la nouvelle. Sandra Spanier rappelle que lorsque l'écrit avait été découvert, elle pensait qu’il s’agissait d’un carnet de route ou de voyage du jeune Hemingway. En rendant visite à Brewster Chamberlin, elle comprend que l'auteur du "Vieil homme et la mer" et de tant d’autres romans à succès, n'a jamais effectué ce voyage en Europe. L’historien confie "J’ai été extrêmement surpris. C'est quelque chose d'extraordinaire, ni plus ni moins que la première incursion d'Hemingway dans la fiction, à l'âge de dix ans!".
Naturellement le style n'est pas encore celui de l’écrivain que l’on connaît mais déjà, paraît-il, certains éléments sont déjà présents. L’ami Bruce, chez qui le carnet était déposé voudrait le vendre. "Il mérite d'être dans un endroit où l'on pourra l'étudier", dit-t-il.

La dyslexie en question  10/10/2017

La dyslexie en question
Dans le cadre du Festival du Livre de Mouans-Sartoux qui se tient du 6 au 8 octobre 2017, signalons que Félicitas Guillot y présente son cinquième ouvrage jeunesse, comme les précédents consacré à un sujet délicat. Cette universitaire déjà bien connue de nos lecteurs, chercheur et traducteur, évoque cette fois d’une manière ludique la dyslexie, après avoir parlé sur le même ton de la mort ou du divorce.
Rico, un bouledogue anglais, vit le quotidien de Paul, un enfant dyslexique. Ensemble, avec Élise, la maman de Paul, ils surmonteront bien des difficultés avec perspicacité et dans la bonne humeur! Grâce à cet entourage aimant et drôle, Paul se projettera dans un avenir prometteur.
Félicitas Guillot qui s’intéresse beaucoup aux problèmes de la jeunesse, aimerait que les enfants "dys" ne soient plus perçus de la même façon et qu’ils s’acceptent tels qu’ils sont. L’ouvrage qui paraîtra en septembre 2018 aux Éditions Omnis, est illustré par Kristian, dessinateur de presse, ainsi que plasticien. Il est préfacé par le psychologue Alain Percivalle du Pôle Anesthésie Réanimation Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Hôpital Pasteur 2.

Pluie de prix à Monaco  09/10/2017

Pluie de prix à Monaco
Jeudi 5 octobre 2017, à l’Opéra Garnier de Monte-Carlo, était proclamé le palmarès des Prix 2017 de la Fondation Prince Pierre de Monaco, pour sa 51e édition, en présence de S.A.R. la Princesse de Hanovre, présidente de la Fondation.
Le Prix littéraire, doté de 15.000€. a été attribué à Michel Tremblay pour l'ensemble de son œuvre. Grande figure de la francophonie au Québec, il a abordé tous les domaines, conteur, adaptateur, traducteur, scénariste, parolier, librettiste, metteur en scène et auteur dramatique. Et a à son actif 11 romans, un recueil de contes, 3 recueils de nouvelles, 26 pièces de théâtre, traduites en plus de 26 langues, 3 comédies musicales, 7 scénarios de films, 17 traductions et adaptations et même un livret d'opéra.
Blandine Rinkel qui écrit pour divers médias, a reçu la Bourse de la découverte, dotée de 12.000€, qui récompense un jeune auteur francophone pour son premier ouvrage de fiction, "L’abandon des prétentions".
Le Coup de cœur des lycéens, doté de 6.000€ a été décerné par un jury de lycéens de la Principauté à Gilles Marchand, pour "Une bouche sans personne".
Le Coup de cœur des jeunes mélomanes est revenu à Admir Shkurtaj pour son opéra "Katër i Radës - Il Naufragio".
Quant au Prix pour un essai critique sur l’art contemporain, il a été attribué à Shanay Jhaveri, pour son article "As visible from the outside filmmakers and India".

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