Découverte d’un dessin d’Egon Schiele dans le Queens 07/08/2019
En juin 2018, Jane Kallir, codirectrice de la Galerie St. Etienne à New York, spécialiste de l’expressionnisme allemand et autrichien reçoit un courriel. Son correspondant lui apprenait qu’il avait découvert dans le dépôt-vente solidaire du quartier new yorkais de Queens un petit dessin qui avait retenu son attention. La photo jointe, d’assez mauvaise qualité, n’a pas permis d'en deviner l’auteur. Le dessin représentait une jeune femme nue allongée sur le dos. Le style rappelle celui d’Egon Schiele, mais Jane Kallir réserve sa réponse et déclare. "Dans 90% des cas, les gens se trompent. Ce sont de méchantes copies". Aussi pour être vraiment sûre, demande-t-elle une autre photo. En mai dernier, elle en reçoit une nouvelle plus nette. Et ce qu’elle décèle cette fois la pousse à demander à son correspondant de venir à sa galerie. En voyant le dessin, elle n’a plus aucun doute, il est bien authentique et c’est un original. Elle effectue des recherches et reconnaît l’un des modèles favoris de Schiele , une adolescente qui posait "parfois seule, parfois en venant avec sa mère en 1918", juste avant la mort de l'artiste, décédé de la grippe espagnole le 31 octobre de cette année-là. Elle ajoute que le dessin appartiendrait à une série de 22, dont deux autres pourraient provenir de la même séance de pose. Cet ensemble aurait été le travail préparatoire pour une lithographie intitulée Mädchen, Filles, imprimée quatre ans après la mort de Schiele.
Le dessin est maintenant proposé à la vente. Son vendeur souhaite rester anonyme et n’a pas révélé combien il l’avait payé. Jane Kallir l’estime entre 100.000 et 200.000$ soit environ de 90.000 à 180.000€. Une partie de la vente sera reversée à "Habitat for Humanity" qui gère le dépôt-vente du Queens, les responsables de l’association ont manifesté leur satisfaction. Quant à la présidente, elle a précisé "Je ne peux pas m’empêcher de penser que ce morceau d’histoire de l’art aurait pu finir dans une décharge, perdu à jamais, si nous n’avions pas organisé cette vente"... Le théâtre national de Nice a une nouvelle directrice 07/08/2019
Muriel Mayette ou plutôt Muriel Mayette-Holtz comme elle préfère être appelée depuis son mariage avec le journaliste sportif Gérard Holtz, prendra la direction du TNN le 1er novembre prochain. Elle succédera à Irina Brook qui cependant avait vu son mandat renouvelé de trois ans en 2017 mais la fille du metteur en scène anglais Peter Brook veut se consacrer à sa propre compagnie qu’elle a créée en 2008. Sociétaire de la Comédie-Française puis son administrateur général d’août 2006 à juillet 2014, directeur de l'Académie de France à Rome de septembre 2015 à septembre 2018 où son contrat n’a pas été renouvelé, Muriel Mayette-Holtz aura été la première femme à diriger ces deux illustres institutions. Elle est par ailleurs membre de l’Académie des beaux-arts. Pour cette nomination à Nice elle eut à subir la campagne médiatique de plusieurs autres candidats.
Elle souhaite développer des liens étroits avec les théâtres de "l’Europe méditerranéenne autour de la présentation des grands textes européens [...] qui entreront en écho avec le répertoire". Selon le communiqué du ministère de la Culture en date du 2 août, elle aura pour mission de "densifier les tournées régionales, nationales et internationales des productions du TNN" et devra engager "un travail de proximité et d’échanges avec les structures et les équipes du territoire [tout en œuvrant] à l’insertion de jeunes comédiens". Le selfie est à l'honneur en plein centre de Budapest 28/07/2019
Depuis décembre dernier, la capitale hongroise s’est enrichie d’un nouveau musée qui présente une attraction unique en Europe. Il est devenu très rapidement populaire et a déjà vu passer près de 30.000 visiteurs. Les créateurs de ce 3musée du selfie3 se sont inspirés d’établissements semblables qui existent aux États-Unis. Ils sont surtout fréquentés par des jeunes désireux de trouver des décors originaux pour leurs photos qu’ils font circuler le plus souvent sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs grâce à eux que ce musée de Budapest a pu se faire connaître et apprécier. Lilla Gangel et Balázs Koltai qui l’ont fondé et appellent 3The Museum of Sweets and Selfies3, précisent 3Nous jouons avec les formes, les couleurs, et essayons de repousser les limites des visiteurs pour qu’ils laissent libre cours à leur créativité3. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à installer les décors les plus insolites dans leur local sis au 43. Paulay Ede, tout près de l’avenue Andrássy, dans le quartier de l’Opéra. Dans la première des onze salles, peinte en rose, on trouve des palmiers géants de la même couleur et les visiteurs, généralement âgés de moins de trente ans, peuvent s’asseoir sur une banane jaune- Ailleurs, il leur est possible de se faire photographier en compagnie d’une licorne en plastique, devant des rideaux de bananes ou au bord d’une piscine de perles multicolores. Pour se mettre en scène dans de tels décors, de 10 à 20h, il en coûte quelque 10€.
Nouveau directeur pour l’Opéra de Paris 27/07/2019
Lors du Conseil des ministres du 24 juillet, un communiqué officiel du ministre de la Culture a annoncé la nomination de celui qui remplacera Stéphane Lissner en 2021 à la tête de l’Opéra de Paris. Ainsi c’en est donc fini de l’attente qui aura duré quelques mois, avec son cortège de rumeurs et de pronostics. Ce sera l’Allemand Alexander Neef, directeur général depuis 2008 de la Canadian Opera Company de Toronto et directeur artistique de l’Opéra de Santa Fe depuis 2018. A 45 ans il a été le plus jeune des candidats en lice. Parfait francophone, il connaît déjà l’Opéra de Paris pour en avoir été le directeur de casting d’août 2004 à septembre 2008, quand Gerard Mortier était directeur général de l’institution. Il régnera sur un vaste empire composé de deux salles, la grande à la Bastille avec 2.745 places et celle de Garnier qui en compte 2.105. S’y ajoutent à Bastille un amphithéâtre de 550 places, un studio qui en a 237 et une future salle modulable qui en aura 800. Deux mille personnes environ qui disposent d’un budget annuel de 220 millions d’euros, font marcher cette immense structure. Celle que Verdi qui ne l'aimait guère, appelait déjà en son temps "la grande boutique".
Il faudra remplacer aussi le directeur musical puisque l’actuel, Philippe Jordan, a été recruté par l’Opéra de Vienne et rejoindra son nouveau poste en janvier 2021. Où le propriétaire d'un trésor est activement recherché 24/07/2019
En février dernier, à l’occasion de travaux, on découvrait un trésor dans la cave d’une maison de l’ancien ghetto juif de Keszthely. Localité d’environ 20.000 habitants des bords du lac Balaton à 200km à l’ouest de la Hongrie. Cinq jarres en verre soigneusement scellées, l’une d’elles contenait des milliers de pièces d’or et d’argent. D’après l’archéologue et numismate Ferenc Redo, la moitié a été frappée à l’époque romaine sur le territoire de l’actuelle Hongrie. L'autre partie est composée de monnaies du monde entier, France d'avant et d'après la Révolution, provinces allemandes du XIXe siècle, Russie des tsars, Amérique du sud, Afrique et Asie notamment. En attendant que l’on découvre les propriétaires, ce trésor a été remis au musée Balatoni de Keszthely qui l’exposera jusqu’à la fin de l’été. On espère ainsi que les habitants de la ville pourront fournir quelques renseignements. En examinant les bijoux gravés, des historiens estiment qu’ils auraient appartenu à des collectionneurs et ils évoquent la famille Pollak, des commerçants juifs qui vivaient à Keszthely avant la guerre, mais pour l’instant on ne leur connaît aucun descendant.
Presque tous les Juifs de Keszthely, quelque 15% de la population, sont morts à Auschwitz. Sur 829 personnes déportées, 64 ont survécu et la communauté juive locale ne compte aujourd’hui qu’une dizaine de membres comme le rappelle Gábor Rejtő, l’un de leurs représentants. Bálint Havasi, directeur du musée Balatoni estime que les pièces ont certainement été cachées avant le début des déportations, Si personne ne peut réclamer ce trésor, il reviendra à l'Etat hongrois. Odyssée d’un tableau 17/07/2019
"Jésus chez Marthe et Marie" oeuvre du peintre Théodore Chassériau classée en 1950, 117x 179,5 cm, avait été volée le 26 mai 1973 dans l’église Sainte-Marie-Madeleine de Marcoussis, département de l’Essonne en région parisienne. Depuis, elle était introuvable mais en mai dernier, un expert français découvrait que la peinture allait être mise aux enchères chez Kunst-und Auktionshaus à Wiesbaden en Hesse, à une quarantaine de km à l’ouest de Francfort. Il était indiqué «Artiste inconnu probablement du XIXe siècle, "Le Christ chez Marie-Madeleine avec une domestique". Mise à prix 300€. Le vendeur nommé Schneider et âgé de 80 ans a été très étonné d’apprendre que son tableau avait été volé. Il a révélé que son père l’avait acheté en 1974 aux Puces à Paris, lors du voyage de noces de son deuxième mariage. Le fils en a hérité et comme sa femme ne l’aimait pas, la toile finit au grenier en attendant de rejoindre la salle des ventes. Elle va donc être rendue à son propriétaire, la mairie de Marcoussis et le maire de la localité Olivier Thomas est allé la chercher lui-même. Il confesse "Depuis que je suis élu, je voulais retrouver ce tableau. J’en ai des souvenirs d’enfance, pendant ma communion, et il y a 5-6 ans j’avais rencontré les musées nationaux pour relancer les recherches, en vain".
Théodore Chassériau, né le 20 septembre 1819 à Santa Bárbara de Samaná dans l'île de Saint-Domingue, actuellement République dominicaine, est mort à Paris le 8 octobre 1856. Il a été l’élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres à l'École des beaux-arts de Paris et laisse une oeuvre importante répartie dans les plus grands musées. Certaines de ses œuvres sont mises en vente sur le marché de l’art à partir de 10.000€. Le théâtre des Muses à Avignon 16/07/2019
Il quitte temporairement Monaco pour prendre ses quartiers d’été à Avignon au Théâtre de La Condition des Soies, ceci pour la quatrième fois. Le Théâtre de La Condition des Soies est dirigé par Anthéa Sogno qui propose une programmation soigneusement préparée.
Ce théâtre, ancienne fabrique de conditionnement de la soie, est un lieu chargé d'histoire et a été régi par le premier Mont-de-Piété de la ville. Et c’est par ailleurs l'un des plus anciens théâtres du Festival d'Avignon. Notons en particulier deux spectacles: "Une Nuit avec Sacha Guitry" tous les jours à 17 h15, relâche le lundi 22 juillet. Salle Juliette Drouet. "Drôle d'Histoire" tous les jours à 15 h15, relâche les mardis 16 et 23 juillet. Réservation des places auprès de Céline Bernat au 06 60 65 95 73 ou d'Anthéa Sogno au 06 03 67 20 50 /antheasogno@gmail.com Théâtre de La Condition des Soies 13 Rue de la Croix 84000 Avignon Fernando Botero s’expose dans une galerie monégasque 09/07/2019
Depuis le 20 juin dernier et jusqu’au 31 juillet, la galerie Bartoux rend hommage au célèbre artiste qui n’avait pas été célébré en Principauté depuis une dizaine d’années. Pour Robert Bartoux, fondateur des galeries qui portent son nom, il y en a 13 de par le monde "C’est une exposition exceptionnelle qui couvre toutes ses périodes, pour montrer l’étendue du talent de l’artiste".
Cette magnifique exposition propose une trentaine de ses plus belles œuvres et des plus caractéristiques couvrant toutes les phases de sa création, rarement montrées car la plupart proviennent de collections privées, tableaux, sculptures et dessins. Ceux qui connaissent déjà Botero passeront un moment délicieux et ceux qui entreront par hasard dans la galerie ressortiront sans doute convertis à jamais… On y retrouve les thèmes chers au maître colombien né à Medellín le 19 avril 1932 et qui est un familier de Monaco puisqu’il y possède un atelier sur le quai Antoine Ier, cirque, scènes de maisons closes, musiciens, femmes de la bonne société colombienne ou portraits notamment. Ajoutons qu’une vente aux enchères sera organisée le 21 juillet au profit de la Fondation Prince Albert II. On peut imaginer qu’il y aura de nombreux amateurs qui se laisseront tenter… Galerie Bartoux Monaco 13 avenue des Spélugues 98000 Monaco https://www.galeries-bartoux.com monaco@galeries-bartoux.com Tél. +377 93 30 05 50 Woody Allen à la Scala 08/07/2019
Samedi 6 juillet, avait lieu dans le cé!èbre théâtre milanais la première de "Gianni Schicchi", opéra en un acte de Giacomo Puccini, dans une mise en scène du célèbre réalisateur américain âgé de 83 ans. Cet opéra d’un peu moins d’une heure fait partie d’un triptyque, il Trittico, composé de "Il Tabarro" et "Suor Angelica". L’ensemble fut créé le 14 décembre 1918 au Metropolitan de New York. "J'aime l'opéra mais je n'y vais pas souvent, et je ne connaissais pas cet opéra-là. Mais la musique est si belle!" confie Woody Allen expliquant ainsi pourquoi cette fois il s’est laissé tenter. Il ajoute qu'on lui a souvent proposé de mettre en scène des opéras et même de filmer La Bohême.
Et ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il s’essaie à ce genre de mise en scène, Il avait fait des débuts très remarqués à l'Opéra de Los Angeles en septembre 2008 avec "Gianni Schicchi" déjà, pour l'ouverture de la saison en cette année où l’on célébrait le 150e anniversaire de la naissance du compositeur italien. A Milan, Allen propose la même version qu’à Los Angeles mais les interprètes en sont les élèves de l’Académie de la Scala avec le baryton italien Ambrogio Maestri, placés sous la direction chef d’orchestre hongrois Adam Fischer. Woody Allen ajoute “J’étais curieux de voir comment les étudiants gèreraient la difficulté d’interpréter un opéra comique. J’ai été bluffé.. Ils ont fait un travail extraordinaire, en interprétant l’opéra exactement comme je le voulais et comme Puccini l’avait pensé”. C’est l’histoire, inspirée du XXXe chapitre de l'Enfer de la Divine Comédie de Dante, d’une famille florentine désolée à l’idée que leur vieux parent a légué tous ses biens au clergé. Gianni Schicchi va les aider, il prend la place du défunt et dictera au notaire un nouveau testament. Naturellement, il se fera attribuer tout l’héritage au grand dam de la famille flouée…. La Florence du XIIIe a été transposée dans l’Italie contemporaine avec une note de cinéma néoréaliste des années 1950. Gianni Schicchi se donne généralement avec les deux autres opéras du Trittico ou bien avec un autre opéra en un acte. A la Scala, il est programmé avec "Prima la musica e poi le parole", un acte d’Antonio Xalieri, cet Italien qui selon la légende fut le grand rival de Mozart. Autres représentations de "Gianni Schicchi" les 8, 10, 15, 17 et 19 juillet 2019 Les Nuits du Mas dans le Var 02/07/2019
Comme chaque été, le Mas de Sainte Marguerite, Esplanade Gérard Philipe à La Garde près de Toulon, s’animera dès la nuit tombée. Il y aura des musiques variées et des retransmissions du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Quatre mardis et un mercredi de juillet où l’on honorera la musique sous toutes ses formes.
-Mardi 2 juillet à 21h, l’ Ensemble des Equilibres composé de la violoniste Agnès Pyka, du pianiste Laurent Wagschal et de Pierre Genisson à la clarinette, interpréteront: -Trio pour violon, clarinette et piano d’Aram Khatchatourian -"Contrastes" – Trio pour violon, clarinette et piano Sz 111 de Béla Bartók -"Adagio" tiré du Concerto de chambre – Trio pour violon, clarinette et piano d’Alban Berg -Mardi 9 juillet à 21h30, Tosca de Giacomo Puccini, dans la mise en scène de Christophe Honoré, sous la direction de Daniele Rustion. Opéra retransmis depuis le Théâtre de l’Archevêché à Aix en Provence. -Mardi 16 juillet à 21h, le duo Iridos, violoncelle et piano, interprétera des oeuvres de Strauss et Rachmaninov. -Mardi 23 juillet à 21h, le duo Darius Milhaud, 2 pianos/4 mains, constitué par les deux soeurs Anaït et Armine Sogomonyan mettra à l’honneur Debussy, Fauré, Bizet et Ravel. -Mercredi 17 juillet à 21h30, aura lieu au cinéma Le Rocher de La Garde, la diffusion en différé du Requiem de W.A. Mozart. Dans une mise en scène de Romeo Castellucci, sous la direction musicale de Raphaël Pichon. La partition que l’on connaît est enrichie de nombreuses pages vocales méconnues. Dans la limite des places disponibles Infos: Service culturel - 04 94 08 99 34 |
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