Deux prix Nobel de littérature cette année 14/10/2019
Jeudi 10 octobre à 13h, place de la Bourse à Stockholm, Mats Malm, nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie suédoise élu en juin 2019 annonçait que la Polonaise Olga Tokarczuk et l’Autrichien Peter Handke étaient les lauréats de ce prix prestigieux pour 2018 et 2019 respectivement. La première, née le 29 janvier 1962, pour "une imagination narrative qui, avec une passion encyclopédique, représente le franchissement des frontières" et le second, né le 6 décembre 1942, pour "son œuvre influente qui a exploré avec ingéniosité linguistique la périphérie et la spécificité de l’expérience humaine" selon la déclaration du même Mats Malm.
Ce prix qui récompense d’après le testament d’Alfred Nobel une œuvre littéraire ayant "fait preuve d’un puissant idéal" est doté de 9 millions de couronnes suédoises, soit quelque 830.000€. La remise des prix aura lieu à Stockholm le 10 décembre prochain, jour de l’anniversaire de la mort d’Alfred Nobel décédé le 10 décembre 1896. Pourquoi deux prix en 2019? On se souviendra sans doute qu’à la suite d’un scandale impliquant des membres de l’Académie suédoise à partir de novembre 2017, le prix n’avait pas été attribué en 2018. A peine le prix Nobel 2017 venait-il d’être attribué, à l’écrivain britannique Kazuo Ishiguro, qu’éclatait un scandale révélé par le quotidien suédois Dagens Nyheter. Dix-huit femmes accusaient le Français Jean-Claude Arnault, personnalité brillante de la vie culturelle suédoise et époux de la poétesse et académicienne Katarina Frostenson, de viols et agressions sexuelles ayant eu lieu entre 1996 et 2017. En outre, il recevait de substantielles subventions de l’Académie et se targuait d’en être le “19e membre”. L’intéressé nie naturellement mais l’Académie l’évince immédiatement et arrête toute subvention. En mars 2018, l’affaire est classée sans suite pour cause de prescription ou faute de preuves. Dans les semaines qui suivent, six académiciens dont la secrétaire perpétuelle en exercice Sara Danius, décédée le 12 octobre 2019, démissionnent. Ceux qui restent jugent indispensable de se donner du temps avant la désignation du prochain lauréat. En décembre 2018, la justice suédoise condamne finalement Jean-Claude Arnault en appel à deux ans et demi de prison ferme et à une amende pour viol. Et un nouveau secrétaire perpétuel est élu. De nouveaux membres font aussi leur entrée, tandis que cinq “consultants externes indépendants” chargés d’apporter de “nouvelles perspectives” sont engagés. Il faut signaler qu’à côté du prix Nobel existe depuis 1980 le Right Livelihood Award, connu en français sous le nom de "Prix Nobel alternatif" il est doté d’une somme équivalente à 250.000€ répartie entre quatre lauréats choisis pour des thèmes différents comme l'environnement ou les droits de l'homme notamment. Ce prix est remis le 9 décembre au Parlement suédois, la veille de la cérémonie du prix Nobel. Cette année, la lauréate en a été Greta Thunberg "pour avoir inspiré et porté les revendications politiques en faveur d'une action climatique urgente conforme aux données scientifiques". Extraordinaire découverte archéologique à Majorque 08/10/2019
Elle a récemment été faite sur le site du talayot du Serral de ses Abelles, lieu qui doit accueillir prochainement un grand musée que l’île va dédier à son histoire. Une épée de bronze, vieille de quelque 3.200 ans, vient donc d’être trouvée lors d’une fouille préparatoire. Les deux archéologues Jaume Deyà et Pablo Galera ont découvert, presque par hasard, cette arme fendue en deux près d’un mégalithe. L’épée retrouvée, relativement bien conservée, serait selon les premières observations un vestige rare datant de la civilisation talayotique, le talayot est une construction de forme cylindro-conique attribuée aux Phéniciens. Cette période de l’histoire et de la culture des îles Baléares, encore mal connue, a été proposée en 2013 à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Les spécialistes qui ont observé l’épée pensent qu’elle a appartenu à une famille aristocratique de la civilisation talayotique et aurait été enterrée en guise d’offrande. Jusqu’à maintenant, seules dix autres armes du même type ont été découvertes. Maintenant, il s’agit pour les archéologues de tenter de faire le lien entre ces épées et les talayots, des constructions mégalithiques qui pourraient être de petites forteresses militaires ou des tours de surveillance.
40e anniversaire de l’association Dante Alighieri en Principauté 07/10/2019
A cette occasion, se tient dans la Salle du Quai Antoine Ier, une exposition photographique d’Amedeo M. Turello "Ritratti e Paesaggi. L'Italia sul palcoscenico" . Elle est placée sous le haut patronage du président de la République italienne et de S.A.R. la princesse de Hanovre et bénéficie du parrainage de l’ambassade d’Italie à Monaco. Elle a été inaugurée en présence de S.E. Cristiano Gallo, le 7 octobre à 18h. L’exposition restera ouverte au public jusqu’au 10 novembre de 14 à 19h.
Grazia Soffici, directrice culturelle de l’association, rappelle comment ce projet est né "de l’urgence de parler de l’Italie que nous aimons, avec l’ambition de la repositionner, également à l’étranger, grâce à son charme, ses habitants, sa réalité et sa culture". Quelque 300 images ont été sélectionnées par Amedeo M. Turello, qui en plus de 20 ans de carrière a réalisé le portrait des plus importants représentants du monde de l’art, du cinéma, de la culture et de la mode. Les portraits ont toujours été réalisés dans les conditions les plus naturelles qui soient, lumière, simplicité dans la composition, de façon à saisir l’instant où le sujet révèle sa nature la plus intime et la plus sincère. L’exposition réunit aussi des photographies de paysages italiens prises lors de voyages d’affaires, de pauses ou de vacances en famille. Les images sont réalisées avec tous types de support photographique, de l’appareil professionnel au téléphone portable et parfois même à l’appareil prêté sur le moment. Selon Turello lui-même "Ce sont des images sur lesquelles je ne peux pas dire grand-chose parce qu’elles font déjà partie de notre histoire et de notre imaginaire collectif, elles racontent qui nous sommes et d’où nous venons. Elles représentent une sorte de madeleine de Proust, car elles ont la saveur de l’enfance, d’un vécu commun et font ressurgir un souvenir partagé". Le 21 octobre, premier jour de la XIXe semaine de la langue italienne dans le monde, aura lieu à 19h, au Théâtre des Variétés, une conférence-débat "Ritratto italiano-Ritratto italiano; Italia dallo stereotipo alla realtà", en présence d’importants représentants du monde économique et culturel italien. Rappelons que la Società Dante Alighieri dont le siège se trouve au palazzo Firenze à Rome a été fondée en 1889 par le poète Giosuè Alessandro Giuseppe Carducci, prix Nobel de littérature, en 1906. Son but est de promouvoir l 'apprentissage de la langue et la diffusion de la culture italiennes. "Al Andalus, du mythe à l’Histoire" 05/10/2019
Dimanche 6 octobre, ce colloque rassemblera de 14 à 18 h, à l’ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent dans le VIIe arrondissement de Paris, les meilleurs spécialistes de cette époque. Il est organisé par l’Association pour l’Histoire avec la collaboration d’Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne. Al-Andalus dont l’étymologie est fort controversée, désigne les territoires de la Péninsule ibérique et même certains du sud de la France sous domination musulmane, entre 711, début de la conquête et le 2 janvier 1492, fin de la reconquête et entrée des Rois catholiques dans Grenade. La région d’Andalousie a tiré son nom d’Al-Andalus.
Seront donc réunis Serafín Fanjul, professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid et membre de l’Académie royale d’histoire d’Espagne, Darío Fernández-Morera, docteur de l’université de Harvard et professeur au département d’espagnol et de portugais de l’université Northwestern dans l’Illinois ou encore Rafael Sánchez Saus, professeur d’histoire médiévale à l’université de Cadix et membre de l’Académie royale hispano-américaine des sciences, des arts et des lettres. Seront aussi présents les professeurs Marie-Thérèse et Dominique Urvoy. Tous reviendront sur l’époque et déconstruiront le mythe du rayonnement culturel hispano-mauresque et de cette espèce d’âge d’or où les citoyens d’origine et de religion diverses cohabitaient dans la plus parfaite harmonie et ils s’attarderont sur la réalité du système répressif imposé par les autorités musulmanes lors de leur arrivée dans la Péninsule. Une leçon bien méritée 03/10/2019
Samedi 28 septembre dernier, au Music Hall de Cincinnati, la célèbre violoniste allemande Anne-Sophie Mutter interprétait le Concerto en ré majeur pour violon op. 61 de Beethoven , sous la direction de la sud-coréenne Eun Sun Kim à la tête de l'orchestre symphonique de cette ville de l’Ohio, le CSO. Au milieu du second mouvement, larghetto, la violoniste s'est subitement arrêtée de jouer et s’est dirigée vers une spectatrice, une jeune femme des tout premiers rangs qui filmait le concert avec son téléphone. Selon la critique du Cincinnati Business Courier, Anne-Sophie Mutter a dit "Ou je pars ou vous rangez votre téléphone". La spectatrice s’est levée et a répondu avec véhémence. Puis, Jonathan Martin président du CSO, l’a accompagnée hors de la salle, les spectateurs ont applaudi et quelques instants plus tard l’orchestre recommençait le deuxième mouvement du concerto.
Anne-Sophie Mutter se produisait pour la seconde fois de sa carrière au Cincinnati Music Hall, la première était en 2013. La saison 2019-2020 célèbre les 125 ans du CSO, ce qui donne lieu à des concerts prestigieux. Une grande voix s'est tue 02/10/2019
Celle de la soprano américaine Jessye Norman qui s’est éteinte lundi 30 septembre à New York à l’âge de 74 ans, elle a succombé aux suites d’une septicémie.
Elle était née le 15 septembre 1945 à Augusta, en Géorgie dans une famille de musiciens amateurs qui lui ont communiqué leur passion. Elle devait confesser plus tard qu’elle avait appris très jeune le piano "par amour du chant et le chant par amour de la vie". Elle se destinait à la médecine quand elle a entendu à la radio Rosa Ponselle et son existence a été transformée. Et la voix de contralto de Marian Anderson, première cantatrice noire à chanter au Met, fut aussi pour beaucoup dans ce changement d’orientation. Elle étudie à l’université Howard de Washington dont elle sort diplômée en 1967 et se perfectionne à Chicago auprès du baryton français Pierre Bernac, grand spécialiste de la mélodie. Elle découvre ainsi l’univers musical européen. En 1968, Jessye Norman obtient le premier prix au Concours international des radios allemandes et entre à la Deutsche Oper de Berlin. Elle y triomphe dans Elisabeth de Tannhäuser de Wagner. Les rôles s’enchaînent, chez Wagner, Mozart, Meyerbeer, Verdi, ou Strauss, à la Scala avec Aïda, à Covent Garden avec son inoubliable Cassandre des Troyens de Berlioz. A partir de ce moment, elle se fixera en Europe. En 1983, au Festival d’Aix-en-Provence avec sa Phèdre d’Hippolyte et Aricie de Rameau, mise en scène par Pier Luigi Pizzi, sous la direction de John Eliot Gardiner, elle conquiert un public fasciné par l’ampleur de sa voix et la majesté de son imposante présence. Sous la conduite des chefs les plus illustres, elle interprète les grands rôles du répertoire wagnérien. Partout elle impressionne par l’étendue de son répertoire couvrant de nombreuses époques avec les compositeurs les plus différents. Elle enregistre des lieder de Strauss, West Side Story ou la 2e Symphonie de Mahler. Elle précisera en 2010 "Je n'ai jamais chanté que des rôles qui me tenaient à cœur, qu'il s'agisse de rôles exposés, comme Carmen, ou de seconds rôles, comme Phèdre dans Hippolyte et Aricie. Ce sont, à chaque fois, des femmes de volonté et de caractère". A Paris, sa participation aux cérémonies du Bicentenaire de la Révolution la fait connaître du grand public qui n’a pas oublié son apparition sur la place de la Concorde dans une immense robe aux couleurs du drapeau français ni son interprétation de La Marseillaise de Berlioz. Par la suite, on la voit moins sur les les scènes d’opéras, elle se consacre davantage à la mélodie, au lied, au gospel et au jazz. Puis, elle reviendra à l’opéra, toujours avec le même succès accompagné d’interminables ovations quel que soit le chef ou le lieu. Ce qui a fait dire à Toni Morrison lors d’une soirée d’hommage à la cantatrice en 2014 "La beauté et le pouvoir, la singularité de la voix de Jessye Norman. Je ne me souviens pas d’autre chose de semblable". Et le prix Nobel de littérature 1993 de poursuivre "Je dois dire que parfois lorsque j’entends votre voix, cela brise mon cœur. Mais à chaque fois, lorsque j’entends votre voix, cela soigne mon âme". Jessye Norman laisse une impressionnante discographie, opéra naturellement mais aussi symphonies, messes, oratorios, lieder, mélodies, cantates et spirituals. La cantatrice a fondé à Augusta sa ville natale la "Jessye Norman School of the Arts" qui aide les jeunes artistes issus de familles défavorisées. En 2014 paraissaient ses mémoires,"Stand Up Straight and Sing!" ou dans la traduction française “Tiens-toi droite et chante!”. Ces mots étaient ceux de sa mère lorsqu’elle commençait l’étude du chant. C'est aussi l'expression de l'éducation stricte qu'elle a reçue et qui lui a permis de devenir la grande artiste que nous regrettons. Paul Badura-Skoda est mort 01/10/2019
Le grand pianiste autrichien s’est éteint le 25 septembre dernier à Vienne sa ville natale, à l’âge de 91 ans. Ses interprétations de Mozart, Beethoven ou Schubert restent dans les mémoires et pourront encore être entendues grâce à son abondante discographie, plus de 200 enregistrements. Il est le seul pianiste à avoir enregistré l’intégrale des sonates de Mozart, Beethoven et Schubert sur des pianos modernes et d’époque. Il aura aussi abordé le XXe siècle avec la création le 27 juin 1970 au Festival de Hollande, du 2e concerto pour piano du Suisse Frank Martin, dont il était le dédicataire, ainsi que de la "Fantaisie sur des rythmes flamencos" du même compositeur créée en 1974, dans le cadre des "Semaines internationales de musique de Lucerne".
Né dans la capitale autrichienne le 6 octobre 1927, il y avait suivi une formation de pianiste et de chef d’orchestre de 1945 à 1948. Avant de se rejoindre Lucerne où il se perfectionne auprès du Suisse Edwin Fischer dont il devient l’assistant, il y rencontre Alfred Brendel. Badura-Skoda ne s’intéresse pas qu’à la musique, la littérature et l’architecture le passionnent également. A Paris en 1949, il remporte le 3e prix du concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud. Remarqué par Wilhelm Furtwängler et Herbert von Karajan , il est invité à jouer à Vienne, et sa carrière commence vraiment. Ayant dû remplacer Edwin Fischer à Salzbourg en 1950, il devient immédiatement célèbre dans le monde entier et les tournées s’enchaînent sur tous les continents. Infatigable, en 1991, lors du bicentenaire de la mort de Mozart, il donne 191 concerts. Amoureux du Japon, il y fera de nombreux séjours. Il se produira en Union soviétique puis en Chine où il sera le premier pianiste occidental à se rendre. Pédagogue aussi bien que musicologue, il fut le professeur d’Anne Queffélec et de Jean-Marc Luisada entre autres. Il est aussi l'auteur d'ouvrages de référence dont "Les Sonates pour piano de Ludwig van Beethoven" en 1981, "L’Art de jouer Mozart au piano" en 1995, "L’Art de jouer Bach au clavier" en 1999 ou "Être musicien" en 2007. A l’occasion de son 90e anniversaire, Philipe Cassard déclarait "Ce qui me frappe, c'est le jaillissement continu des idées, le relief, la vie organique, (...) l'humanisme rayonnant dont Badura-Skoda emplit chacune de ses interprétations". En avril dernier, il jouait encore au Palais Lobkowitz de Prague et en mai 2019, il donna son dernier concert, à 4 mains, au Musikverein de Vienne avec Menahem Pressler son aîné de quatre ans... La petite-fille de Chaplin revient sur les origines de son grand-père 30/09/2019
L’actrice franco-américaine, Carmen Chaplin, fille de Michael, le fils aîné de Charlie, va réaliser un film "Charlie Chaplin, a Man of the World" où il sera question des racines tziganes de son grand-père. Le tournage de ce documentaire commencera au début de 2020. Elle y montrera notamment comment cet héritage dont il était très fier, a pu influencer son œuvre et l’aider à créer son célèbre personnage de Charlot.
Née le 27 juillet 1977 à Londres et lui étant mort le 25 décembre de la même année, Carmen Chaplin n’a pratiquement pas connu son grand-père. ce qui lui a donné envie d’en apprendre davantage sur ce côté peu connu de la vie de l’immense réalisateur. Selon la publication américaine Variety, elle se penche sur "une facette inédite du créateur de Charlot, un des personnages les plus iconiques de la culture populaire, en plongeant dans ses racines et son héritage gitans". La réalisatrice mêlera animation, extraits de films, séquences documentaires et interviews avec des artistes et les enfants de Chaplin. Quant aux compositions de ce musicien autodidacte, elles seront réorchestrées. Dans "My Autobiography" paru en 1964 et traduit sous le titre "Histoire de ma vie", Chaplin évoquait ses origines tziganes. Carmen Chaplin précise qu’il en avait parlé à son fils Michael et à ses autres enfants. Il n’a cependant jamais eu en main son certificat de naissance mais il gardait soigneusement dans son bureau, une lettre où il était mentionné qu’il était né dans une caravane du côté de Bimingham. Journées Paul Valéry à Sète 26/09/2019
Elles ont lieu les 27 - 28 - 29 septembre au musée Paul Valéry de Sète avec entre autres invités, Régis Debray et Jean-Marie Rouart de l'Académie française.
Ces Journées dont c’est la 9e édition réunissent, autour d’une facette de l'œuvre de l'écrivain, universitaires, spécialistes, poètes, comédiens et musiciens. Elles se déroulent sous le haut patronage de l'Académie française avec le partenariat des éditions Fata Morgana. Cette année, le thème en est "Valéry et les peintres". La légende familiale raconte qu’il a appris les rudiments de cet art sur le port de Sète où il vendait ses dessins aux marins. cela sera peut-être confirmé par Michel Jarrety, Jean-Marie Rouart ou Regis Debray… autour des petits-enfants de Paul Valéry, Martine Boivin-Champeaux, Vincent Rouart, des poètes, comédiens et musiciens présents. - Vendredi 27 septembre: ouverture des Journées Paul Valéry à 11h30 avec François Commeinhes maire de Sète. En présence des petits-enfants de Paul Valéry et de l’ensemble des invités. De 15 à 16h, Michel Jarrety, professeur de Littérature française à la Sorbonne, prononcera la conférence inaugurale "Valéry et les peintres". Valéry est passé de ses visites au Musée de Montpellier à la découverte de bien d’autres œuvres à Paris, et surtout à la connaissance de nombreux peintres, Degas Renoir ou Monet notamment. Il faut constater que s’il n’a jamais écrit sur eux, il a préfacé les catalogues des expositions Véronèse, Corot, Manet ou Berthe Morisot. Suivra la conférence de Bernard Vouilloux, professeur de Littérature française à la Sorbonne, "Les "digressions" de Valéry sur les peintres". - Samedi 28 septembre: conférence de Thomas Golsenne docteur en histoire de l’art, "L’informe et l’inspiration". Elle sera suivie par celle de Tsutomu Imai de la Société japonaise de langue et littérature francaises et du Centre japonais d'études valéryennes, "Portraits d’un grand artiste – de Léonard à Degas en passant par Corot". - Dimanche 29 septembre: conversation entre Régis Debray et Jean-Marie Rouart "Paul Valéry, amateur ou philosophe de l’art?". A noter que l’exposition "Marquet, la Méditerranée" qui se tient actuellement au Musée Paul Valéry est présentée jusqu'au 3 novembre prochain. Le Théâtre de l'Impasse à Nice rouvre ses portes 26/09/2019
Ce soir à 18h30 y aura lieu la soirée de présentation de la saison 2019-2020. Au programme, annonce des spectacles et événements de la saison qui sera suivie du cocktail de rentrée.
On peut déjà signaler le stage d'improvisation de Yoann Chabaud en octobre. Le cycle d'ateliers "les éphémères vocaux" animé par Marie-Pierre Foessel de la Cie de La Hulotte, en novembre, février et mai prochains. Des master class "Technique vocale du comédien" avec David Razon et Marie-Pierre Foessel de la Cie de la Hulotte fin février, fin avri prochains. L'heure du conte pour les petits et les grands. A noter pour ces jours-ci: les vendredi 27 et samedi 28 septembre à à 21h, et dimanche 29 à 16h "Un héritage presque parfait" d’Angélique Sutty, mise en scène de Patricia Soda. Avec Jeanne-Marie Magny, Christiane Lambertini, Martine Vandenboren, Agnès Mosso, Alisson Rizo. En octobre: "Histoires, la pièce improvisée" de Yoann Chabaud qui en est aussi le metteur en scène. Avec Yoann Chabaud et ses invités. Le jeudi 10 octobre à 19h, le vendredi 11 à 21h, le samedi 12 à 21h, de dimanche 13 à 17h. Et "Aventure sépharade" d'Alice Bismut qui en est aussi metteur en scène et interprète. La pièce a été à l'affiche d'Avignon Off 2019. Le samedi 26 octobre à 21h et le dimanche 27 à 16h. La salle ne pouvant accueillir qu'une cinquantaine de spectateurs, il est vivement recommandé de réserver assez tôt. Théâtre de l’Impasse 4, ruelle Saint André 06300 Vieux Nice www.theatre-impasse.fr Courriel:contact@theatreimpasse.fr : Tél. : 04 93 16 17 51 |
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