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Le 29 août 2016, une voiture piégée explose à Aden aux abords d'une école où étaient réunies de nouvelles recrues militaires. L'attentat a été rapidement revendiqué par l'État Islamique via son agent de propagande Amaq.
Il s'agit d'une des attaques les plus violentes depuis 2015, tuant 71 personnes et faisant état de plus de 98 blessés. Les recrues yéménites ciblées devaient notamment combattre les rebelles chiites et les groupes djihadistes sunnites du pays.
Depuis le début du conflit yéménite et la démission de son président Hadi en janvier 2015, le pays dresse un bilan de plus de 10.000 morts. Une estimation calculée par les Nations Unis qui pourrait lourdement s'allonger lorsque l'on sait que certaines régions du Yémen sont privées d'infrastructures médicales et que certains corps ne sont pas déclarés avant d'être inhumés.
Les enfants font partie des nombreuses victimes de ce conflit. Plusieurs fois épinglée par l'ONU, la coalition menée par l'Arabie saoudite (censée combattre les rebelles houtis et stopper leur avancer dans le sud du pays) a été, à plusieurs reprises, accusée d'avoir ciblé des hôpitaux ou des écoles menaçant directement la vie d'innocents. La dernière attaque remonte au 14 août 2016 où 10 enfants ont été tués au sein de leur école. "La situation au Yémen s’est montrée particulièrement préoccupante avec une multiplication par cinq du nombre d’enfants recrutés [pour participer aux combats] et six fois plus d’enfants tués et blessés par rapport à 2014" a exprimé le bureau Leila Zerrougui, la représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés de l’ONU.
La population civile est la première victime de la guerre au Yémen. Elle a amené au déplacement de plus de 3 millions de Yéménites et forcé à l'exil plus de 200.000 personnes. Sur 26 millions d'habitants, 14 millions d'entre eux ont besoin d'une aide alimentaire et sept millions souffrent de l'insécurité alimentaire, précise actuellement l'ONU.
Il s'agit d'une des attaques les plus violentes depuis 2015, tuant 71 personnes et faisant état de plus de 98 blessés. Les recrues yéménites ciblées devaient notamment combattre les rebelles chiites et les groupes djihadistes sunnites du pays.
Depuis le début du conflit yéménite et la démission de son président Hadi en janvier 2015, le pays dresse un bilan de plus de 10.000 morts. Une estimation calculée par les Nations Unis qui pourrait lourdement s'allonger lorsque l'on sait que certaines régions du Yémen sont privées d'infrastructures médicales et que certains corps ne sont pas déclarés avant d'être inhumés.
Les enfants font partie des nombreuses victimes de ce conflit. Plusieurs fois épinglée par l'ONU, la coalition menée par l'Arabie saoudite (censée combattre les rebelles houtis et stopper leur avancer dans le sud du pays) a été, à plusieurs reprises, accusée d'avoir ciblé des hôpitaux ou des écoles menaçant directement la vie d'innocents. La dernière attaque remonte au 14 août 2016 où 10 enfants ont été tués au sein de leur école. "La situation au Yémen s’est montrée particulièrement préoccupante avec une multiplication par cinq du nombre d’enfants recrutés [pour participer aux combats] et six fois plus d’enfants tués et blessés par rapport à 2014" a exprimé le bureau Leila Zerrougui, la représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés de l’ONU.
La population civile est la première victime de la guerre au Yémen. Elle a amené au déplacement de plus de 3 millions de Yéménites et forcé à l'exil plus de 200.000 personnes. Sur 26 millions d'habitants, 14 millions d'entre eux ont besoin d'une aide alimentaire et sept millions souffrent de l'insécurité alimentaire, précise actuellement l'ONU.