Air France Paris-Téhéran.mp3 (1.04 Mo)
En vue de la réouverture de la liaison Paris-Téhéran, suspendue depuis 2008 à la suite de sanctions internationales contre l'Iran, la direction d’Air France a diffusé une note interne obligeant le personnel navigant féminin à porter un pantalon ainsi qu'une veste ample et un foulard recouvrant les cheveux à la sortie de l’avion.
Les organisations syndicales ont demandé que les employées puissent refuser la mission sans que des sanctions sur les salaires ou parcours soient appliquées. Air France a rappelé que ce code vestimentaire est appliqué par toutes les compagnies qui effectuent cette liaison vers l'Iran, avant de promettre de trouver un compromis.
La compagnie aérienne a accepté la demande de plusieurs syndicats de mettre en place un système de volontariat sur la ligne Paris-Téhéran. Air France va instaurer "un dispositif d'exception" pour remplacer les hôtesses et femmes pilotes qui ne voudront pas effectuer la liaison Paris-Téhéran afin de ne pas être obligées de porter le voile à la descente de l'avion. Les hôtesses pourront ainsi refuser de faire partie du personnel navigant en cabine sur ces vols, sans conséquence sur leur salaire ou leur carrière.
La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a salué cette décision. "Ce système préserve les intérêts économiques de l'entreprise et la conformité aux lois du pays de destination tout en respectant la liberté de conscience du personnel navigant", a souligné la ministre.
Les organisations syndicales ont demandé que les employées puissent refuser la mission sans que des sanctions sur les salaires ou parcours soient appliquées. Air France a rappelé que ce code vestimentaire est appliqué par toutes les compagnies qui effectuent cette liaison vers l'Iran, avant de promettre de trouver un compromis.
La compagnie aérienne a accepté la demande de plusieurs syndicats de mettre en place un système de volontariat sur la ligne Paris-Téhéran. Air France va instaurer "un dispositif d'exception" pour remplacer les hôtesses et femmes pilotes qui ne voudront pas effectuer la liaison Paris-Téhéran afin de ne pas être obligées de porter le voile à la descente de l'avion. Les hôtesses pourront ainsi refuser de faire partie du personnel navigant en cabine sur ces vols, sans conséquence sur leur salaire ou leur carrière.
La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a salué cette décision. "Ce système préserve les intérêts économiques de l'entreprise et la conformité aux lois du pays de destination tout en respectant la liberté de conscience du personnel navigant", a souligné la ministre.