Dans son intervention, Margot Wallström a estimé qu'il "n'y avait aucun doute sur le fait que le Conseil a adopté des résolutions historiques pour combattre le fléau des violences sexuelles liées aux conflits" dont la plus importante est la résolution 1960 de décembre dernier, laquelle "marque un engagement politique d'utiliser tous les outils dont dispose le Conseil de sécurité pour assurer la prévention des viols atroces en temps de guerre". Toutefois, elle a posé la question concernant la portée de ces résolutions dans le quotidien des victimes : "qu'est ce que les résolutions veulent dire, tout de suite, maintenant, pour les femmes en Libye ?" La résolution 1970, à laquelle elle a fait allusion, a été adoptée en mars pour permettre la protection des civils libyens visés par le régime du Colonel Kadhafi. "Lorsque la situation politique et sécuritaire se détériore dans un pays, les violences sexuelles font partie du répertoire de la répression."
Elle a également évoqué une autre résolution adoptée en mars, pour imposer des sanctions internationales au président sortant Laurent Gbagbo et à son entourage en Côte d'Ivoire, dans laquelle les violences sexuelles sont mentionnées.
Margot Wallström a évoqué ses récentes visites dans plusieurs pays d'Afrique, comme la République démocratique du Congo (RDC) ou l'Angola, et elle a salué les condamnations de plusieurs hauts gradés de l'armée nationale congolaise responsables de viols.
"Nos efforts pour maintenir la sécurité internationale ne seront pas entiers s'ils n'incluent pas ceux destinés à mettre fin aux violences sexuelles avant qu'elles ne commencent. (...) Il est essentiel que tous les auteurs soient poursuivis systématiquement et sans relâche, afin d'augmenter le prix à payer pour avoir commis, commandé ou toléré des violences sexuelles, et ainsi dissuader les autres.
Elle a également évoqué une autre résolution adoptée en mars, pour imposer des sanctions internationales au président sortant Laurent Gbagbo et à son entourage en Côte d'Ivoire, dans laquelle les violences sexuelles sont mentionnées.
Margot Wallström a évoqué ses récentes visites dans plusieurs pays d'Afrique, comme la République démocratique du Congo (RDC) ou l'Angola, et elle a salué les condamnations de plusieurs hauts gradés de l'armée nationale congolaise responsables de viols.
"Nos efforts pour maintenir la sécurité internationale ne seront pas entiers s'ils n'incluent pas ceux destinés à mettre fin aux violences sexuelles avant qu'elles ne commencent. (...) Il est essentiel que tous les auteurs soient poursuivis systématiquement et sans relâche, afin d'augmenter le prix à payer pour avoir commis, commandé ou toléré des violences sexuelles, et ainsi dissuader les autres.