Reprise des pourparlers à Genève
Le conflit syrien a fait plus 310.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés depuis mars 2011. Image du domaine public.
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Alors qu'il s'apprête à clôturer son quinquennat, François Hollande a appelé le 12 janvier 2017 à une reprise rapide des négociations sur le conflit en Syrie. Sous l'égide des Nations unies réunissant l'ensemble des parties prenantes, exit les groupes "fondamentalistes" et "extrémistes", le chef de l’État français a rappelé que "les paramètres sont déjà posés" et qu'il s'agit "d'agir dans le cadre de Genève" fixé dès 2012.
A l'approche des négociations de paix parrainées par la Russie, la Turquie et l'Iran le 23 janvier 2017 à Astana, capitale du Kazakhstan, François Hollande a rappelé que le président syrien, "Bachar Al-Assad ne pouvait être la solution du problème dont il était la cause". Il a néanmoins affirmé "qu'une transition politique en Syrie était nécessaire et qu'elle impliquait de n'écarter aucun acteur de la région et de parler à tous, y compris le régime". C'est ainsi que les pourparlers inter-syriens reprendront le 8 février 2017 à Genève sous l'égide de l'ONU.
Ces nouveaux rendez-vous s'inscrivent dans une lignée de précédentes discussions inter-syriennes ayant tenté de régler le conflit. Après plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés depuis mars 2011, l'initiale contestation pacifique transformée en rébellion armée sous la répression du régime est aujourd'hui rejointe par des groupes terroristes.
A l'approche des négociations de paix parrainées par la Russie, la Turquie et l'Iran le 23 janvier 2017 à Astana, capitale du Kazakhstan, François Hollande a rappelé que le président syrien, "Bachar Al-Assad ne pouvait être la solution du problème dont il était la cause". Il a néanmoins affirmé "qu'une transition politique en Syrie était nécessaire et qu'elle impliquait de n'écarter aucun acteur de la région et de parler à tous, y compris le régime". C'est ainsi que les pourparlers inter-syriens reprendront le 8 février 2017 à Genève sous l'égide de l'ONU.
Ces nouveaux rendez-vous s'inscrivent dans une lignée de précédentes discussions inter-syriennes ayant tenté de régler le conflit. Après plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés depuis mars 2011, l'initiale contestation pacifique transformée en rébellion armée sous la répression du régime est aujourd'hui rejointe par des groupes terroristes.