Tourisme: moteur économique au ralenti
Le passage de l'ouragan sur l'île de Saint-Martin. Photo publiée par @earth_need_u sur Instagram le 9 novembre 2017
Ouragan Irma.mp3 (1.99 Mo)
Dans un rapport à l’AFP, la Chambre des comptes souligne que la collectivité de Saint-Martin était dans une très mauvaise passe financière avant le passage d'Irma, le cyclone dévastateur de 2017. Alors que le moteur économique de l’île vit à 95% du tourisme et sachant que la majorité des hôtels et des restaurants sont situés sur le littoral, l’ouragan Irma a touché en plein fouet l’économie du territoire.
Après avoir connu des heures sombres, l’économie se relève doucement. En effet, la reconstruction met du temps sachant que les professionnels comme les particuliers ont dû attendre les indemnisations des assurances. Pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy, le coût total des dommages assurés est estimé à deux milliards d’euros par les compagnies d’assurances. "Le territoire a une belle notoriété, et un lien affectif avec sa clientèle, constituée à 70-80% de Nord-Américains", déclare le président de l’association des hôteliers de Saint Martin, Patrick Seguin avant d’ajouter: "Les touristes qui auront le culot de venir quand la saison reprendra pleinement en décembre vont avoir des plages paradisiaques des Caraïbes pour eux tous seuls". Pour ce qui est de l’accueil des touristes, l'aéroport international de Juliana, dans la partie néerlandaise de l’île, a été gravement endommagé par l'ouragan et sera pleinement opérationnel "fin 2019, début 2020". Depuis cette catastrophe naturelle, la partie française et néerlandaise se sont alliés pour coopérer ensemble après s’être longuement concurrencé pour attirer les touristes.
Après avoir connu des heures sombres, l’économie se relève doucement. En effet, la reconstruction met du temps sachant que les professionnels comme les particuliers ont dû attendre les indemnisations des assurances. Pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy, le coût total des dommages assurés est estimé à deux milliards d’euros par les compagnies d’assurances. "Le territoire a une belle notoriété, et un lien affectif avec sa clientèle, constituée à 70-80% de Nord-Américains", déclare le président de l’association des hôteliers de Saint Martin, Patrick Seguin avant d’ajouter: "Les touristes qui auront le culot de venir quand la saison reprendra pleinement en décembre vont avoir des plages paradisiaques des Caraïbes pour eux tous seuls". Pour ce qui est de l’accueil des touristes, l'aéroport international de Juliana, dans la partie néerlandaise de l’île, a été gravement endommagé par l'ouragan et sera pleinement opérationnel "fin 2019, début 2020". Depuis cette catastrophe naturelle, la partie française et néerlandaise se sont alliés pour coopérer ensemble après s’être longuement concurrencé pour attirer les touristes.
L’éducation fortement perturbée
Un an après le passage de l’ouragan, alors que la rentrée scolaire a débuté, les conditions de l’enseignement restent perturbées. En effet, les établissements scolaires portent encore les stigmates de la catastrophe. Dans une lettre ouverte à Matignon plus d’une centaine d’enseignants et parents dénoncent une situation dramatique: "Les conditions d’enseignement sont scandaleuses, anormales et indignes de la République. (…) Parents, élèves et enseignants n’ont plus l’énergie de l’urgence qui leur a permis de les supporter pendant un an". D’après Le Monde, Saint-Martin compte plus de 7.100 élèves du premier et second degré dont 20% sont partis en métropole ou en Guadeloupe ainsi que le départ de 800 enseignants environ.
L’insécurité sociale encore présente
Après Irma, l’île a connu une série de pillages plongeant les habitants dans un climat d’insécurité. Le lieutenant-colonel Sébastien Manzoni, qui dirige plus de 200 gendarmes présents sur l’île déclare que "300 perquisitions ont été réalisé et 184 procédures ouvertes". Selon les chiffres de ses services, le lieutenant-colonel se veut optimiste face au recul de cette insécurité qui reste malgré tout encore palpable sur l’île.
Une reconstruction sous pression
Le 29 septembre 2018, Emmanuel Macron s’est rendu dans la zone la plus défavorisée de l’île dans le quartier d’Orléans qui a fortement souffert des vents d’Irma. Il a pris le temps d’aller à la rencontre de la population locale mais aussi des associations en charge du travail social et de la reconstruction. Le président français ne manquait pas de dénoncer la lenteur de l’avancée de la reconstruction principalement en ce qui concerne les logements sociaux. Selon le bilan officiel du gouvernement français, 95% du bâti ont été endommagés 20% des maisons et des infrastructures publiques (préfecture, établissements scolaires, médiathèque, Ehpad…) ont été totalement détruites.
Enfin, les problématiques environnementales dont les bouleversements climatiques touchent principalement les îles comme Saint-Martin doit apprendre à vivre avec ces nouveaux phénomènes.
Enfin, les problématiques environnementales dont les bouleversements climatiques touchent principalement les îles comme Saint-Martin doit apprendre à vivre avec ces nouveaux phénomènes.