Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme en profite pour promouvoir la participation de tous, y compris des femmes aux processus de transition politique. Il entend reconnaître ainsi le courage des acteurs aux différents niveaux de décision à l'échelle communautaire, régionale et nationale. Il souligne la nécessité d'inclure la voix des populations et de veiller à ne pas exclure les plus défavorisés, en veillant à ce que tout un chacun puisse faire entendre ses points de vue et inquiétudes.
Dans ce contexte, le respect de tous les droits d'expression, d'assemblée, mais aussi de pouvoir utiliser les médias sociaux pour faire passer les messages, et en fin de compte, faire respecter la liberté d'expression.
En vidéo, la déclaration de Navi Pillay, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, enregistrée pour la Journée des droits de l'homme qui a eu lieu le 10 décembre 2012
Ci-dessous en audio, Ben Majerkodunmi, Chef de l'Unité intergouvernementale et de la sensibilisation au sein du Bureau de liaison du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme auprès de l'ONU New York (propos recueillis par Jérôme Longué) ainsi que le Bilan de l’année 2012
Dans ce contexte, le respect de tous les droits d'expression, d'assemblée, mais aussi de pouvoir utiliser les médias sociaux pour faire passer les messages, et en fin de compte, faire respecter la liberté d'expression.
En vidéo, la déclaration de Navi Pillay, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, enregistrée pour la Journée des droits de l'homme qui a eu lieu le 10 décembre 2012
Ci-dessous en audio, Ben Majerkodunmi, Chef de l'Unité intergouvernementale et de la sensibilisation au sein du Bureau de liaison du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme auprès de l'ONU New York (propos recueillis par Jérôme Longué) ainsi que le Bilan de l’année 2012
Bilan de l’année 2012
2012, le changement climatique a fait la une de l'actualité: les pays ont lutté entre troubles et transitions, mettant les Nations Unies à l'épreuve, pour négocier la paix et définir "l'avenir que nous voulons" pour tous.
En Syrie, la spirale de la violence est devenue incontrôlable. Les combats et les violations des droits de l'homme commises par le gouvernement et les groupes d'opposition ont fait, selon certaines estimations, plus de 40.000 morts et contraint des centaines de milliers de personnes à fuir.
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon: "Nous devons faire cesser la violence et le trafic d'armes entre les deux camps et entamer dès que possible une transition menée par la Syrie". Le Conseil de sécurité n'a pu s'entendre sur des mesures pour arrêter le bain de sang.
La Secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton: "La communauté internationale devrait déclarer d'une seule voix, sans hésitation ou mise en garde, que les meurtres de Syriens innocents doivent cesser et qu'une transition politique doit commencer".
Mais certains ont appelé à la prudence. Le Ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov: "Il ne fait aucun doute que les autorités syriennes portent une énorme part de responsabilité dans cette situation, mais il ne faut pas ignorer non plus que depuis longtemps elles combattent, non pas des hommes non armés, mais des forces telles que l'Armée syrienne libre et des groupes extrémistes, dont Al-Qaïda".
L'Ambassadeur de Syrie à l'ONU Bachar al-Ja'afari: "Les mêmes pays sapent la souveraineté de mon pays en encourageant le terrorisme et en fournissant toutes sortes de soutien logistique et politique aux groupes armés en Syrie."
Kofi Annan, l'Envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe, puis Lakhdar Brahimi, ont présenté des plans pour mettre fin à la violence et engager un dialogue ouvert, mais les différentes parties syriennes ont échoué à mettre un terme au conflit.
Le Conseil de sécurité a envoyé 300 observateurs non armés pour enquêter sur les massacres présumés et autres violations des droits de l'homme ainsi que surveiller un cessez-le feu qui ne s'est jamais vraiment matérialisé.
Alors que les violences continuent, les besoins humanitaires ne cessent de s'intensifier en Syrie et aux environs. Le Programme alimentaire mondial a augmenté ses activités afin de nourrir 1,5 million de personnes dans le pays.
A Gaza, un nouveau cycle de violence a éclaté après des mois d'impasse des négociations entre les Palestiniens et Israël. Le Secrétaire général Ban Ki-moon, s'est rendu dans la région pour appeler personnellement à un cessez-le-feu. Fin novembre, une grande majorité d'États Membres ont approuvé une résolution de l'Assemblée générale qui accorde à la Palestine le statut d’État observateur non membre à l'ONU.
La Libye a connu ses premières élections libres et transparentes depuis un demi-siècle. Le Programme des Nations Unies pour le développement a aidé à la mise en place des isoloirs et des urnes, tandis que le Programme d'action anti-mines de l'ONU a éliminé 180.000 explosifs dans tout le pays afin de créer la stabilité et empêcher la contrebande d'armes dans la région.
Instabilité et troubles dans la région du Mali. Après un coup d’État militaire qui a renversé le gouvernement, les djihadistes islamiques ont profité du vide du pouvoir pour occuper le nord du pays. Les réfugiés ont afflué dans la région du Sahel qui souffre de la sécheresse et de pauvreté généralisée. L'Union africaine a exhorté le Conseil de sécurité à approuver l'intervention militaire pour libérer le nord du Mali des extrémistes.
L'Observateur permanent de l'Union africaine Antonio Tété: "Le Mali est à la croisée des chemins. Le temps est le facteur essentiel. Nous devons agir vite et envoyer un message clair et fort (sur la détermination de la communauté internationale et le soutien aux efforts menés par les Africains.)"
Dans la partie est de la République démocratique du Congo, la reprise des combats entre les forces gouvernementales et les troupes rebelles a fait deux millions de déplacés et exposé un million d'enfants vulnérables à des risques encore plus grands. Alors que les soldats rebelles ont progressé en direction de la ville de Goma à la fin du mois de novembre, la mission de paix de l'ONU a déployé des hélicoptères d'attaque pour aider l'armée nationale à protéger les civils des violences.
Un premier anniversaire pour le Soudan du Sud alors que les efforts diplomatiques du Conseil de sécurité de l'ONU aident à apaiser les tensions avec le Soudan voisin sur les questions non résolues telles que ses frontières et la production de pétrole. L'Ambassadrice américaine Susan Rice: "Les accords qui ont été signés la semaine dernière à Addis sur les questions de sécurité, du pétrole, des finances, de la nationalité et du commerce sont très importants et potentiellement historiques".
Préoccupations nucléaires concernant l'Iran alors que les dirigeants mondiaux continuent de s'interroger sur le programme d'enrichissement d'uranium du pays. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu: "Une ligne rouge devrait être tracée exactement ici, avant que l'Iran n'achève la seconde étape d'enrichissement nucléaire nécessaire pour faire une bombe". L'Iran a insisté sur la nature pacifique de son programme nucléaire et le Président Ahmadinejad a accusé l'Assemblée générale de jouer un double jeu: "L'ONU qui a été créée dans le but de promouvoir la justice et de rétablir les droits universels a été en fait été engloutie par la discrimination en préparant un terrain fertile pour étayer la domination de quelques pays puissants".
La lauréate du prix Nobel de la paix et la militante de la démocratie, Aung San Suu Kyi du Myanmar, a été reçue en héros à l'ONU à Genève et à New York. Élue au Parlement après des années d'assignation à résidence, elle a invité l'aide internationale à bâtir un avenir meilleur pour son pays: "Si nous voulons tous atteindre une véritable démocratie en Birmanie, nous devons travailler ensemble".
2012 - Des tempêtes et des phénomènes climatiques extrêmes ont laissé des pays ravagés à travers la planète - un rappel brutal que la menace du changement climatique est une réalité. L'action sur le changement climatique a été un sujet principal du sommet Rio+20 de l'ONU au Brésil, où 40.000 personnes se sont retrouvées pour discuter des stratégies de développement pour le 21e siècle. "La planète est sur une route dangereuse. Nous ne pouvons pas continuer à consommer et à bâtir notre prospérité au détriment des pauvres de ce monde et de l'environnement mondial. Mon message aux dirigeants du monde est clair: le développement durable est une idée qu'il est temps de mettre en œuvre".
Lors du sommet, 191 pays se sont mis d'accord sur un document final intitulé "L'avenir que nous voulons". Un futur qui a déjà commencé en Indonésie, où le projet de l'ONU "Les étudiants passent au vert" motive les élèves de tout le pays à faire de la protection de l'environnement une priorité. "Nous devons changer notre état d'esprit. Si les adolescents sont familiarisés avec les problématiques, nous pourrions dans le futur maintenir l'engagement envers l'environnement".
Les jeunes à travers toute la planète contribuent aux changements. Mais personne autant que la plus jeune et sans doute la plus grande héroïne de l'année Malala Yousafzai, une jeune Pakistanaise de 15 ans, qui a survécu à une tentative d'assassinat perpétrée par des talibans armés, qui l'ont accusée de promouvoir l'éducation des filles. "Les terroristes nous ont montré ce qui les effraient le plus: une fille avec un livre".
2012 restera dans les mémoires comme une année complexe et difficile pour l'ONU. Les conflits, la pauvreté, les catastrophes naturelles, le terrorisme et les violations des droits de l'homme continuent d'accabler l'humanité. Les Nations Unies restent le forum mondial pour discuter et résoudre certains des problèmes les plus complexes du monde.
En Syrie, la spirale de la violence est devenue incontrôlable. Les combats et les violations des droits de l'homme commises par le gouvernement et les groupes d'opposition ont fait, selon certaines estimations, plus de 40.000 morts et contraint des centaines de milliers de personnes à fuir.
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon: "Nous devons faire cesser la violence et le trafic d'armes entre les deux camps et entamer dès que possible une transition menée par la Syrie". Le Conseil de sécurité n'a pu s'entendre sur des mesures pour arrêter le bain de sang.
La Secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton: "La communauté internationale devrait déclarer d'une seule voix, sans hésitation ou mise en garde, que les meurtres de Syriens innocents doivent cesser et qu'une transition politique doit commencer".
Mais certains ont appelé à la prudence. Le Ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov: "Il ne fait aucun doute que les autorités syriennes portent une énorme part de responsabilité dans cette situation, mais il ne faut pas ignorer non plus que depuis longtemps elles combattent, non pas des hommes non armés, mais des forces telles que l'Armée syrienne libre et des groupes extrémistes, dont Al-Qaïda".
L'Ambassadeur de Syrie à l'ONU Bachar al-Ja'afari: "Les mêmes pays sapent la souveraineté de mon pays en encourageant le terrorisme et en fournissant toutes sortes de soutien logistique et politique aux groupes armés en Syrie."
Kofi Annan, l'Envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe, puis Lakhdar Brahimi, ont présenté des plans pour mettre fin à la violence et engager un dialogue ouvert, mais les différentes parties syriennes ont échoué à mettre un terme au conflit.
Le Conseil de sécurité a envoyé 300 observateurs non armés pour enquêter sur les massacres présumés et autres violations des droits de l'homme ainsi que surveiller un cessez-le feu qui ne s'est jamais vraiment matérialisé.
Alors que les violences continuent, les besoins humanitaires ne cessent de s'intensifier en Syrie et aux environs. Le Programme alimentaire mondial a augmenté ses activités afin de nourrir 1,5 million de personnes dans le pays.
A Gaza, un nouveau cycle de violence a éclaté après des mois d'impasse des négociations entre les Palestiniens et Israël. Le Secrétaire général Ban Ki-moon, s'est rendu dans la région pour appeler personnellement à un cessez-le-feu. Fin novembre, une grande majorité d'États Membres ont approuvé une résolution de l'Assemblée générale qui accorde à la Palestine le statut d’État observateur non membre à l'ONU.
La Libye a connu ses premières élections libres et transparentes depuis un demi-siècle. Le Programme des Nations Unies pour le développement a aidé à la mise en place des isoloirs et des urnes, tandis que le Programme d'action anti-mines de l'ONU a éliminé 180.000 explosifs dans tout le pays afin de créer la stabilité et empêcher la contrebande d'armes dans la région.
Instabilité et troubles dans la région du Mali. Après un coup d’État militaire qui a renversé le gouvernement, les djihadistes islamiques ont profité du vide du pouvoir pour occuper le nord du pays. Les réfugiés ont afflué dans la région du Sahel qui souffre de la sécheresse et de pauvreté généralisée. L'Union africaine a exhorté le Conseil de sécurité à approuver l'intervention militaire pour libérer le nord du Mali des extrémistes.
L'Observateur permanent de l'Union africaine Antonio Tété: "Le Mali est à la croisée des chemins. Le temps est le facteur essentiel. Nous devons agir vite et envoyer un message clair et fort (sur la détermination de la communauté internationale et le soutien aux efforts menés par les Africains.)"
Dans la partie est de la République démocratique du Congo, la reprise des combats entre les forces gouvernementales et les troupes rebelles a fait deux millions de déplacés et exposé un million d'enfants vulnérables à des risques encore plus grands. Alors que les soldats rebelles ont progressé en direction de la ville de Goma à la fin du mois de novembre, la mission de paix de l'ONU a déployé des hélicoptères d'attaque pour aider l'armée nationale à protéger les civils des violences.
Un premier anniversaire pour le Soudan du Sud alors que les efforts diplomatiques du Conseil de sécurité de l'ONU aident à apaiser les tensions avec le Soudan voisin sur les questions non résolues telles que ses frontières et la production de pétrole. L'Ambassadrice américaine Susan Rice: "Les accords qui ont été signés la semaine dernière à Addis sur les questions de sécurité, du pétrole, des finances, de la nationalité et du commerce sont très importants et potentiellement historiques".
Préoccupations nucléaires concernant l'Iran alors que les dirigeants mondiaux continuent de s'interroger sur le programme d'enrichissement d'uranium du pays. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu: "Une ligne rouge devrait être tracée exactement ici, avant que l'Iran n'achève la seconde étape d'enrichissement nucléaire nécessaire pour faire une bombe". L'Iran a insisté sur la nature pacifique de son programme nucléaire et le Président Ahmadinejad a accusé l'Assemblée générale de jouer un double jeu: "L'ONU qui a été créée dans le but de promouvoir la justice et de rétablir les droits universels a été en fait été engloutie par la discrimination en préparant un terrain fertile pour étayer la domination de quelques pays puissants".
La lauréate du prix Nobel de la paix et la militante de la démocratie, Aung San Suu Kyi du Myanmar, a été reçue en héros à l'ONU à Genève et à New York. Élue au Parlement après des années d'assignation à résidence, elle a invité l'aide internationale à bâtir un avenir meilleur pour son pays: "Si nous voulons tous atteindre une véritable démocratie en Birmanie, nous devons travailler ensemble".
2012 - Des tempêtes et des phénomènes climatiques extrêmes ont laissé des pays ravagés à travers la planète - un rappel brutal que la menace du changement climatique est une réalité. L'action sur le changement climatique a été un sujet principal du sommet Rio+20 de l'ONU au Brésil, où 40.000 personnes se sont retrouvées pour discuter des stratégies de développement pour le 21e siècle. "La planète est sur une route dangereuse. Nous ne pouvons pas continuer à consommer et à bâtir notre prospérité au détriment des pauvres de ce monde et de l'environnement mondial. Mon message aux dirigeants du monde est clair: le développement durable est une idée qu'il est temps de mettre en œuvre".
Lors du sommet, 191 pays se sont mis d'accord sur un document final intitulé "L'avenir que nous voulons". Un futur qui a déjà commencé en Indonésie, où le projet de l'ONU "Les étudiants passent au vert" motive les élèves de tout le pays à faire de la protection de l'environnement une priorité. "Nous devons changer notre état d'esprit. Si les adolescents sont familiarisés avec les problématiques, nous pourrions dans le futur maintenir l'engagement envers l'environnement".
Les jeunes à travers toute la planète contribuent aux changements. Mais personne autant que la plus jeune et sans doute la plus grande héroïne de l'année Malala Yousafzai, une jeune Pakistanaise de 15 ans, qui a survécu à une tentative d'assassinat perpétrée par des talibans armés, qui l'ont accusée de promouvoir l'éducation des filles. "Les terroristes nous ont montré ce qui les effraient le plus: une fille avec un livre".
2012 restera dans les mémoires comme une année complexe et difficile pour l'ONU. Les conflits, la pauvreté, les catastrophes naturelles, le terrorisme et les violations des droits de l'homme continuent d'accabler l'humanité. Les Nations Unies restent le forum mondial pour discuter et résoudre certains des problèmes les plus complexes du monde.