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La mondialisation dérégulée, le terrorisme et les conflits au Proche-Orient sont une partie des raisons du repli sur soit actuel des pays européens, même si tous ne traitent pas la problématique migratoire de la même façon.
La question qui se pose alors réside à savoir si en fermant les frontières, en limitant plus drastiquement l’entrée sur le territoire européen des étrangers ou en précarisant les exilés, les habitants de l’Union seront davantage protégés.
On peut aussi s’interroger sur les atteintes aux droits de l’homme, particulièrement concernant les effets de la nouvelle loi asile immigration. À cette dernière question la réponse semble claire. Le respect des droits et des libertés fondamentales seraient menacés d’une façon ou d’une autre d’après les représentants de plusieurs institutions: la Commission nationale consultative des droits de l'homme, la Cour nationale du droit d'asile, l'Office français des réfugiés et apatrides. Il en est de même pour le Défenseur des droits ainsi que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.
À y regarder de près, limiter les flux des extra-européens dans l’Union ou fermer les frontières ne nous protégeraient pas plus sur un plan sécuritaire, comme sur un plan économique, ni même identitaire.
Effectivement, malheureusement les terroristes n’ont pas besoin de venir d’autre part pour agir sur nos territoires. De plus, même si ça semble être une évidence ou naïf, l’amélioration de la considération ainsi que l’ouverture entre les peuples sont sources plus de paix que de conflits. La régulation économique qui nous sécuriserait véritablement devrait d’abord passer par un changement de modèle et de pratique, à la fois plus écologique et plus égalitaire. La France et l’Europe peuvent, s’ils le souhaitent, l’impulser sans fermer les frontières, bien au contraire. D’une façon générale, les observations ne démontrent pas un aspect négatif de l’immigration sur l’économie ou sur l’emploi, ni même un grand remplacement possible qui verrait, prochainement, la culture européenne disparaître au profit d’une autre culture étrangère. Enfin une éventuelle limitation ou fermeture des frontières à l’intérieur même de l’Union européenne feraient d’abord perdre de la force et de la dynamique aux pays membres eux-mêmes.
Alors, quelle solution? Et pourquoi pas une approche inverse des propositions de la plupart des gouvernants actuels? Au lieu de limiter les flux des populations étrangères, faire le choix de les faciliter pour créer du mouvement.
Cette politique mènerait les migrants à être plus mobile. Ils pourraient venir plus facilement sur le continent pour un moment, mais aussi repartir plus facilement car libre de leur déplacement. Bien sûr, cette démarche devra être pensée profondément dans tout ce qu’elle peut soulever comme questions que ce soit dans le domaine du travail, de l’accompagnement ou de la sécurité. Car fluidifier ne veut pas dire ne pas contrôler et ne pas réguler, bien au contraire.
Nous nous devons de prendre conscience que le réchauffement climatique et la détérioration de la biodiversité déclenchent des flux migratoires qui seront sûrement de plus en plus importants. Si dans l’avenir l’Europe ne sera peut-être pas toujours la première destination des migrants sur la planète, on peut penser qu’elle restera néanmoins une destination très recherchée. Vouloir le refuser et continuer à vouloir se fermer favorisera davantage de tensions et d’insécurité dans le monde avec des répercussions inévitables même au sein de l’Europe.
La question qui se pose alors réside à savoir si en fermant les frontières, en limitant plus drastiquement l’entrée sur le territoire européen des étrangers ou en précarisant les exilés, les habitants de l’Union seront davantage protégés.
On peut aussi s’interroger sur les atteintes aux droits de l’homme, particulièrement concernant les effets de la nouvelle loi asile immigration. À cette dernière question la réponse semble claire. Le respect des droits et des libertés fondamentales seraient menacés d’une façon ou d’une autre d’après les représentants de plusieurs institutions: la Commission nationale consultative des droits de l'homme, la Cour nationale du droit d'asile, l'Office français des réfugiés et apatrides. Il en est de même pour le Défenseur des droits ainsi que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté.
À y regarder de près, limiter les flux des extra-européens dans l’Union ou fermer les frontières ne nous protégeraient pas plus sur un plan sécuritaire, comme sur un plan économique, ni même identitaire.
Effectivement, malheureusement les terroristes n’ont pas besoin de venir d’autre part pour agir sur nos territoires. De plus, même si ça semble être une évidence ou naïf, l’amélioration de la considération ainsi que l’ouverture entre les peuples sont sources plus de paix que de conflits. La régulation économique qui nous sécuriserait véritablement devrait d’abord passer par un changement de modèle et de pratique, à la fois plus écologique et plus égalitaire. La France et l’Europe peuvent, s’ils le souhaitent, l’impulser sans fermer les frontières, bien au contraire. D’une façon générale, les observations ne démontrent pas un aspect négatif de l’immigration sur l’économie ou sur l’emploi, ni même un grand remplacement possible qui verrait, prochainement, la culture européenne disparaître au profit d’une autre culture étrangère. Enfin une éventuelle limitation ou fermeture des frontières à l’intérieur même de l’Union européenne feraient d’abord perdre de la force et de la dynamique aux pays membres eux-mêmes.
Alors, quelle solution? Et pourquoi pas une approche inverse des propositions de la plupart des gouvernants actuels? Au lieu de limiter les flux des populations étrangères, faire le choix de les faciliter pour créer du mouvement.
Cette politique mènerait les migrants à être plus mobile. Ils pourraient venir plus facilement sur le continent pour un moment, mais aussi repartir plus facilement car libre de leur déplacement. Bien sûr, cette démarche devra être pensée profondément dans tout ce qu’elle peut soulever comme questions que ce soit dans le domaine du travail, de l’accompagnement ou de la sécurité. Car fluidifier ne veut pas dire ne pas contrôler et ne pas réguler, bien au contraire.
Nous nous devons de prendre conscience que le réchauffement climatique et la détérioration de la biodiversité déclenchent des flux migratoires qui seront sûrement de plus en plus importants. Si dans l’avenir l’Europe ne sera peut-être pas toujours la première destination des migrants sur la planète, on peut penser qu’elle restera néanmoins une destination très recherchée. Vouloir le refuser et continuer à vouloir se fermer favorisera davantage de tensions et d’insécurité dans le monde avec des répercussions inévitables même au sein de l’Europe.