Avec sa liste "Notre passion c'est Châlons", Rudy Namur est sur tous les fronts © Notre passion c'est Châlons
Châtain foncé aux yeux marrons, rasé de près, à la silhouette élancée d’environ un mètre quatre-vingt... Rudy Namur vêtu d’un costume noir nous accueille dans son local de campagne situé au 18 rue Croix des Teinturiers à Châlons-en-Champagne.
"Pour un Châlons plus vert, plus juste et plus fier !"
Un slogan qui marque les esprits © photo de couverture de la page Facebook de la liste Notre passion c'est Châlons
Podcast Journal : Vous nous recevez aujourd’hui dans votre local de campagne, situé au 18 rue Croix des Teinturiers, en plein centre ville. Ce lieu est-il stratégique pour vous ?
Rudy Namur : "C’est surtout une orientation qui va avec nos convictions : redensifier le centre ville, remettre de la vie en centre ville donc c’était logique de venir s’implanter ici, dans une boutique qui était fermée depuis un certain temps. Aujourd’hui, nous sommes visibles et accessibles pour tous parce que c’est bien cela l’objet d’une permanence de campagne. Nous sommes présents pour accueillir la population pour échanger et discuter avec elle".
Podcast Journal : Justement, nous parlons de la population châlonnaise. Cela fait 25 ans que la Ville de Châlons est dirigée par le parti de droite. Aujourd’hui, avec votre liste "Notre passion c’est Châlons", vous proposez de donner un nouveau souffle à Châlons. Vous parlez même d’un Châlons ambitieux autour de deux préalables qui sont la sécurité et la gestion financière, basées sur quatre piliers différents. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Rudy Namur : "Effectivement, nous souhaitons faire de Châlons, une ville plus verte, plus juste et plus fière autour de quatre piliers : la Ville en transition écologique, économique, démocratique et sociale car il y a urgence... urgence écologique et économique sur le territoire. La prise de parole n’existe pas vraiment et nous avons aussi une urgence sociale. Tous ces piliers sont des priorités pour notre projet mais si nous ne mettons pas en oeuvre les deux préalables que vous venez de citer, nous n’arriverons pas à rendre possible cette transition nécessaire pour la Ville. Quand je parle de sécurité, je parle de mettre en place une brigade canine pour favoriser la prévention. Je souhaite instaurer le rappel à l’ordre des jeunes ou tout simplement organiser une brigade verte. La sécurité, c’est également celle des biens et des personnes. Vivre dans un environnement sain avec une alimentation saine pour nos enfants notamment. Donc, ce sont tous ces éléments qui sont les préalables de notre projet. Nous avons en tout et pour tout 110 propositions pour transformer la ville.
La transition écologique est très importante, elle est capitale et nous devons agir contre le dérèglement climatique. Nous le voyons au quotidien désormais et le ressentons donc, cette transition écologique est le fil conducteur de notre projet. C’est par exemple, faire en sorte que nos enfants vivent dans des oasis de fraîcheur, c’est comme cela que nous appelons ces écoles transformées et rénovées. Où les espaces ombragés et végétalisés, seront au cœur de notre engagement. Et puis, nous voulons favoriser la mixité sociale parce que l’écologie n’est pas punitive mais positive, avec l’ouverture des cours d’écoles pendant les vacances scolaires, ce qui va permettre à chacun d’avoir accès à des aires de jeux proches de chez lui.
C’est également végétaliser et piétonniser des espaces en centre ville, ce qui fait le lien avec la transition écologique. On peut se poser la question aussi de savoir comment on va redensifier et apporter une nouvelle énergie au centre ville. D’un côté, en taxant les cellules commerciales vides et en allant démarcher des activités économiques qui n’existent pas sur le territoire. Donc, il faut taxer des cellules commerciales pour inciter les loyers à baisser ou tout simplement pour que la municipalité acquiert ces biens par le droit de préemption. Le but est bel et bien de rebooster ce centre ville mais le redynamiser, ce n’est pas uniquement un levier économique, c’est aussi une question environnementale. Expérimentons la piétionnisation de la rue de Marne ou de la place de la République, par exemple. L’écologie, la ville plus verte, c’est également remettre au cœur des enjeux municipaux cette éducation à l’environnement avec un ambassadeur du tri, avec des ateliers dans les écoles, un lieu dédié qui serait la maison de l’écologie sans doute positionner sur les anciens bains municipaux. C’est redonner de la vie au Mont-Choisy en faisant de lui un lieu d’accueil des jeunes et moins jeunes mais toujours autour de cette thématique qui serait la transition écologique. C’est aussi implanter un nouveau Jard, au niveau de la rive gauche cette fois-ci pour donner à tous la possibilité d’avoir accès à un espace vert familial et attractif pour le territoire… ".
Podcast Journal : Nous avons donc quatre piliers d’actions portés par votre liste "Notre passion c’est Châlons" qui est un groupe qui se veut mixte ?
Rudy Namur : "C’est une liste qui se veut à l’image de Châlons. Comme je l’ai dit, nous avons un pilier de transition démocratique, c’est redonner la parole aux Châlonnais et donc ce n’était pas cohérent de ne pas avoir une liste à l’image des Châlonnais. On a souhaité une liste qui n’est pas apolitique mais non partisane, c’est-à-dire qu’elle n’est pas rattachée à un parti. Elle est de gauche, sociale, écologiste... C’est une liste qui va de la gauche radicale à une gauche progressiste, de l’écologie associative à l’écologie de parti, qui rassemble aussi bien des syndicalistes, des personnes encartées dans des partis politiques que des acteurs associatifs ou tout simplement des gens qui ont envie ou eu l’envie au gré de mes rencontres sur le terrain, de s’engager à mes côtés pour mettre en place cette transition nécessaire à notre ville".
Podcast Journal : Au sein de votre liste, vous avez aussi des étudiants, des retraités, des socialistes revendiqué.e.s, des ouvriers, des commerçants, des personnels de l’éducation nationale, des chefs d’entreprises et... vous avez fait le choix de laisser place aux représentants d’associations locales. Qu’est-ce qu’il vous plaît dans le tissu associatif ?
Rudy Namur : "Nous avons tout le tissu social et économique du territoire qui y est représenté sur notre liste. Ce qu’il me plaît dans le paysage associatif, c’est la force des associations. Elles sont les forces vives de notre territoire. Il y a à Châlons, 600 associations et nous souhaitons en faire un enjeu et le pivot même de notre politique de demain, au travers du Conseil local de la vie associative qui aura pour but de porter des projets d’envergure pour notre cité et pour faire rayonner Châlons. Je le rappelle, en novembre 2018, j’ai organisé les premières Assises de la vie associative sur notre territoire. L’idée, c’était de réunir les associations pour qu’elles apprennent à se connaître, pour créer du lien et faire émerger des projets et c’est ce que nous voulons dans tous les secteurs que nous porterons que ce soit en économie, dans les domaines culturels ou sportifs, peu importe. L’idée, c’est d’utiliser leurs compétences et leur dévouement".
Si les Châlonnais.e.s souhaitent venir à la rencontre de Rudy Namur et de son équipe, ils et elles seront accueilli.e.s lors des permanences situées au 18 rue Croix des Teinturiers, près du marché couvert du lundi au vendredi de 12 h 30 à 14 heures et 17 h 30 à 19 heures et le samedi de 10 à 16 heures sans interruption.
Pendant que des colistières et colistiers assurent les permanences, d’autres sont sur le terrain à tracter ou à faire du porte à porte pour être au plus près des citoyens.
L’engagement de Rudy Namur sur le terrain qu’il mène sans relâche depuis de nombreuses années réussira-t-il à conquérir le cœur des habitants ? Verdict dans les semaines à venir.
Rudy Namur : "C’est surtout une orientation qui va avec nos convictions : redensifier le centre ville, remettre de la vie en centre ville donc c’était logique de venir s’implanter ici, dans une boutique qui était fermée depuis un certain temps. Aujourd’hui, nous sommes visibles et accessibles pour tous parce que c’est bien cela l’objet d’une permanence de campagne. Nous sommes présents pour accueillir la population pour échanger et discuter avec elle".
Podcast Journal : Justement, nous parlons de la population châlonnaise. Cela fait 25 ans que la Ville de Châlons est dirigée par le parti de droite. Aujourd’hui, avec votre liste "Notre passion c’est Châlons", vous proposez de donner un nouveau souffle à Châlons. Vous parlez même d’un Châlons ambitieux autour de deux préalables qui sont la sécurité et la gestion financière, basées sur quatre piliers différents. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Rudy Namur : "Effectivement, nous souhaitons faire de Châlons, une ville plus verte, plus juste et plus fière autour de quatre piliers : la Ville en transition écologique, économique, démocratique et sociale car il y a urgence... urgence écologique et économique sur le territoire. La prise de parole n’existe pas vraiment et nous avons aussi une urgence sociale. Tous ces piliers sont des priorités pour notre projet mais si nous ne mettons pas en oeuvre les deux préalables que vous venez de citer, nous n’arriverons pas à rendre possible cette transition nécessaire pour la Ville. Quand je parle de sécurité, je parle de mettre en place une brigade canine pour favoriser la prévention. Je souhaite instaurer le rappel à l’ordre des jeunes ou tout simplement organiser une brigade verte. La sécurité, c’est également celle des biens et des personnes. Vivre dans un environnement sain avec une alimentation saine pour nos enfants notamment. Donc, ce sont tous ces éléments qui sont les préalables de notre projet. Nous avons en tout et pour tout 110 propositions pour transformer la ville.
La transition écologique est très importante, elle est capitale et nous devons agir contre le dérèglement climatique. Nous le voyons au quotidien désormais et le ressentons donc, cette transition écologique est le fil conducteur de notre projet. C’est par exemple, faire en sorte que nos enfants vivent dans des oasis de fraîcheur, c’est comme cela que nous appelons ces écoles transformées et rénovées. Où les espaces ombragés et végétalisés, seront au cœur de notre engagement. Et puis, nous voulons favoriser la mixité sociale parce que l’écologie n’est pas punitive mais positive, avec l’ouverture des cours d’écoles pendant les vacances scolaires, ce qui va permettre à chacun d’avoir accès à des aires de jeux proches de chez lui.
C’est également végétaliser et piétonniser des espaces en centre ville, ce qui fait le lien avec la transition écologique. On peut se poser la question aussi de savoir comment on va redensifier et apporter une nouvelle énergie au centre ville. D’un côté, en taxant les cellules commerciales vides et en allant démarcher des activités économiques qui n’existent pas sur le territoire. Donc, il faut taxer des cellules commerciales pour inciter les loyers à baisser ou tout simplement pour que la municipalité acquiert ces biens par le droit de préemption. Le but est bel et bien de rebooster ce centre ville mais le redynamiser, ce n’est pas uniquement un levier économique, c’est aussi une question environnementale. Expérimentons la piétionnisation de la rue de Marne ou de la place de la République, par exemple. L’écologie, la ville plus verte, c’est également remettre au cœur des enjeux municipaux cette éducation à l’environnement avec un ambassadeur du tri, avec des ateliers dans les écoles, un lieu dédié qui serait la maison de l’écologie sans doute positionner sur les anciens bains municipaux. C’est redonner de la vie au Mont-Choisy en faisant de lui un lieu d’accueil des jeunes et moins jeunes mais toujours autour de cette thématique qui serait la transition écologique. C’est aussi implanter un nouveau Jard, au niveau de la rive gauche cette fois-ci pour donner à tous la possibilité d’avoir accès à un espace vert familial et attractif pour le territoire… ".
Podcast Journal : Nous avons donc quatre piliers d’actions portés par votre liste "Notre passion c’est Châlons" qui est un groupe qui se veut mixte ?
Rudy Namur : "C’est une liste qui se veut à l’image de Châlons. Comme je l’ai dit, nous avons un pilier de transition démocratique, c’est redonner la parole aux Châlonnais et donc ce n’était pas cohérent de ne pas avoir une liste à l’image des Châlonnais. On a souhaité une liste qui n’est pas apolitique mais non partisane, c’est-à-dire qu’elle n’est pas rattachée à un parti. Elle est de gauche, sociale, écologiste... C’est une liste qui va de la gauche radicale à une gauche progressiste, de l’écologie associative à l’écologie de parti, qui rassemble aussi bien des syndicalistes, des personnes encartées dans des partis politiques que des acteurs associatifs ou tout simplement des gens qui ont envie ou eu l’envie au gré de mes rencontres sur le terrain, de s’engager à mes côtés pour mettre en place cette transition nécessaire à notre ville".
Podcast Journal : Au sein de votre liste, vous avez aussi des étudiants, des retraités, des socialistes revendiqué.e.s, des ouvriers, des commerçants, des personnels de l’éducation nationale, des chefs d’entreprises et... vous avez fait le choix de laisser place aux représentants d’associations locales. Qu’est-ce qu’il vous plaît dans le tissu associatif ?
Rudy Namur : "Nous avons tout le tissu social et économique du territoire qui y est représenté sur notre liste. Ce qu’il me plaît dans le paysage associatif, c’est la force des associations. Elles sont les forces vives de notre territoire. Il y a à Châlons, 600 associations et nous souhaitons en faire un enjeu et le pivot même de notre politique de demain, au travers du Conseil local de la vie associative qui aura pour but de porter des projets d’envergure pour notre cité et pour faire rayonner Châlons. Je le rappelle, en novembre 2018, j’ai organisé les premières Assises de la vie associative sur notre territoire. L’idée, c’était de réunir les associations pour qu’elles apprennent à se connaître, pour créer du lien et faire émerger des projets et c’est ce que nous voulons dans tous les secteurs que nous porterons que ce soit en économie, dans les domaines culturels ou sportifs, peu importe. L’idée, c’est d’utiliser leurs compétences et leur dévouement".
Si les Châlonnais.e.s souhaitent venir à la rencontre de Rudy Namur et de son équipe, ils et elles seront accueilli.e.s lors des permanences situées au 18 rue Croix des Teinturiers, près du marché couvert du lundi au vendredi de 12 h 30 à 14 heures et 17 h 30 à 19 heures et le samedi de 10 à 16 heures sans interruption.
Pendant que des colistières et colistiers assurent les permanences, d’autres sont sur le terrain à tracter ou à faire du porte à porte pour être au plus près des citoyens.
L’engagement de Rudy Namur sur le terrain qu’il mène sans relâche depuis de nombreuses années réussira-t-il à conquérir le cœur des habitants ? Verdict dans les semaines à venir.
Rencontre avec Rudy Namur.wav (85.38 Mo)