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Ils dénoncent “le gel des salaires, les arrestations arbitraires, les intimidations et menaces de certains syndicalistes, les mutations autoritaires, l'ingérence de l’État dans les affaires syndicales”.
Le SLECG, à l’origine de la grève générale et illimitée, relancée depuis l’ouverture des classes, le 3 octobre 2018, réclame 8.000.000 francs guinéens comme salaire de base par enseignant.
Les sit-in des sections du SLECG ont eu lieu dans le calme dans plusieurs endroits à l’intérieur du pays. Mais empêchés par les forces de sécurité à Conakry, et à coup de gaz dans d’autres endroits comme à Matoto et Kaloum.
A Matam et Dixin, les forces de sécurité qui ont investis les lieux très tôt le matin ont empêché sans usage de gaz les enseignants à tenir leurs sit-in. “ Le commandant Balla Samoura nous a dit que le sit-in est interdit”, témoigne Moustapha Soumah secrétaire général adjoint du SLECG dans la commune de Dixinn.
Les enseignants arborent des papiers sur lesquels on pouvait lire: “A bas l'intimidation, à bas l'ingérence des autorités dans les affaires syndicales. Le gèle de salaire est illégal!..", scandaient-t-ils à Dixinn.
“sur toute l’étendue du territoire national, le mot d’ordre de sit-in a été observé. Dans toutes les préfectures, communes rurales et urbaines, les sit-in ont été observés”, se félicite Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.
Par ailleurs, au centre ville de Kaloum et à Lansana, des élèves sont descendus dans les rues pour demander le retour des enseignants titulaires dans les salles de classe, en scandant des propos hostiles au chef de l’État. A rappeler que depuis le début de cette crise, plusieurs enseignants titulaires ont été remplacés par des contractuels.
Le SLECG, à l’origine de la grève générale et illimitée, relancée depuis l’ouverture des classes, le 3 octobre 2018, réclame 8.000.000 francs guinéens comme salaire de base par enseignant.
Les sit-in des sections du SLECG ont eu lieu dans le calme dans plusieurs endroits à l’intérieur du pays. Mais empêchés par les forces de sécurité à Conakry, et à coup de gaz dans d’autres endroits comme à Matoto et Kaloum.
A Matam et Dixin, les forces de sécurité qui ont investis les lieux très tôt le matin ont empêché sans usage de gaz les enseignants à tenir leurs sit-in. “ Le commandant Balla Samoura nous a dit que le sit-in est interdit”, témoigne Moustapha Soumah secrétaire général adjoint du SLECG dans la commune de Dixinn.
Les enseignants arborent des papiers sur lesquels on pouvait lire: “A bas l'intimidation, à bas l'ingérence des autorités dans les affaires syndicales. Le gèle de salaire est illégal!..", scandaient-t-ils à Dixinn.
“sur toute l’étendue du territoire national, le mot d’ordre de sit-in a été observé. Dans toutes les préfectures, communes rurales et urbaines, les sit-in ont été observés”, se félicite Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.
Par ailleurs, au centre ville de Kaloum et à Lansana, des élèves sont descendus dans les rues pour demander le retour des enseignants titulaires dans les salles de classe, en scandant des propos hostiles au chef de l’État. A rappeler que depuis le début de cette crise, plusieurs enseignants titulaires ont été remplacés par des contractuels.