La courbe du chômage inquiète les bacheliers
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L’université séduit de plus en plus les nouveaux bacheliers, attirés par les coûts d’inscription moins élevés que dans le privé et effrayés par le spectre du chômage. Depuis 2013, ce sont quelques 125.000 étudiants supplémentaires qui ont dû être absorbés par les universités, soit l’équivalent de 7 établissements environ. Lesquels n’ont pourtant pas été construits…
Le Plan national de la vie étudiante prévoit 35 mesures destinées à faciliter la vie des apprenants du supérieur - notamment salariés - dans tous les aspects de leur vie. Mais ces mesures ne suffisent pas à tempérer les inquiétudes des principaux concernés. Dans les filières les plus demandées (STAPS, psycho, droit, santé), il devient difficile d’obtenir une place. La méthode du tirage au sort, mise en place depuis quelques années, fait grincer bien des dents. Bien que Thierry Mandon, secrétaire d’État à l'enseignement supérieur, assure qu’aucune sélection, en dehors du bac, ne saurait prévaloir, L’UNEF avance que 30% des formations seraient restreintes. Et le secrétaire d’État reconnait qu’il "faudra adapter la pédagogie et les locaux" à cette vague sans précédent, qui devrait culminer en 2017. Dans un contexte de restriction budgétaire, ce sont les conditions d’enseignement qui se trouvent sur la sellette.
Le Plan national de la vie étudiante prévoit 35 mesures destinées à faciliter la vie des apprenants du supérieur - notamment salariés - dans tous les aspects de leur vie. Mais ces mesures ne suffisent pas à tempérer les inquiétudes des principaux concernés. Dans les filières les plus demandées (STAPS, psycho, droit, santé), il devient difficile d’obtenir une place. La méthode du tirage au sort, mise en place depuis quelques années, fait grincer bien des dents. Bien que Thierry Mandon, secrétaire d’État à l'enseignement supérieur, assure qu’aucune sélection, en dehors du bac, ne saurait prévaloir, L’UNEF avance que 30% des formations seraient restreintes. Et le secrétaire d’État reconnait qu’il "faudra adapter la pédagogie et les locaux" à cette vague sans précédent, qui devrait culminer en 2017. Dans un contexte de restriction budgétaire, ce sont les conditions d’enseignement qui se trouvent sur la sellette.