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Selon l’OCDE, la France accueille de plus en plus de migrants. En effet, celle-ci est passée de 47.791 demandes d’asile en 2010 pour atteindre un pic de 75.000 en 2015 et se stabilise depuis autour des 70.000.
Ils sont des dizaines de milliers venant d'Afghanistan, d'Albanie, de Syrie, du Soudan, du Congo, d’Irak et du Pakistan à braver les dangers pour atteindre le sol français. Ils atteignent l’Europe en empruntant principalement trois routes:
La Méditerranée centrale par la route de Lampedusa entre la Tunisie et Malte qui permet aux migrants du Nigeria, Soudan, Érythrée, Somalie de venir par voie maritime en Italie. Ils sont 170.757 migrants à avoir emprunté cette voie en 2014. D’après les ONG près de 7.000 personnes ont trouvé la mort ces 25 dernières années en voulant atteindre l’Europe.
La Méditerranée orientale par la route de la Grèce avec 50.831 migrants à être passés par là en 2014. Ils viennent majoritairement d’Asie centrale et d’Afrique (Afghans, Bangladais…)
La route des Balkans qui mène tout droit à Bruxelles en passant par la Croatie. Ils sont 43.357 selon Fedex à avoir emprunté cette route en 2014. Elle devient de plus en plus meurtrière. En effet, pour atteindre la France les migrants passent désormais par les Alpes. Les professionnels de la montagne ont organisé fin décembre 2017 une "cordée solidaire" et manifesté sous une banderole "SOS Alpes solidaires", faisant ainsi un clin d’œil à "SOS Méditerranée" qui secourt les bateaux de migrants, pour revendiquer leur devoir d'assistance à personne en danger. Le but étant de déployer des effectifs pour ne pas les laisser traverser dans des conditions déplorables.
Une fois arrivés en Europe, les migrants peuvent être interceptés et placés dans un camp. Il en existe différents en France et dans les autres pays d’Europe. Les premiers sont des camps à vocation à expulser les migrants (sous 10 jours maximum). Ceux-ci organisent ce qu’on appelle des "retours forcés". En 2016 ils sont près de 13.000, soit une baisse de 16,3% par rapport à 2015. Parmi eux, 6.200 personnes ne sont pas des ressortissants de l'Union européenne, mais d'Albanie, d'Algérie, de Maroc et de Tunisie.
Les deuxièmes accueillent les migrants qui ont fait une demande administrative pour rester dans le pays en attendant le verdict.
Ils sont des dizaines de milliers venant d'Afghanistan, d'Albanie, de Syrie, du Soudan, du Congo, d’Irak et du Pakistan à braver les dangers pour atteindre le sol français. Ils atteignent l’Europe en empruntant principalement trois routes:
La Méditerranée centrale par la route de Lampedusa entre la Tunisie et Malte qui permet aux migrants du Nigeria, Soudan, Érythrée, Somalie de venir par voie maritime en Italie. Ils sont 170.757 migrants à avoir emprunté cette voie en 2014. D’après les ONG près de 7.000 personnes ont trouvé la mort ces 25 dernières années en voulant atteindre l’Europe.
La Méditerranée orientale par la route de la Grèce avec 50.831 migrants à être passés par là en 2014. Ils viennent majoritairement d’Asie centrale et d’Afrique (Afghans, Bangladais…)
La route des Balkans qui mène tout droit à Bruxelles en passant par la Croatie. Ils sont 43.357 selon Fedex à avoir emprunté cette route en 2014. Elle devient de plus en plus meurtrière. En effet, pour atteindre la France les migrants passent désormais par les Alpes. Les professionnels de la montagne ont organisé fin décembre 2017 une "cordée solidaire" et manifesté sous une banderole "SOS Alpes solidaires", faisant ainsi un clin d’œil à "SOS Méditerranée" qui secourt les bateaux de migrants, pour revendiquer leur devoir d'assistance à personne en danger. Le but étant de déployer des effectifs pour ne pas les laisser traverser dans des conditions déplorables.
Une fois arrivés en Europe, les migrants peuvent être interceptés et placés dans un camp. Il en existe différents en France et dans les autres pays d’Europe. Les premiers sont des camps à vocation à expulser les migrants (sous 10 jours maximum). Ceux-ci organisent ce qu’on appelle des "retours forcés". En 2016 ils sont près de 13.000, soit une baisse de 16,3% par rapport à 2015. Parmi eux, 6.200 personnes ne sont pas des ressortissants de l'Union européenne, mais d'Albanie, d'Algérie, de Maroc et de Tunisie.
Les deuxièmes accueillent les migrants qui ont fait une demande administrative pour rester dans le pays en attendant le verdict.