Recul général des droits des femmes.mp3 (236.53 Ko)
Il y a 20 ans, des dirigeants du monde entier se sont réunis à Pékin et ont promis de protéger et promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles, où qu'elles se trouvent. Aujourd'hui, alors que nous commémorons la Journée internationale de la femme, nous observons dans de nombreux pays des réactions hostiles aux progrès accomplis en matière de droits des femmes.
Alors que la Commission de la condition de la femme des Nations unies s'apprête à évaluer les progrès effectués depuis l'adoption de la Déclaration de Beijing en 1995, Amnesty International souligne que le conflit et la montée en puissance de l'extrémisme violent exposent de très nombreuses femmes à des atteintes aux droits fondamentaux parmi lesquelles le viol, les enlèvements et l'esclavage sexuel.
Des femmes du monde entier continuent à subir des discriminations, ne participent pas à la vie publique et politique sur un pied d'égalité avec les hommes, et sont victimes de violences et d'abus liés au genre dans l'espace public et chez elles. Les défenseures des droits humains sont fréquemment la cible de menaces, de manœuvres d'intimidation et d'agressions, payant parfois même de leur vie leurs efforts visant à faire avancer l'égalité des genres.
Dans les zones de conflit telles que l'Afghanistan, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria, et dans les secteurs contrôlés par des groupes armés comme l'État islamique et d'autres organisations violentes, on observe une intensification de la violence à l'égard des femmes et des filles, avec notamment une généralisation des viols, de l'esclavage sexuel et des mariages forcés.
Souvent, les victimes de ce genre de violations sont privées de justice tandis que les auteurs ne sont jamais inquiétés. Les femmes réfugiées et les populations déplacées sont particulièrement exposées au danger. Dans les situations de conflit et d'après-conflit, les femmes sont exclues des pourparlers de paix et des négociations de cessez-le-feu.
Les conflits et la montée de l’extrémisme exposent un nombre considérable de femmes à des violations multiples de leurs droits fondamentaux, comme le viol, les enlèvements et l’esclavage sexuel.
Les femmes et les filles continuent à subir des violences liées au genre et d'autres violations des droits fondamentaux en pensant qu'elles sont justifiées par la tradition, la coutume ou la religion, par exemple le mariage forcé, les mutilations génitales féminines et les crimes commis au nom du prétendu "honneur".
Certains gouvernements continuent à essayer d'édulcorer des engagements et obligations internationaux sur l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement qu'ils avaient précédemment accepté de respecter, sous couvert des "valeurs traditionnelles" ou de la "protection de la famille".
Dans le monde, la capacité des femmes à prendre une décision éclairée sur leur corps est soumise à des pressions croissantes. La possibilité pour elles d’avoir leur mot à dire sur les lois et les politiques qui concernent leur corps et leur existence est limitée. Dans certaines parties du monde, des femmes sont emprisonnées si l'on soupçonne qu'elles ont subi un avortement.
Alors que la Commission de la condition de la femme des Nations unies s'apprête à évaluer les progrès effectués depuis l'adoption de la Déclaration de Beijing en 1995, Amnesty International souligne que le conflit et la montée en puissance de l'extrémisme violent exposent de très nombreuses femmes à des atteintes aux droits fondamentaux parmi lesquelles le viol, les enlèvements et l'esclavage sexuel.
Des femmes du monde entier continuent à subir des discriminations, ne participent pas à la vie publique et politique sur un pied d'égalité avec les hommes, et sont victimes de violences et d'abus liés au genre dans l'espace public et chez elles. Les défenseures des droits humains sont fréquemment la cible de menaces, de manœuvres d'intimidation et d'agressions, payant parfois même de leur vie leurs efforts visant à faire avancer l'égalité des genres.
Dans les zones de conflit telles que l'Afghanistan, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria, et dans les secteurs contrôlés par des groupes armés comme l'État islamique et d'autres organisations violentes, on observe une intensification de la violence à l'égard des femmes et des filles, avec notamment une généralisation des viols, de l'esclavage sexuel et des mariages forcés.
Souvent, les victimes de ce genre de violations sont privées de justice tandis que les auteurs ne sont jamais inquiétés. Les femmes réfugiées et les populations déplacées sont particulièrement exposées au danger. Dans les situations de conflit et d'après-conflit, les femmes sont exclues des pourparlers de paix et des négociations de cessez-le-feu.
Les conflits et la montée de l’extrémisme exposent un nombre considérable de femmes à des violations multiples de leurs droits fondamentaux, comme le viol, les enlèvements et l’esclavage sexuel.
Les femmes et les filles continuent à subir des violences liées au genre et d'autres violations des droits fondamentaux en pensant qu'elles sont justifiées par la tradition, la coutume ou la religion, par exemple le mariage forcé, les mutilations génitales féminines et les crimes commis au nom du prétendu "honneur".
Certains gouvernements continuent à essayer d'édulcorer des engagements et obligations internationaux sur l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement qu'ils avaient précédemment accepté de respecter, sous couvert des "valeurs traditionnelles" ou de la "protection de la famille".
Dans le monde, la capacité des femmes à prendre une décision éclairée sur leur corps est soumise à des pressions croissantes. La possibilité pour elles d’avoir leur mot à dire sur les lois et les politiques qui concernent leur corps et leur existence est limitée. Dans certaines parties du monde, des femmes sont emprisonnées si l'on soupçonne qu'elles ont subi un avortement.