Genève, 1945. Radio-Intercroixrouge, qui diffusa notamment des noms de prisonniers libérés à la fin du conflit mondial. ©CICR/V. Bouverat/v-p-hist-e-02913
D’abord invité à diffuser sur les ondes de la Société suisse de radiodiffusion durant la Seconde Guerre mondiale, le CICR a su tirer parti de cet outil de communication privilégié pour diffuser, à travers l’Europe, les noms des prisonniers de guerre libérés et faciliter ainsi leur rapatriement. En 1948, l'institution obtient l’autorisation d’émettre gratuitement sur une fréquence radio, qui lui est exclusivement attribuée.
Dès lors que les besoins opérationnels d'après-guerre ne se font plus sentir, le CICR se tourne progressivement vers un public plus large et tente de mieux se faire connaître à travers les ondes. À la fin des années 60, Radio-Intercroixrouge devient le Red Cross Broadcasting Service (RCBS). À travers différents programmes, notamment des entretiens avec des délégués et des émissions sur le droit international humanitaire, les personnages qui ont façonné l'histoire du CICR d'après-guerre vont se relayer dans le studio de la radio du CICR durant les 30 années qui suivent.
L'enregistrement sonore au CICR devient alors un moyen de conserver la trace d'évènements marquants, qui viennent enrichir les archives écrites, filmées et photographiques. Un projet de sauvegarde des archives sonores sur cinq ans a été lancé avec le soutien de Memoriav (Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse) et en collaboration avec la Phonothèque nationale suisse afin de permettre aux chercheurs et à toutes autres personnes intéressées de consulter ces archives en format numérique.
"Outre un témoignage historique, ces archives sonores apportent un éclairage important sur l'évolution de la communication au CICR", explique Florence Zurcher, responsable des archives sonores du CICR. "Le CICR fait figure d’exception parmi les autres organisations internationales auxquelles des fréquences sont attribuées, à l’instar de l'Organisation des Nations Unies. Placer le CICR en quelque sorte sur le même plan que les États souverains est une manière de reconnaître l'importance de son action".
http://www.cicr.org
Dès lors que les besoins opérationnels d'après-guerre ne se font plus sentir, le CICR se tourne progressivement vers un public plus large et tente de mieux se faire connaître à travers les ondes. À la fin des années 60, Radio-Intercroixrouge devient le Red Cross Broadcasting Service (RCBS). À travers différents programmes, notamment des entretiens avec des délégués et des émissions sur le droit international humanitaire, les personnages qui ont façonné l'histoire du CICR d'après-guerre vont se relayer dans le studio de la radio du CICR durant les 30 années qui suivent.
L'enregistrement sonore au CICR devient alors un moyen de conserver la trace d'évènements marquants, qui viennent enrichir les archives écrites, filmées et photographiques. Un projet de sauvegarde des archives sonores sur cinq ans a été lancé avec le soutien de Memoriav (Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse) et en collaboration avec la Phonothèque nationale suisse afin de permettre aux chercheurs et à toutes autres personnes intéressées de consulter ces archives en format numérique.
"Outre un témoignage historique, ces archives sonores apportent un éclairage important sur l'évolution de la communication au CICR", explique Florence Zurcher, responsable des archives sonores du CICR. "Le CICR fait figure d’exception parmi les autres organisations internationales auxquelles des fréquences sont attribuées, à l’instar de l'Organisation des Nations Unies. Placer le CICR en quelque sorte sur le même plan que les États souverains est une manière de reconnaître l'importance de son action".
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