Les Bagas.mp3 (467.17 Ko)
Au Bagataye ou pays des Bagas, en l'occurrence Boffa et Boké, le Nimba est la déesse protectrice de la communauté. Il est aussi la déesse de la fertilité agricole et de la fécondité féminine. Le buste Nimba, l’une des meilleures œuvres d’art du pays aux yeux de nombreux observateurs, est une sculpture de 2m de haut. Il représente une femme avec un nez proéminent, portant une grande jupe en raphia. La déesse a également des seins tombants, évocation de la fécondité.
Mamadou Bailo Traoré, conservateur du musée régional de Boké rapporte que "dans la tradition baga, de type matriarcal, la déesse Nimba sortait pour les grandes occasions, présidait toutes les cérémonies de mariage, et parfois aussi les funérailles".
A l’origine, le Nimba s’appelait N’Demba. Selon Traoré, c’est la transformation du bouche à oreille qui a donné le nom Nimba.
Le Nimba est aujourd’hui symbole, marque ou effigie de plusieurs entreprises et sociétés en Guinée. Le nimba d’or est un trophée décerné chaque année au meilleur dans le domaine sportif. L’effigie du Nimba se trouve aussi sur certains billets de banque de Guinée. Le Nimba ou N’Demba est aussi exposé et vendu aux enchères dans les musées à travers le monde, ce qu'a regretté la communauté baga, lors d’une conférence animée le 24 janvier 2018 à Conakry.
Mamadou Bailo Traoré, conservateur du musée régional de Boké rapporte que "dans la tradition baga, de type matriarcal, la déesse Nimba sortait pour les grandes occasions, présidait toutes les cérémonies de mariage, et parfois aussi les funérailles".
A l’origine, le Nimba s’appelait N’Demba. Selon Traoré, c’est la transformation du bouche à oreille qui a donné le nom Nimba.
Le Nimba est aujourd’hui symbole, marque ou effigie de plusieurs entreprises et sociétés en Guinée. Le nimba d’or est un trophée décerné chaque année au meilleur dans le domaine sportif. L’effigie du Nimba se trouve aussi sur certains billets de banque de Guinée. Le Nimba ou N’Demba est aussi exposé et vendu aux enchères dans les musées à travers le monde, ce qu'a regretté la communauté baga, lors d’une conférence animée le 24 janvier 2018 à Conakry.