Des gares pleines de monde, des trains bondés, on a assisté ces derniers jours à des scènes très étranges en période d’épidémie. De très nombreux Parisiens ont décidé de rejoindre la province pour éviter de passer dans la capitale la période de confinement mise en place par les autorités. En Normandie, en Aveyron, en Bretagne, en Aquitaine, la presse régionale fait état de cet afflux et des réactions qu’il engendre chez les locaux. C’est ainsi que le journal Le Progrès, par exemple, a titré un des ses articles du 20 mars : "Coronavirus : entre exode et dédain, les Parisiens se mettent la France à dos".
Sur les réseaux sociaux, qui ne boudent jamais l’opportunité d’une polémique, les commentaires acides se multiplient. Associées aux Hashtags #Parisiens ou #Montparnasse, les accusations pleuvent, justifiées il est vrai par d’incroyables images de gens littéralement entassés dans les gares.
Ce phénomène pose deux questions importantes, toutes deux liées à la nature du régime politique qui est le nôtre. Nous ne vivons pas, fort heureusement, dans une société policière comme la Chine. Dès lors, quel est le degré de coercition légitime que le gouvernement peut imposer pour limiter des droits fondamentaux comme la liberté de circulation ? D’autre part, dans quelle mesure le simple appel au civisme peut-il se montrer efficace face à de vastes mouvements collectifs comme cet "exode urbain" qui voit les habitants de Paris fuir vers la province ?
Sur les réseaux sociaux, qui ne boudent jamais l’opportunité d’une polémique, les commentaires acides se multiplient. Associées aux Hashtags #Parisiens ou #Montparnasse, les accusations pleuvent, justifiées il est vrai par d’incroyables images de gens littéralement entassés dans les gares.
Ce phénomène pose deux questions importantes, toutes deux liées à la nature du régime politique qui est le nôtre. Nous ne vivons pas, fort heureusement, dans une société policière comme la Chine. Dès lors, quel est le degré de coercition légitime que le gouvernement peut imposer pour limiter des droits fondamentaux comme la liberté de circulation ? D’autre part, dans quelle mesure le simple appel au civisme peut-il se montrer efficace face à de vastes mouvements collectifs comme cet "exode urbain" qui voit les habitants de Paris fuir vers la province ?