Appel au Président Omar el Béchir: Libérez Abuzar Al Amin, rendez l’information à la société soudanaise
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, constat est fait que dans votre pays elle est toujours menacée. La censure a été levée mais les chaînes demeurent. Abuzar Al Amin, journaliste arrêté le 15 mai 2010, avec quatre de ses confrères, est un des symboles de la répression qui y sévit. Torturé lors de son arrestation, Abuzar Al Amin est toujours en prison. Pour atteinte au système constitutionnel et la publication de fausses nouvelles. Pour avoir publié, notamment, une analyse politique des résultats des élections présidentielles et parlementaires.
Près d’un an que ce père de famille, rédacteur en chef adjoint du journal Rai Al Shaab, quotidien d’opposition, est privé du droit universel à exprimer son opinion et à informer. Le traitement infligé à Abuzar Al Amin est indigne. Abuzar Al Amin doit être libéré immédiatement et inconditionnellement.
La contradiction, l’information et l’éducation au sens critique sont les éléments clés d’une société vivante, dynamique et respectueuse des droits humains les plus élémentaires. Le Soudan s’est engagé à respecter ses valeurs en adhérant à différents traités internationaux (Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, etc.).
Or, votre pays emprunte le chemin inverse. Une censure drastique pèse jour après jour sur tous les médias. Des journalistes soudanais sont régulièrement arrêtés et placés en détention pour avoir fait leur travail. Depuis l’arrestation d’Abuzar Al Amin, le journal où il travaillait a été fermé, trois autres journaux ont subi des fermetures plus ou moins prolongées, des sites web ont été bloqués et une radio a été suspendue.
Les restrictions prévues par la loi de 2009 relative à la presse, les pouvoirs étendus du Service national de la sûreté et du renseignement pour arrêter, détenir, perquisitionner et saisir ou encore le code d’éthique de la presse écrite, qui érige en infraction l’exercice de la liberté d’expression, sont quelques uns des instruments utilisés pour bâillonner la libre expression et qui doivent impérativement être levés.
Monsieur le Président, nous, associations, journalistes, citoyens, vous invitons à engager votre pays sur le chemin de la liberté et du débat public. Pas sur celui de la répression et du silence.
Rendez Abuzar Al Amin à sa famille, rendez l’information à la société soudanaise.
Près d’un an que ce père de famille, rédacteur en chef adjoint du journal Rai Al Shaab, quotidien d’opposition, est privé du droit universel à exprimer son opinion et à informer. Le traitement infligé à Abuzar Al Amin est indigne. Abuzar Al Amin doit être libéré immédiatement et inconditionnellement.
La contradiction, l’information et l’éducation au sens critique sont les éléments clés d’une société vivante, dynamique et respectueuse des droits humains les plus élémentaires. Le Soudan s’est engagé à respecter ses valeurs en adhérant à différents traités internationaux (Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, etc.).
Or, votre pays emprunte le chemin inverse. Une censure drastique pèse jour après jour sur tous les médias. Des journalistes soudanais sont régulièrement arrêtés et placés en détention pour avoir fait leur travail. Depuis l’arrestation d’Abuzar Al Amin, le journal où il travaillait a été fermé, trois autres journaux ont subi des fermetures plus ou moins prolongées, des sites web ont été bloqués et une radio a été suspendue.
Les restrictions prévues par la loi de 2009 relative à la presse, les pouvoirs étendus du Service national de la sûreté et du renseignement pour arrêter, détenir, perquisitionner et saisir ou encore le code d’éthique de la presse écrite, qui érige en infraction l’exercice de la liberté d’expression, sont quelques uns des instruments utilisés pour bâillonner la libre expression et qui doivent impérativement être levés.
Monsieur le Président, nous, associations, journalistes, citoyens, vous invitons à engager votre pays sur le chemin de la liberté et du débat public. Pas sur celui de la répression et du silence.
Rendez Abuzar Al Amin à sa famille, rendez l’information à la société soudanaise.