Six journalistes des télévisions françaises publiques France 2 et France 24 et un reporter de l'hebdomadaire Paris-Match ont été refoulés la semaine dernière à l'aéroport de Conakry.
Trois envoyés spéciaux de France 2 venant de Dakar et munis de visas se sont vus réclamer "une lettre d'invitation" pour être autorisés à pénétrer sur le territoire guinéen. Simultanément, trois autres journalistes de France 24, venus de Paris sans visas, n'ont pas eu l'autorisation d'entrer dans le pays. Déja le 15 octobre, un reporter de Paris-Match avait été refoulé à l'aéroport de Conakry.
En outre, les journalistes guinéens collaborant à des médias étrangers sont directement menacés. Deux journalistes travaillant pour l'AFP, RFI et la BBC, ont reçu des menaces de mort. D'autres journalistes, accusés par des militaires de "donner des informations aux étrangers", ont reçu des menaces de mort par téléphone.
Dans ce climat, les ressortissants français ont commencé à évacuer le pays.
Cette situation se développe alors qu'une visite du secrétaire général adjoint des Nations unies Haïlé Menkerios, les 18 et 19 octobre à Conakry, a contraint les dirigeants militaires guinéens d'accepter la mise en place "très vite" d'une commission d'enquête de l'ONU sur la répression du rassemblement pacifique de l'opposition au stade de Conakry le 28 septembre dernier qui a causé la mort d'au moins 150 personnes parmi les manifestants ainsi qu'un millier de blessés et s'était accompagnée d'une vague de violences et de viols en ville.
Source: UPF
Trois envoyés spéciaux de France 2 venant de Dakar et munis de visas se sont vus réclamer "une lettre d'invitation" pour être autorisés à pénétrer sur le territoire guinéen. Simultanément, trois autres journalistes de France 24, venus de Paris sans visas, n'ont pas eu l'autorisation d'entrer dans le pays. Déja le 15 octobre, un reporter de Paris-Match avait été refoulé à l'aéroport de Conakry.
En outre, les journalistes guinéens collaborant à des médias étrangers sont directement menacés. Deux journalistes travaillant pour l'AFP, RFI et la BBC, ont reçu des menaces de mort. D'autres journalistes, accusés par des militaires de "donner des informations aux étrangers", ont reçu des menaces de mort par téléphone.
Dans ce climat, les ressortissants français ont commencé à évacuer le pays.
Cette situation se développe alors qu'une visite du secrétaire général adjoint des Nations unies Haïlé Menkerios, les 18 et 19 octobre à Conakry, a contraint les dirigeants militaires guinéens d'accepter la mise en place "très vite" d'une commission d'enquête de l'ONU sur la répression du rassemblement pacifique de l'opposition au stade de Conakry le 28 septembre dernier qui a causé la mort d'au moins 150 personnes parmi les manifestants ainsi qu'un millier de blessés et s'était accompagnée d'une vague de violences et de viols en ville.
Source: UPF