Texte du message que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, adresse à l’occasion de la Journée mondiale de la population, le 11 juillet:
UN Photo/Mark Garten
À l’heure où le monde traverse la crise économique la plus grave depuis des générations, il nous faut trouver les moyens de continuer d’œuvrer le plus efficacement possible à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Il n’y a pas de meilleure solution que celle suggérée par le thème de la Journée mondiale de la population de cette année, « Investir dans les femmes et les filles ».
Avec le resserrement des budgets, la crise risque d’effacer les résultats obtenus de toute lutte en matière d’amélioration de la santé et de lutte contre la pauvreté. Lorsque les revenus des ménages diminuent, ce sont les filles qui risquent le plus de devoir abandonner leurs études. Quand les profits diminuent, ce sont les femmes qui risquent le plus de perdre leur emploi et leur source de revenus. Lorsque les systèmes de santé chancèlent, ce sont les femmes qui risquent d’être privées de soins lors de l’accouchement. Déjà, avant la crise, une femme mourait chaque minute des complications de la grossesse et de l’accouchement, et ce presque toujours dans l’un des pays en développement où la crise enfonce chaque jour davantage les femmes dans la misère.
L’investissement dans l’éducation des filles est, comme on le sait, rentable. Avec de l’instruction, les filles ont plus de chances d’avoir de meilleurs salaires et de trouver de meilleurs emplois, d’avoir moins d’enfants mais des enfants en bonne santé et d’accoucher dans des conditions plus favorables.
En investissant dans la promotion de la santé des femmes, en particulier la médecine procréative, nous pouvons espérer non seulement sauver la vie d’un demi-million de mères mais aussi gagner quelque 15 milliards de dollars de productivité chaque année. En ce quinzième anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, redoublons d’efforts pour rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
En cette Journée mondiale de la population, j’exhorte tous les dirigeants à permettre aux femmes de pouvoir continuer à gagner leur vie et à scolariser leurs filles et d’accéder à des informations et des services en matière de santé procréative, notamment de planification familiale volontaire. Ensemble, promouvons les droits des femmes et des filles et donnons leur les moyens de contribuer, en leur qualité de membres hautement productifs de la société, au relèvement et à la croissance économiques. Nous ne pouvons faire de meilleur investissement.
Avec le resserrement des budgets, la crise risque d’effacer les résultats obtenus de toute lutte en matière d’amélioration de la santé et de lutte contre la pauvreté. Lorsque les revenus des ménages diminuent, ce sont les filles qui risquent le plus de devoir abandonner leurs études. Quand les profits diminuent, ce sont les femmes qui risquent le plus de perdre leur emploi et leur source de revenus. Lorsque les systèmes de santé chancèlent, ce sont les femmes qui risquent d’être privées de soins lors de l’accouchement. Déjà, avant la crise, une femme mourait chaque minute des complications de la grossesse et de l’accouchement, et ce presque toujours dans l’un des pays en développement où la crise enfonce chaque jour davantage les femmes dans la misère.
L’investissement dans l’éducation des filles est, comme on le sait, rentable. Avec de l’instruction, les filles ont plus de chances d’avoir de meilleurs salaires et de trouver de meilleurs emplois, d’avoir moins d’enfants mais des enfants en bonne santé et d’accoucher dans des conditions plus favorables.
En investissant dans la promotion de la santé des femmes, en particulier la médecine procréative, nous pouvons espérer non seulement sauver la vie d’un demi-million de mères mais aussi gagner quelque 15 milliards de dollars de productivité chaque année. En ce quinzième anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, redoublons d’efforts pour rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
En cette Journée mondiale de la population, j’exhorte tous les dirigeants à permettre aux femmes de pouvoir continuer à gagner leur vie et à scolariser leurs filles et d’accéder à des informations et des services en matière de santé procréative, notamment de planification familiale volontaire. Ensemble, promouvons les droits des femmes et des filles et donnons leur les moyens de contribuer, en leur qualité de membres hautement productifs de la société, au relèvement et à la croissance économiques. Nous ne pouvons faire de meilleur investissement.