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Après la claque subie par l’Union européenne suite aux retombées de ce vote, retombées qui n’étaient pas vraiment anticipées, une marche arrière de la Grande-Bretagne permettrait de renforcer l’intérêt de l’Union européenne pour les membres et les non-membres. En effet, ce désaveu du peuple anglais envers leur envie d’indépendance, prouverait au reste du monde que l’Union européenne a quand même pas mal de choses à proposer et que la quitter serait une erreur. Du point de vue des membres de l’Union européenne, cela calmerait largement les ardeurs de certains partis politiques en faveur d’un exit. Cela fermerait pour de bon les possibilités de sortie car si même les Anglais n’ont pas pu le faire qui d’autres pourrait se vanter de pouvoir sortir de l’Union européenne?
En revanche, ignorer le vote serait complètement anti démocratique. Quand tous les pays membres sont des démocraties, comment accepter de faire partie d’une organisation anti démocratique? La seule option serait d’organiser un second vote, mais il pourrait être reproché aux membres de l’Union d’avoir exercé une pression trop forte pour faire changer l’opinion. Qu’est ce qui pourrait légitimer un second vote, si ce n’est de ressasser sans relâche que le Brexit est une erreur? Cela pourrait tout à fait être perçu, et à raison, comme une manipulation. Enfin admettons que l’Union Européenne se remette de cette pratique anti démocratique qu’est le second vote et que la Grande Bretagne reste dans l’Union, la Grande-Bretagne n’aura pas pour autant perdu son envie d’indépendance et stoppera ainsi toutes les avancées législatives européennes.
Non il n’est plus possible de faire marche arrière sans que cela soit bien trop fatal pour l’Union européenne. L’option la plus plausible, quant à la prise en compte de ce changement d’opinion, serait un "soft" Brexit pour que, dans la forme, le Brexit soit respecté, mais que dans le fond il y ait une latitude suffisante aux gérants britanniques et européens pour minimiser la rupture que provoquerait un "vrai" Brexit.
En revanche, ignorer le vote serait complètement anti démocratique. Quand tous les pays membres sont des démocraties, comment accepter de faire partie d’une organisation anti démocratique? La seule option serait d’organiser un second vote, mais il pourrait être reproché aux membres de l’Union d’avoir exercé une pression trop forte pour faire changer l’opinion. Qu’est ce qui pourrait légitimer un second vote, si ce n’est de ressasser sans relâche que le Brexit est une erreur? Cela pourrait tout à fait être perçu, et à raison, comme une manipulation. Enfin admettons que l’Union Européenne se remette de cette pratique anti démocratique qu’est le second vote et que la Grande Bretagne reste dans l’Union, la Grande-Bretagne n’aura pas pour autant perdu son envie d’indépendance et stoppera ainsi toutes les avancées législatives européennes.
Non il n’est plus possible de faire marche arrière sans que cela soit bien trop fatal pour l’Union européenne. L’option la plus plausible, quant à la prise en compte de ce changement d’opinion, serait un "soft" Brexit pour que, dans la forme, le Brexit soit respecté, mais que dans le fond il y ait une latitude suffisante aux gérants britanniques et européens pour minimiser la rupture que provoquerait un "vrai" Brexit.