"Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par le choix est celle de l'aristocratie." Montesquieu. Image du domaine public.
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Imaginons les possibles avantages d’une "chambre citoyenne" au niveau national à côté d’une assemblée traditionnelle. Ceux qui suivent s’appuient sur les propositions du politologue Pierre Haroche.
Le premier avantage est de bénéficier d’élus plus représentatifs qui ne s’inscrivent pas dans une professionnalisation de la politique. Avec le temps cela permettrait d’impliquer plus de Français.
Pour prendre des décisions, une chambre - qui n’est pas constituée de professionnels de la politique - pourrait s’appuyer sur des enquêtes indépendantes réalisées, pour elle, sur certains sujets. Lors de consultations les élus s’appuieraient sur des avis variés donnés par des experts, des acteurs de terrain ou des représentants d’institutions. Elle pourrait même faire appel à des contributions citoyennes via les outils numériques. Ces éléments nourriraient des débats parlementaires plus constructifs.
Le travail effectué loin des partis politiques, serait moins impacté par des démarches partisanes. De plus, impliquer les citoyens directement les ouvrent à la réalité et la responsabilité du pouvoir tout en amenant un débat politique plus apaisé par leur éloignement des confrontations des partis et des campagnes électorales.
Enfin, la prise en main d’une partie du pouvoir par une diversité de Français favoriserait sûrement une certaine continuité dans les réformes et, par la maturité citoyenne, la stabilité du pays.
Le premier avantage est de bénéficier d’élus plus représentatifs qui ne s’inscrivent pas dans une professionnalisation de la politique. Avec le temps cela permettrait d’impliquer plus de Français.
Pour prendre des décisions, une chambre - qui n’est pas constituée de professionnels de la politique - pourrait s’appuyer sur des enquêtes indépendantes réalisées, pour elle, sur certains sujets. Lors de consultations les élus s’appuieraient sur des avis variés donnés par des experts, des acteurs de terrain ou des représentants d’institutions. Elle pourrait même faire appel à des contributions citoyennes via les outils numériques. Ces éléments nourriraient des débats parlementaires plus constructifs.
Le travail effectué loin des partis politiques, serait moins impacté par des démarches partisanes. De plus, impliquer les citoyens directement les ouvrent à la réalité et la responsabilité du pouvoir tout en amenant un débat politique plus apaisé par leur éloignement des confrontations des partis et des campagnes électorales.
Enfin, la prise en main d’une partie du pouvoir par une diversité de Français favoriserait sûrement une certaine continuité dans les réformes et, par la maturité citoyenne, la stabilité du pays.