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L'heure est à l'ouverture de nouvelle négociations sur l'avenir de Chypre ainsi qu'une possible réunification de l'île. Scindée depuis 42 ans, cette semaine au siège des Nations unis à Genève pourrait s'avérer être "une occasion historique" selon Antonio Guterres, nouveau secrétaire général de l'ONU qui arrivera ce jeudi 12 janvier 2017.
Les délégations conduites par le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci, viseront à rassembler le secteur grec comptant 800.000 habitants et la partie turque regroupant 220.000 habitants.
Les délégations conduites par le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci, viseront à rassembler le secteur grec comptant 800.000 habitants et la partie turque regroupant 220.000 habitants.
De nombreuses questions à régler
Selon un responsable chypriote-turc, le premier jour de négociations se concentrera sur des questions telles que la gouvernance, la propriété et la sécurité. Les pourparlers de réunification seront suivis d'une conférence jeudi. Les dirigeants turcs et grecs chypriotes seront rejoints par les trois autres États impliqués dans le processus, la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne.
Selon le traité d'indépendance de 1960, les trois pays garants peuvent en cas de besoin intervenir militairement pour rétablir l'ordre constitutionnel. Car bien qu'il semblerait que les deux parties soient proches de l'accord sur la quantité de territoire géré par le gouvernement chypriote turc, il subsiste des désaccords sur lesquelles l'administration dirigera certaines villes et certains villages.
En effet, tout accord impliquera de redessiner les frontières existantes et de déplacer potentiellement des milliers de résidents de leurs foyers, 42 ans après que beaucoup ont été déplacés lorsque l'île a été divisée pour la première fois. Si la dernière rencontre entre les deux hommes dans ce même cadre à Genève remonte au mois de novembre 2016 et n'avait débouché sur aucun accord, Akinci a déclaré qu'un vote de réunification pourrait avoir lieu à la mi-2017 en attendant l'accord à Genève.
Selon le traité d'indépendance de 1960, les trois pays garants peuvent en cas de besoin intervenir militairement pour rétablir l'ordre constitutionnel. Car bien qu'il semblerait que les deux parties soient proches de l'accord sur la quantité de territoire géré par le gouvernement chypriote turc, il subsiste des désaccords sur lesquelles l'administration dirigera certaines villes et certains villages.
En effet, tout accord impliquera de redessiner les frontières existantes et de déplacer potentiellement des milliers de résidents de leurs foyers, 42 ans après que beaucoup ont été déplacés lorsque l'île a été divisée pour la première fois. Si la dernière rencontre entre les deux hommes dans ce même cadre à Genève remonte au mois de novembre 2016 et n'avait débouché sur aucun accord, Akinci a déclaré qu'un vote de réunification pourrait avoir lieu à la mi-2017 en attendant l'accord à Genève.