Présidentielle et handicap.mp3 (455.3 Ko)
En mars 2017, un collectif de personnalités handicapées interpellait les candidats aux élections présidentielles françaises. Alors que près de 12 millions d’électeurs sont en situation de handicap en France, ces indignés, face à l’absence de mesures concrètes dans les programmes et débats télévisés, ont choisi d’adresser une lettre ouverte à la classe politique, avec une seule interrogation: "Que faites-vous pour le handicap?"
Si N. Arthaud, P. Poutou, F. Asselineau et J. Cheminade ne se prononcent toujours pas sur une politique spécifique en faveur des personnes handicapées, d’autres candidats ont reprécisé leurs programmes ces dernières semaines. Une large majorité s’accorde tout d’abord sur une augmentation de l’Allocation Adulte Handicapée et sur une politique favorisant l’emploi. Tous constatent également qu’un effort doit être fait en faveur de l’accessibilité des lieux publics, sans systématiquement présenter de nouvelles actions pour y parvenir. J-L. Mélenchon opte pour une tolérance zéro du non-respect de la loi tandis que F. Fillon suggère l’allègement des normes existantes. B. Hamon, N. Dupont-Aignan et M. Le Pen se distinguent par leurs propositions de campagnes de lutte contre les discriminations, ces deux derniers mentionnant également un plan spécifique pour les familles touchées par l’autisme. F. Fillon parie quant à lui sur la formation de tous et celle des aidants pour une meilleure inclusion des personnes concernées.
Si sept des 11 candidats abordent finalement le handicap à une semaine du premier tour, seuls quelques programmes offrent aujourd’hui une pensée construite pour ces électeurs toujours plus nombreux.
Si N. Arthaud, P. Poutou, F. Asselineau et J. Cheminade ne se prononcent toujours pas sur une politique spécifique en faveur des personnes handicapées, d’autres candidats ont reprécisé leurs programmes ces dernières semaines. Une large majorité s’accorde tout d’abord sur une augmentation de l’Allocation Adulte Handicapée et sur une politique favorisant l’emploi. Tous constatent également qu’un effort doit être fait en faveur de l’accessibilité des lieux publics, sans systématiquement présenter de nouvelles actions pour y parvenir. J-L. Mélenchon opte pour une tolérance zéro du non-respect de la loi tandis que F. Fillon suggère l’allègement des normes existantes. B. Hamon, N. Dupont-Aignan et M. Le Pen se distinguent par leurs propositions de campagnes de lutte contre les discriminations, ces deux derniers mentionnant également un plan spécifique pour les familles touchées par l’autisme. F. Fillon parie quant à lui sur la formation de tous et celle des aidants pour une meilleure inclusion des personnes concernées.
Si sept des 11 candidats abordent finalement le handicap à une semaine du premier tour, seuls quelques programmes offrent aujourd’hui une pensée construite pour ces électeurs toujours plus nombreux.