Comment et pourquoi un homme milliardaire est-il devenu terroriste?
Illustration proposée par l'auteur de ces lignes
Oussama Ben Laden:
Né le 10 mars 1957 à Riyad (Arabie saoudite) et mort le 2 mai 2011.
Issu d'une riche famille d'Arabie saoudite, originaire du Yémen. Son père Mohammed a bâti un empire dont le fleuron est la Bin Laden Construction group, une importante entreprise de bâtiment et travaux publics détentrice de nombreux contrats d'exclusivité avec le gouvernement saoudien. La proximité avec la famille princière Ibn Saoud participe à la fortune de l'entreprise qui est devenue une des premières entreprises de construction au monde,
Oussama Ben Laden a 53 demi-frères et demi-sœurs.
Il a une vingtaine d'enfants. Il a étudié le commerce à l'université du roi Abdulaziz de Djeddah de 1974 à 1978.
En 1977, il est enrôlé comme espion et il organise l’arrivée des militants au Pakistan, il prend le pouvoir de l’organisation des moudjahidines en 1989 financée par l’Arabie Saoudite qui veut aider les Afghans à se débarrasser des Russes.
De 1992 à 1996 il vit expatrié au Soudan et en relation avec la CIA et le régime saoudien.
En février 1996, Oussama Ben Laden lance un appel à attaquer les intérêts américains partout dans le monde. Il devient dès lors un ennemi officiel des États-Unis, qui obtiennent son expulsion du Soudan. Il se réfugie alors en Afghanistan, passé sous contrôle des talibans depuis 1996.
Comment un homme au départ milliardaire adulé par la famille princière a pu tourner au terrorisme?
Le terrorisme international est une hydre dont une tête vient de tomber.
Mais a-t-on enlevé suffisamment de force?
Il a insulté son roi, renié son pays et renoncé à une vie luxueuse pour devenir la figure de proue de l'islamisme le plus radical, le visage du Jihad.
Ses attentats les plus spectaculaires, avant ceux du 11 septembre 2001, ont lieu en août 1998, lorsque des véhicules piégés frappent simultanément les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya (224 morts). Après l'effondrement du World Trade Center, les États-Unis lancent une vaste traque pour retrouver le chef d'Al-Qaïda. Ils offrent 25 millions de dollars, plus tard 50, pour toute information permettant sa capture.
Il était sanguinaire mais il était la bouche de ceux qui n'avaient pas de bouche, le sabre de ceux qui avaient les mains ligotées.
Sommes nous vraiment sûrs que le personnage de Ben Laden existe réellement?
En tout cas on doit vraiment se poser la question car, après des recoupes faites ici et là, ne s’agit-il pas d’un personnage inventé de toute pièce par les Américains qui cherchaient des raisons pour envahir et contrôler certains points du Moyen-Orient. Aujourd'hui, avec la nouvelle donne mondiale, ils ont compris que cela n'était plus très rentable de brandir cet épouvantail et ils ont peut-être voulu tuer le Mythe.
Le personnage de Ben Laden ne m’inspire aucune pitié, pas plus que lui-même en avait à l’intention des innombrables victimes.
Ben Laden aura été à l’école de la politique occidentale. Il a su enregistrer tout ce qui faisait la force et ses faiblesses. Et comme tout bon musulman, il n’a pas en cette société de consommation vu un quelconque modèle à suivre.
L’Occident dans son ensemble, n’a eu de cesse depuis des siècles de prendre les ressources des pays sous-développés, de toutes les matières énergétiques et minérales : pétrole, gaz, uranium, fer, cuivre, bauxite, potasse, argent, or, manganèse, et la suite, mais aussi des denrées alimentaires : café, coton, riz, blé, maïs, sensibles au fait qu’ils sont désormais aussi utilisés comme ressources énergétiques et non plus seulement alimentaires. Ben Laden et ses complices – d’où qu’ils soient, et ils ne sont pas tous de riches arabes! – ont parfaitement su trouver les failles du système et s’adapter aux règles de cette spéculation mondiale pour alimenter leurs fonds propres, et profiter des à-coups économiques, parfois même provoqués par eux.
Ben Laden aura inexplicablement échappé durant dix ans aux recherches acharnées des services américains.
Il était aujourd’hui proche de ses cinquante-quatre ans, l’âge de prendre la retraite pour un agent de la CIA.
Une balle en plein front. Propre, net, et précis et c’est mérité.
Pas de procès. Pas de vagues.
Mais ce corps était-il celui de Ben Laden, un homme des plus cruel et recherché de la planète? Qui pourra dire le contraire maintenant?
Mais tout cela aura-t-il mis fin au terrorisme? J’en doute, la Jihad survivra à Ben Laden.
Il faut dire que depuis un bon moment il n'y a plus de centralisation au sein du réseau Al-Qaïda, les entités sont fort autonomes. Et donc sur le plan pratique, la disparition de Ben Laden ne risque pas de changer beaucoup de choses. Le remplaçant de Ben Laden sera surement moins charismatique, et donc les ramifications de l’organisation terroriste prendront encore plus d'autonomie.
Peut-être le remplaçant Ayman al-Zawahiri:
Médecin de formation aurait été le médecin personnel (Ben Laden souffrait de complications rénales).
Il est désormais considéré comme le nouveau leader d'Al-Qaïda, depuis la mort de Ben Laden.
A nous de faire très attention, car il risque d’y avoir des représailles, il est possible que cela se produise partout et ce, plus tôt que l’on peut croire.
Né le 10 mars 1957 à Riyad (Arabie saoudite) et mort le 2 mai 2011.
Issu d'une riche famille d'Arabie saoudite, originaire du Yémen. Son père Mohammed a bâti un empire dont le fleuron est la Bin Laden Construction group, une importante entreprise de bâtiment et travaux publics détentrice de nombreux contrats d'exclusivité avec le gouvernement saoudien. La proximité avec la famille princière Ibn Saoud participe à la fortune de l'entreprise qui est devenue une des premières entreprises de construction au monde,
Oussama Ben Laden a 53 demi-frères et demi-sœurs.
Il a une vingtaine d'enfants. Il a étudié le commerce à l'université du roi Abdulaziz de Djeddah de 1974 à 1978.
En 1977, il est enrôlé comme espion et il organise l’arrivée des militants au Pakistan, il prend le pouvoir de l’organisation des moudjahidines en 1989 financée par l’Arabie Saoudite qui veut aider les Afghans à se débarrasser des Russes.
De 1992 à 1996 il vit expatrié au Soudan et en relation avec la CIA et le régime saoudien.
En février 1996, Oussama Ben Laden lance un appel à attaquer les intérêts américains partout dans le monde. Il devient dès lors un ennemi officiel des États-Unis, qui obtiennent son expulsion du Soudan. Il se réfugie alors en Afghanistan, passé sous contrôle des talibans depuis 1996.
Comment un homme au départ milliardaire adulé par la famille princière a pu tourner au terrorisme?
Le terrorisme international est une hydre dont une tête vient de tomber.
Mais a-t-on enlevé suffisamment de force?
Il a insulté son roi, renié son pays et renoncé à une vie luxueuse pour devenir la figure de proue de l'islamisme le plus radical, le visage du Jihad.
Ses attentats les plus spectaculaires, avant ceux du 11 septembre 2001, ont lieu en août 1998, lorsque des véhicules piégés frappent simultanément les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya (224 morts). Après l'effondrement du World Trade Center, les États-Unis lancent une vaste traque pour retrouver le chef d'Al-Qaïda. Ils offrent 25 millions de dollars, plus tard 50, pour toute information permettant sa capture.
Il était sanguinaire mais il était la bouche de ceux qui n'avaient pas de bouche, le sabre de ceux qui avaient les mains ligotées.
Sommes nous vraiment sûrs que le personnage de Ben Laden existe réellement?
En tout cas on doit vraiment se poser la question car, après des recoupes faites ici et là, ne s’agit-il pas d’un personnage inventé de toute pièce par les Américains qui cherchaient des raisons pour envahir et contrôler certains points du Moyen-Orient. Aujourd'hui, avec la nouvelle donne mondiale, ils ont compris que cela n'était plus très rentable de brandir cet épouvantail et ils ont peut-être voulu tuer le Mythe.
Le personnage de Ben Laden ne m’inspire aucune pitié, pas plus que lui-même en avait à l’intention des innombrables victimes.
Ben Laden aura été à l’école de la politique occidentale. Il a su enregistrer tout ce qui faisait la force et ses faiblesses. Et comme tout bon musulman, il n’a pas en cette société de consommation vu un quelconque modèle à suivre.
L’Occident dans son ensemble, n’a eu de cesse depuis des siècles de prendre les ressources des pays sous-développés, de toutes les matières énergétiques et minérales : pétrole, gaz, uranium, fer, cuivre, bauxite, potasse, argent, or, manganèse, et la suite, mais aussi des denrées alimentaires : café, coton, riz, blé, maïs, sensibles au fait qu’ils sont désormais aussi utilisés comme ressources énergétiques et non plus seulement alimentaires. Ben Laden et ses complices – d’où qu’ils soient, et ils ne sont pas tous de riches arabes! – ont parfaitement su trouver les failles du système et s’adapter aux règles de cette spéculation mondiale pour alimenter leurs fonds propres, et profiter des à-coups économiques, parfois même provoqués par eux.
Ben Laden aura inexplicablement échappé durant dix ans aux recherches acharnées des services américains.
Il était aujourd’hui proche de ses cinquante-quatre ans, l’âge de prendre la retraite pour un agent de la CIA.
Une balle en plein front. Propre, net, et précis et c’est mérité.
Pas de procès. Pas de vagues.
Mais ce corps était-il celui de Ben Laden, un homme des plus cruel et recherché de la planète? Qui pourra dire le contraire maintenant?
Mais tout cela aura-t-il mis fin au terrorisme? J’en doute, la Jihad survivra à Ben Laden.
Il faut dire que depuis un bon moment il n'y a plus de centralisation au sein du réseau Al-Qaïda, les entités sont fort autonomes. Et donc sur le plan pratique, la disparition de Ben Laden ne risque pas de changer beaucoup de choses. Le remplaçant de Ben Laden sera surement moins charismatique, et donc les ramifications de l’organisation terroriste prendront encore plus d'autonomie.
Peut-être le remplaçant Ayman al-Zawahiri:
Médecin de formation aurait été le médecin personnel (Ben Laden souffrait de complications rénales).
Il est désormais considéré comme le nouveau leader d'Al-Qaïda, depuis la mort de Ben Laden.
A nous de faire très attention, car il risque d’y avoir des représailles, il est possible que cela se produise partout et ce, plus tôt que l’on peut croire.
La Galerie de Florence racontée par Alexandre Dumas
