Algérie Kamel Daoud.mp3 (949.62 Ko)
Abdelfatah Hamadache, chef du parti non autorisé Front du Sahwa islamique, qui avait lancé en 2014 un appel au meurtre contre l’écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud, a été condamné, le 8 mars 2016, par le tribunal d’Oran, à six mois de prison, dont trois ferme. L’imam salafiste devra également verser une amende de 50.000 dinars.
Sur sa page Facebook, Abdelfatah Hamadache qualifiait Kamel Daoud d’"apostat", d’"ennemi de l’islam et de la langue arabe" et de "profanateur de Dieu et de son Prophète". Il appelait l’Etat algérien à condamner à mort l’écrivain et journaliste. En cause: les propos tenus dans l’émission "On n’est pas couché" sur France 2, le 13 décembre 2014 où Kamel Daoud avait été invité par Laurent Ruquier pour discuter de son livre "Meursault, contre-enquête". L’écrivain et journaliste avait porté plainte, demandant une condamnation de l’imam salafiste à une amende d’un dinar symbolique. Abdelfatah Hamadache a déclaré qu’il ferait appel du jugement.
L'écrivain et journaliste n’est pas le premier à être menacé par l’imam salafiste. Si la chronique à la télévision d'Abdelfatah Hamadache a été arrêtée, il continue de diffuser ses prêches sur les réseaux sociaux. Il a, à plusieurs reprises, utiliser les réseaux sociaux pour reprocher à des personnalités publiques de ne pas être assez musulmanes. Le 8 mars à Oran, c'était la première fois qu'il était condamné pour ses propos.
Sur sa page Facebook, Abdelfatah Hamadache qualifiait Kamel Daoud d’"apostat", d’"ennemi de l’islam et de la langue arabe" et de "profanateur de Dieu et de son Prophète". Il appelait l’Etat algérien à condamner à mort l’écrivain et journaliste. En cause: les propos tenus dans l’émission "On n’est pas couché" sur France 2, le 13 décembre 2014 où Kamel Daoud avait été invité par Laurent Ruquier pour discuter de son livre "Meursault, contre-enquête". L’écrivain et journaliste avait porté plainte, demandant une condamnation de l’imam salafiste à une amende d’un dinar symbolique. Abdelfatah Hamadache a déclaré qu’il ferait appel du jugement.
L'écrivain et journaliste n’est pas le premier à être menacé par l’imam salafiste. Si la chronique à la télévision d'Abdelfatah Hamadache a été arrêtée, il continue de diffuser ses prêches sur les réseaux sociaux. Il a, à plusieurs reprises, utiliser les réseaux sociaux pour reprocher à des personnalités publiques de ne pas être assez musulmanes. Le 8 mars à Oran, c'était la première fois qu'il était condamné pour ses propos.