Les disparitions forcées: un outil de terreur
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Les disparitions forcées sont souvent utilisées comme une stratégie pour faire régner la terreur. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), cette pratique permet en effet d'instaurer un sentiment d’insécurité qui ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais qui touche aussi sa communauté et, plus largement, l’ensemble de la société.
Les disparitions forcées, très répandues dans les dictatures militaires, ont aujourd'hui généralement lieu dans des situations de conflit interne. Elles sont ainsi notamment utilisées comme moyen de répression des opposants politiques. Dans les affaires relatives à ces disparitions, l’ONU relève parallèlement de nombreux comportements hostiles envers les défenseurs des droits de l'Homme, les proches des victimes, les témoins et les avocats. Ainsi, ceux-ci sont régulièrement victimes de harcèlement, de mauvais traitements et d'intimidation. A l'inverse, l'organisation internationale déplore l'impunité encore très répandue pour les auteurs présumés de disparitions forcées.
C'est en 2003 que la Commission des droits de l’homme avait décidé de créer un groupe de travail à composition non limitée afin d’élaborer un instrument juridique contraignant, destiné à protéger toutes les personnes contre les disparitions forcées. Plus de soixante-dix États, de nombreuses ONG, plusieurs associations de familles des disparus et différents experts avaient participé à l'élaboration de ce texte. En 2006, après trois ans de négociations, le Conseil des droits de l’homme puis l'Assemblée générale adoptaient la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Dans sa résolution 65/209 adoptée le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’ONU dressait cependant le bilan préoccupant d’un nombre croissant de personnes disparues de par le monde. Dans la même résolution, la décision était prise de faire du 30 août la Journée internationale des victimes de disparition forcée.
Les disparitions forcées, très répandues dans les dictatures militaires, ont aujourd'hui généralement lieu dans des situations de conflit interne. Elles sont ainsi notamment utilisées comme moyen de répression des opposants politiques. Dans les affaires relatives à ces disparitions, l’ONU relève parallèlement de nombreux comportements hostiles envers les défenseurs des droits de l'Homme, les proches des victimes, les témoins et les avocats. Ainsi, ceux-ci sont régulièrement victimes de harcèlement, de mauvais traitements et d'intimidation. A l'inverse, l'organisation internationale déplore l'impunité encore très répandue pour les auteurs présumés de disparitions forcées.
C'est en 2003 que la Commission des droits de l’homme avait décidé de créer un groupe de travail à composition non limitée afin d’élaborer un instrument juridique contraignant, destiné à protéger toutes les personnes contre les disparitions forcées. Plus de soixante-dix États, de nombreuses ONG, plusieurs associations de familles des disparus et différents experts avaient participé à l'élaboration de ce texte. En 2006, après trois ans de négociations, le Conseil des droits de l’homme puis l'Assemblée générale adoptaient la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Dans sa résolution 65/209 adoptée le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’ONU dressait cependant le bilan préoccupant d’un nombre croissant de personnes disparues de par le monde. Dans la même résolution, la décision était prise de faire du 30 août la Journée internationale des victimes de disparition forcée.
L'occultation des autres formes de disparitions
Pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Journée internationale des personnes disparues est l'occasion de parler de la tragédie humanitaire et souvent ignorée que constituent les disparitions de personnes, qu'elles soient forcées ou accidentelles. En effet, si le nombre exact de personnes portées disparues dans le monde n’est pas connu, le CICR l’estime à plusieurs centaines de milliers.
Le président du CICR Peter Maurer appelle ainsi les gouvernements à prendre les mesures appropriées pour retrouver la trace des personnes portées disparues, que ce soit pendant un conflit ou un autre contexte violent, lors d’une catastrophe naturelle ou durant une migration. Il estime indispensable que des efforts conjoints soient faits pour élucider le sort de ces personnes et apporter aux familles des réponses et un soutien efficace.
Le président du CICR Peter Maurer appelle ainsi les gouvernements à prendre les mesures appropriées pour retrouver la trace des personnes portées disparues, que ce soit pendant un conflit ou un autre contexte violent, lors d’une catastrophe naturelle ou durant une migration. Il estime indispensable que des efforts conjoints soient faits pour élucider le sort de ces personnes et apporter aux familles des réponses et un soutien efficace.