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Semaine de la langue française et de la Francophonie

Communication de notre partenaire


Par Podcast Journal Rédigé le 29/01/2010 (dernière modification le 29/01/2010)

La Semaine de la langue française et de la Francophonie aura lieu du 20 au 27 mars 2010. Un concours est d'or et déjà lancé sur le thème de 10 nouveaux mots de la langue française


Dis-moi dix mots, dans tous les sens

Semaine de la langue française et de la Francophonie
Comme chaque printemps, le ministère de la Culture et de la Communication organise la Semaine de la langue française et de la Francophonie. De nombreuses manifestations se tiendront en France et à l’étranger du 20 mars − date de la Journée internationale de la Francophonie − au 27 mars 2010.

Elles ont pour dénominateur commun d'inviter le public à célébrer la vitalité de notre langue, outil par excellence du lien social, de l’expression personnelle, mais aussi clé d’accès à la culture et à la connaissance.
Le choix a été fait cette année, en concertation avec nos partenaires francophones (le Québec, la Belgique, la Suisse et l’Organisation Internationale de la Francophonie), de mettre en valeur l’évolution et l’enrichissement permanent de la langue française.

Dix mots illustrent cette langue "en mouvement" :
BALADEUR, CHEVAL DE TROIE, CRESCENDO, ESCAGASSER, GALÈRE, MENTOR, MOBILE, REMUE-MÉNINGES, VARIANTE, ZAPPER.

Cette liste ne doit rien au hasard. Des mots nouveaux ne cessent de se créer (baladeur, remue-méninges), ou sont empruntés à d’autres langues (crescendo, zapper, escagasser) ; d’autres acquièrent un sens nouveau pour exprimer des réalités nouvelles (galère, mentor, mobile, cheval de Troie). Le public est ainsi convié à entrer dans la "fabrique des mots", c’est-à-dire à comprendre comment les mots se façonnent, se transforment et se chargent "de tous les sens".
Ces dix mots ont vocation à susciter l’imagination et à favoriser la créativité : dix mots à écrire, à mettre en images ou en scène, dix mots pour jouer, chanter…
Dix mots pour improviser…

Une forme d’art oratoire est mise à l’honneur le 24 mars : le slam. "Dis-moi dix mots dans tous les slams" est l’occasion de rassembler sans limite d'âge les amoureux du verbe et de la poésie et de les inviter à s’exprimer à travers des tournois et des scènes ouvertes, précédés ou non d’ateliers
d’écriture…

A partir de la mi-février le site www.dismoidixmots.culture.fr sera opérationnel.


Les 10 mots

Baladeur signifie au 19e siècle « rôdeur », terme qui à l’époque fait référence à une personne qui flâne. Cet usage explique le sens actuel de ce mot – promener, se déplacer – d’où également le choix d’utiliser le terme « baladeur » pour désigner l’appareil portatif permettant d’écouter de la musique en se promenant.
« Cheval » fait partie de ces mots qui ont une longue histoire. Dès l’Antiquité grecque, c’est à la puissance de la guerre qu’il est associé. Le célèbre épisode de l’Iliade d’Homère, où l’on rencontre
« cheval de Troie » l’illustre parfaitement. De nos jours, utilisé souvent dans le monde informatique, il désigne un virus ou tout autre élément qui permettrait de s’introduire dans un milieu afin de s’en rendre maître.
Emprunté à l’italien à partir du latin « crescere », crescendo appartient au vocabulaire musical. Un crescendo en musique, c’est jouer ou chanter de plus en plus fort. Par analogie, crescendo, utilisé comme adverbe ou substantif, exprime l’idée d’une amplification.
Escagasser, emprunté au début du 20e siècle, désigne l’action d’assommer quelqu’un ou de détériorer quelque chose, d’esquinter. Le sens figuré de ce verbe est utilisé lorsque quelqu’un vous ennuie, vous fatigue. Dans sa tournure pronominale, il exprime une action plus constructive : « se décarcasser, se donner du mal ».
Désignant un bâtiment de guerre ou de commerce, à rames et à voiles, galère a changé de signification au cours de l’histoire. Le sens ancien s’est estompé, mais il permet de comprendre le sens actuel. « Galère » est passé de la désignation du « bateau » à celle de « mésaventure » par métonymie. Cette acception est utilisée par Molière dans la célèbre réplique des Fourberies de Scapin « que diable allait-il faire dans cette galère ? ».
De Mentor à mentor… Ami d’Ulysse et précepteur de Télémaque dans l’Odyssée d’Homère, Mentor fut également un personnage repris dans Télémaque, pièce de Fénelon, en 1699. Puis, dès le début du 18e siècle, ce nom passe dans le langage courant comme substantif pour désigner un guide, un conseiller ou toute personne expérimentée qui contribue au développement personnel ou professionnel d’un individu ou d’une équipe. « Mentor » est un exemple d’antonomase, figure de style où le nom commun est formé sur un nom propre.
Mobile désigne le plus souvent tout ce qui peut changer de place ou être transportable. Qualifiant aussi bien les caractères d’imprimerie, le téléphone que la garde républicaine, cet adjectif datant du début du 14e siècle a traversé le temps en se chargeant de sens nouveaux et en s’introduisant dans différents contextes d’emploi. Utilisé par l’artiste Calder pour nommer ses oeuvres, on le trouve parfois aussi au coeur des affaires policières.
Remue-méninges est né en 1965 sur le modèle de « remue-ménage » qui désigne l’action de « s’agiter, de produire du désordre ». Ces expressions sont proches phonétiquement et leurs définitions présentent des similitudes. Dans les deux cas, on peut parler d’agitation bruyante et désordonnée – d’objets dans un cas, d’idées dans l’autre. équivalent français de « brainstorming », c’est un terme recommandé officiellement dès 1983 pour désigner une réunion où tous les participants réfléchissent ensemble et formulent des idées.
Dans l’histoire du mot « variante », il faut évoquer d’abord l’adjectif, datant du 14e siècle, qui sert à qualifier des états qui varient, qui changent sans cesse. Au début du 18e siècle, « variante » est utilisé comme substantif pour faire référence aux diverses versions d’un même texte. On parle alors des variantes d’une oeuvre voulues par un auteur ou dues à différentes éditions. Ce terme est également employé en botanique pour désigner une légère différence sur les plantes de même espèce, que l’on attribue plutôt à la nature du sol et à l’influence du climat.
Zapper est un verbe emprunté à l’anglais à la fin des années 1980. Alors qu’au Québec, on « pitonnera » plutôt, en France ce terme fait référence à l’action de basculer d’une chaîne de télévision à l’autre. Progressivement, son sens évolue. Le verbe s’emploie pour exprimer le fait d’oublier quelque chose ou de changer de sujet de conversation. À l’origine, en 1929, « zap » est une onomatopée évoquant le bruit d’une balle d’arme à feu. Dans les années 1940, elle se transforme en verbe et prend le sens de « tuer, flinguer ». En 1983, enfin, « zapper » est employé à la télévision pour signifier « éliminer la publicité ».









1.Posté par perier le 12/03/2010 17:32 | Alerter
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je suis un intello!!!

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