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S’érigeant en prophète de la liberté et sauveur de l’humanité au lendemain de la guerre froide, les États-Unis, par leurs discours messianiques accompagnés d’actes machiavéliques, nous ont quelque peu rebuté à l’idée d’un monopole écrasant acteurs et spectateurs sur la scène internationale. C’est dans cette optique que l’on accueille à bras ouvert un contre-pouvoir, un poids venant équilibrer les rapports de force sur la balance mondiale: l’empire du Milieu. Car deux sont toujours mieux qu’un pour pouvoir réfréner les ardeurs de l’autre et assurer une certaine stabilisation.
La Chine, pays le plus peuplé du monde, deuxième PIB au niveau mondial et premier détenteur des bons du Trésor américain, monte en puissance graduellement depuis les deux dernières décennies sur le plan économique, mais aussi en matière de politique internationale à travers sa forte présence au côté des pays émergents et en développement. Elle devient donc un parfait futur alter-ego de l’hyper-puissance américaine, la force militaire en moins.
À l’échelle planétaire, il est également reconnu qu’une entente américano-chinoise est nécessaire pour pouvoir relever des défis mondiaux, à savoir le combat contre le réchauffement climatique, auquel le nouveau président des États-Unis Donald Trump ne veut pas croire, mais auquel les Chinois font peut-être semblant de croire. Aussi, un nouvel ordre bipolaire américano-chinois serait un coup de pied favorable au développement d’un commerce mondial équilibré à travers l’OMC, au renforcement de la sécurité et du combat anti terroriste dans le monde, et à l’exploitation équitable des ressources naturelles en permettant aux pays en développement de s’insérer dans les chaînes de valeurs mondiales.
Mais au final, chaque nation suit son intérêt personnel et tend à vouloir conquérir d’autres territoires et les placer sous sa sphère d’influence. Sachant que les relations sino-américaines sont complexes et multidimensionnelles, ayant des économies très dépendantes l’une de l’autre, leurs liens sont à la fois de concurrence féroce, de coopération, et de temps à autre de tensions extrêmes. Les États-Unis critiquent la Chine sur un certain nombre de sujets tels que les droits de l’Homme, le statut de Taïwan et la situation au Tibet, tandis que l’empire du Milieu dénonce l’impérialisme américain. Et pour amener les gens à s’allier à vous et maintenir son influence, on crée parfois des foyers de tension et de déstabilisation, d’où les enjeux autour de la mer de Chine…
Face à la montée du populisme au cœur même des démocraties occidentales, notre monde a besoin d’un bipolarisme sino-américain apaisé et coopératif.
La Chine, pays le plus peuplé du monde, deuxième PIB au niveau mondial et premier détenteur des bons du Trésor américain, monte en puissance graduellement depuis les deux dernières décennies sur le plan économique, mais aussi en matière de politique internationale à travers sa forte présence au côté des pays émergents et en développement. Elle devient donc un parfait futur alter-ego de l’hyper-puissance américaine, la force militaire en moins.
À l’échelle planétaire, il est également reconnu qu’une entente américano-chinoise est nécessaire pour pouvoir relever des défis mondiaux, à savoir le combat contre le réchauffement climatique, auquel le nouveau président des États-Unis Donald Trump ne veut pas croire, mais auquel les Chinois font peut-être semblant de croire. Aussi, un nouvel ordre bipolaire américano-chinois serait un coup de pied favorable au développement d’un commerce mondial équilibré à travers l’OMC, au renforcement de la sécurité et du combat anti terroriste dans le monde, et à l’exploitation équitable des ressources naturelles en permettant aux pays en développement de s’insérer dans les chaînes de valeurs mondiales.
Mais au final, chaque nation suit son intérêt personnel et tend à vouloir conquérir d’autres territoires et les placer sous sa sphère d’influence. Sachant que les relations sino-américaines sont complexes et multidimensionnelles, ayant des économies très dépendantes l’une de l’autre, leurs liens sont à la fois de concurrence féroce, de coopération, et de temps à autre de tensions extrêmes. Les États-Unis critiquent la Chine sur un certain nombre de sujets tels que les droits de l’Homme, le statut de Taïwan et la situation au Tibet, tandis que l’empire du Milieu dénonce l’impérialisme américain. Et pour amener les gens à s’allier à vous et maintenir son influence, on crée parfois des foyers de tension et de déstabilisation, d’où les enjeux autour de la mer de Chine…
Face à la montée du populisme au cœur même des démocraties occidentales, notre monde a besoin d’un bipolarisme sino-américain apaisé et coopératif.