Loin du bruit du monde, VGE.m4a (1.83 Mo)
Celui qui fut président de la République française de 1974 à 198 n’a jamais caché son goût pour la littérature. Le 5 mars 1974, quelques semaines donc avant son élection, devant les invités d'un banquet de la Revue des Deux Mondes n’avait-il pas confessé "Si j'avais la certitude de pouvoir écrire, en quelques mois ou en quelques années, l'équivalent de l'œuvre de Guy de Maupassant ou de Gustave Flaubert, il est hors de doute que c'est vers cette sorte d'activité qu'avec joie je me tournerais...". Le destin en a décider autrement. Si durant son mandat, il n’a pas eu le temps de se consacrer entièrement à son inclination littéraire, il s’est en revanche bien rattrapé par la suite.
Comme beaucoup d’hommes politiques il écrit des essais et des mémoires dont "Démocratie française" qui connut un succès de librairie en 1976 ou "Les Français : réflexions sur le destin d'un peuple" en 2000, notamment. Puis "Le Pouvoir et la Vie - La Rencontre et L'Affrontement" chez Compagnie respectivement en 1988 et en 1991.
Valéry Giscard d’Estaing s’est essayé au roman en 1994 avec "Le Passage" paru chez Robert Laffont, qui ne fut pas ménagé par la critique dans Le Figaro littéraire, Renaud Matignon n’hésitait pas à écrire à propos de l'auteur de cette idylle entre un notaire et une auto-stoppeuse "un Maupassant qui aurait fait la connaissance de la comtesse de Ségur, ou à un Grand Meaulnes qui aurait croisé Bécassine". Suivi en 2009 de "La Princesse et le Président" aux éditions de Fallois, une love story entre un président français et une princesse britannique qui suscita beaucoup d’interrogations des deux côtés de la Manche. Puis vinrent en 2010 "La Victoire de la Grande Armée" chez Plon qu’il est allé présenter à Moscou et dont il a salué la traduction en russe. L ’auteur imagine que Napoléon revenait triomphalement de Russie. Ensuite "Mathilda" en 2011 chez XO éditions est dédié "à l'Afrique, le continent maternel" un continent qu’il connaît et aime. il y narre le destin tragique d’une Allemande vivant en Namibie.
Dans "Loin du bruit du monde“, son héros, André Reilly, ancien président du Sénat, décide un beau jour de disparaître et d’aller s’installer au fin fond de la République Centrafricaine. Ce roman est le plus personnel de l'ancien président où il peint le départ de cet homme qui fuit le tumulte pour se retrouver.
On ne peut pas dire que ses ambitions littéraires aient été toujours très bien accueillies. Le 27 juillet 1979, sa participation à l'émission "Apostrophes" en qualité d'amateur de Maupassant a fait naître beaucoup de critiques et quelques moqueries.
Cela n’a pas empêché Valéry Giscard d’Estaing d’être élu à l’Académie française au premier tour de scrutin, le 11 décembre 2003 au fauteuil de Léopold Sédar Senghor, le 16, qui fut celui de Charles Maurras et du duc de Lévis Mirepoix. Le 16 décembre 2004, en réponse à son discours de réception, l’académicien Jean-Marie Rouart lui disait et ses propos peuvent résumer l'écrivain Giscard d'Estaing : "Essayons de définir votre style. Votre plume est directe, élégante, acérée, d’une clarté française. Elle a du mouvement, elle sait débusquer les anecdotes et l’humour. Vos récits ont de l’allant, ils sont vivants. Vous êtes un adepte du petit fait vrai dont vous faites un usage constant comme si vous craigniez la morne plaine des développements abstraits et des récits linéaires".
Comme beaucoup d’hommes politiques il écrit des essais et des mémoires dont "Démocratie française" qui connut un succès de librairie en 1976 ou "Les Français : réflexions sur le destin d'un peuple" en 2000, notamment. Puis "Le Pouvoir et la Vie - La Rencontre et L'Affrontement" chez Compagnie respectivement en 1988 et en 1991.
Valéry Giscard d’Estaing s’est essayé au roman en 1994 avec "Le Passage" paru chez Robert Laffont, qui ne fut pas ménagé par la critique dans Le Figaro littéraire, Renaud Matignon n’hésitait pas à écrire à propos de l'auteur de cette idylle entre un notaire et une auto-stoppeuse "un Maupassant qui aurait fait la connaissance de la comtesse de Ségur, ou à un Grand Meaulnes qui aurait croisé Bécassine". Suivi en 2009 de "La Princesse et le Président" aux éditions de Fallois, une love story entre un président français et une princesse britannique qui suscita beaucoup d’interrogations des deux côtés de la Manche. Puis vinrent en 2010 "La Victoire de la Grande Armée" chez Plon qu’il est allé présenter à Moscou et dont il a salué la traduction en russe. L ’auteur imagine que Napoléon revenait triomphalement de Russie. Ensuite "Mathilda" en 2011 chez XO éditions est dédié "à l'Afrique, le continent maternel" un continent qu’il connaît et aime. il y narre le destin tragique d’une Allemande vivant en Namibie.
Dans "Loin du bruit du monde“, son héros, André Reilly, ancien président du Sénat, décide un beau jour de disparaître et d’aller s’installer au fin fond de la République Centrafricaine. Ce roman est le plus personnel de l'ancien président où il peint le départ de cet homme qui fuit le tumulte pour se retrouver.
On ne peut pas dire que ses ambitions littéraires aient été toujours très bien accueillies. Le 27 juillet 1979, sa participation à l'émission "Apostrophes" en qualité d'amateur de Maupassant a fait naître beaucoup de critiques et quelques moqueries.
Cela n’a pas empêché Valéry Giscard d’Estaing d’être élu à l’Académie française au premier tour de scrutin, le 11 décembre 2003 au fauteuil de Léopold Sédar Senghor, le 16, qui fut celui de Charles Maurras et du duc de Lévis Mirepoix. Le 16 décembre 2004, en réponse à son discours de réception, l’académicien Jean-Marie Rouart lui disait et ses propos peuvent résumer l'écrivain Giscard d'Estaing : "Essayons de définir votre style. Votre plume est directe, élégante, acérée, d’une clarté française. Elle a du mouvement, elle sait débusquer les anecdotes et l’humour. Vos récits ont de l’allant, ils sont vivants. Vous êtes un adepte du petit fait vrai dont vous faites un usage constant comme si vous craigniez la morne plaine des développements abstraits et des récits linéaires".