la Bête du Gévaudan "Star du Musée.
En réalité, on aura attendu vingt-sept ans pour la réhabilitation et l’extension de ces bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles, protégés au titre des Monuments historiques, dont l'Hôtel de Ressouches. Ils ont abrité successivement la Société des Lettres, Sciences et arts de la Lozère et le premier musée de la ville en 1836 puis le Musée départemental Ignon-Fabre de 1976 à 1995. Ce dernier était fermé depuis lors. Pour Nadia Harabasz, conservatrice à la ville de Mende, directrice du musée "C’est un lieu qui se veut vivant, pluriel et très accessible" pour que "chacun puisse y picorer quelque chose". Et d'ajouter qu'il est "non-élitiste", "surprenant" et "fondé sur une solide base scientifique", il est aussi monument historique, musée de France, espace patrimonial et tiers-lieu, sur 3 niveaux de près de 1.200m2. Le coût des travaux s’est élevé à quelque 10 M€ financés par la ville, le département, la région pour 2,6 M€, l’État et l’Union européenne. Les collections de la Société des lettres, constituées depuis 1836, représentent plus de 95 % de ce qui sera exposé et livreront au public l’art, l’histoire et même la préhistoire de la Lozère.
Ce n’est pas tous les jours qu’on inaugure un musée, surtout dans la calme cité de Mende, aussi élus, partenaires, financeurs, personnalités de la culture et du patrimoine étaient-ils réunis en cette fin de matinée du mardi 18 octobre pour le découvrir. Le maire de Mende, la présidente de la région Occitanie, celle du département, la sénatrice et le préfet de Lozère ainsi que le président de la Société des lettres. Tous ont salué l'ouverture de ce musée consacré à l'histoire de Mende et de la Lozère et ont rappelé le nom de Jean-Jacques Delmas, ancien maire de Mende qui porta ce projet mené avec le soutien de l’État, de la région Occitanie, de l’Europe et du département de la Lozère. A 16 h, les portes se sont ouvertes pour les premiers visiteurs et de nombreuses animations ont été proposées au public, découverte du musée, visites commentées, musique afro-américaine, échassiers, concerts divers, visite théâtralisée sur le thème de la Bête du Gévaudan évidemment, déambulation dans la rue sans oublier les bonnes nourritures roboratives que l’on aime bien dans la région. Et d’autres animations sont prévues pour toute la semaine, spectacles, visites, rencontres.
Au rez-de-chaussée du musée on trouve des espaces de vie et découverte ouverts sur le territoire, des espaces patrimoniaux partagés avec le Pays d’Art et d’Histoire Mende et Lot en Gévaudan et son Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP)
Au 1er étage, plus de 500 pièces sélectionnées parmi les 16.000 que compte le fonds constitue sur 400m2 et douze salles l'exposition permanente autour du thème Nature et Culture. Et naturellement une section est consacrée à la Bête du Gévaudan "Star du Musée, la Bête du Gévaudan sera au cœur d'un important dispositif participatif" précise Nadia Harabasz. Sont évoquées les attaques perpétrées entre 1764 et 1767 par un ou plusieurs canidés, qui causèrent entre 88 et 124 morts en Gévaudan. La Bête a été l'objet de nombreuses rumeurs et a nourri abondamment l’imagination populaire. On a évoqué un homme déguisé en loup, un énorme-chien, un lion ou une hyène. Actuellement, on s'accorde à penser qu'il s'agissait probablement de grands canidés particulièrement féroces, quand la France comptait environ 20 000 loups.
.Au 2e étage sont prévus sur 200m2 des expositions temporaires et des ateliers.
En Lozère, on se réjouit que le centre-ville de Mende reprenne vie et redevienne attractif.
Ce n’est pas tous les jours qu’on inaugure un musée, surtout dans la calme cité de Mende, aussi élus, partenaires, financeurs, personnalités de la culture et du patrimoine étaient-ils réunis en cette fin de matinée du mardi 18 octobre pour le découvrir. Le maire de Mende, la présidente de la région Occitanie, celle du département, la sénatrice et le préfet de Lozère ainsi que le président de la Société des lettres. Tous ont salué l'ouverture de ce musée consacré à l'histoire de Mende et de la Lozère et ont rappelé le nom de Jean-Jacques Delmas, ancien maire de Mende qui porta ce projet mené avec le soutien de l’État, de la région Occitanie, de l’Europe et du département de la Lozère. A 16 h, les portes se sont ouvertes pour les premiers visiteurs et de nombreuses animations ont été proposées au public, découverte du musée, visites commentées, musique afro-américaine, échassiers, concerts divers, visite théâtralisée sur le thème de la Bête du Gévaudan évidemment, déambulation dans la rue sans oublier les bonnes nourritures roboratives que l’on aime bien dans la région. Et d’autres animations sont prévues pour toute la semaine, spectacles, visites, rencontres.
Au rez-de-chaussée du musée on trouve des espaces de vie et découverte ouverts sur le territoire, des espaces patrimoniaux partagés avec le Pays d’Art et d’Histoire Mende et Lot en Gévaudan et son Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP)
Au 1er étage, plus de 500 pièces sélectionnées parmi les 16.000 que compte le fonds constitue sur 400m2 et douze salles l'exposition permanente autour du thème Nature et Culture. Et naturellement une section est consacrée à la Bête du Gévaudan "Star du Musée, la Bête du Gévaudan sera au cœur d'un important dispositif participatif" précise Nadia Harabasz. Sont évoquées les attaques perpétrées entre 1764 et 1767 par un ou plusieurs canidés, qui causèrent entre 88 et 124 morts en Gévaudan. La Bête a été l'objet de nombreuses rumeurs et a nourri abondamment l’imagination populaire. On a évoqué un homme déguisé en loup, un énorme-chien, un lion ou une hyène. Actuellement, on s'accorde à penser qu'il s'agissait probablement de grands canidés particulièrement féroces, quand la France comptait environ 20 000 loups.
.Au 2e étage sont prévus sur 200m2 des expositions temporaires et des ateliers.
En Lozère, on se réjouit que le centre-ville de Mende reprenne vie et redevienne attractif.