Le musée de Notre-Dame-de-la-Garde ferme ses portes 02/05/2019
Après deux ans de travaux et pour un coût de 5 millions d’euros, il avait été inauguré en grande pompe le 18 juin 2013 dans le cadre de Marseille capitale européenne de la culture. "Nous avons voulu donner des clés de compréhension aux visiteurs, dont beaucoup s’extasient devant le patrimoine, les mosaïques, mais sans en comprendre le sens" expliquait alors le P. Jacques Bouchet, recteur de la basilique. Mais la fréquentation n’a pas été celle que l’on attendait, 8.000 visiteurs annuels alors qu’on tablait sur 100.000. Ce qui n’était pas impossible quand on sait que deux millions de personnes fréquentent les lieux. Frédéric Proal, président de l’association du domaine Notre-Dame-de-la-Garde indique "La décision de fermer doit être prise début mai" et précise "Le projet est prêt, mais on doit respecter certaines procédures". Il s’agit surtout de reclasser les cinq salariés qui auront été licenciés. Le prix de l’entrée est de 5 et 3€, et le même Frédéric Proal constate avec regret "Les gens s’attendent à avoir des prestations gratuites"…
Dans cet ensemble muséal de 350m2 sont réunies des pièces illustrant les 800 ans d’existence du site. On y trouve en particulier une collection de plusieurs centaines d’ex-voto, remerciements à la "Bonne mère", et parmi eux, beaucoup ont été offerts par les marins et les pêcheurs. Ainsi que des objets cultuels, des statues, de l'orfèvrerie, des archives, des tableaux, des maquettes et des plans de construction de l’édifice. Après la fermeture du musée, toutes ces pièces reprendront le chemin des réserves de la basilique. En 2014, de nombreuses manifestations ont célébré le millénaire de la première chapelle édifiée sur la colline de la Garde et dédiée à la Vierge Marie. De nombreuses constructions se sont succédé jusqu’à la basilique actuelle Notre-Dame-de-la-Garde, de style romano-byzantin, dont la première pierre fut posée le 11 septembre 1853. Elle sera consacrée le 4 juin 1864. Le site est classé en 1917 et c’est naturellement le monument le plus visité de Marseille, presque son symbole. En 1892, est mis en service le funiculaire, "l’ascenseur", qui facilitait l’accès à la basilique et même si des millions de passagers l’ont emprunté, on arrêtera son exploitation en 1967, il n’était pas assez rentable. Actuellement, un petit train qui part du Vieux-Port permet de rejoindre la basilique à 161m au-dessus de la ville, un magnifique parcours permettant d'admirer quelques très beaux endroits de la cité phocéenne, les Forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, le Palais du Pharo ou l’Abbaye St Victor entre autres. Un buste d’Antonio Canova aux enchères à Monaco 01/05/2019
Samedi 27 avril à l'Hôtel des Ventes de Monte-Carlo, un buste du sculpteur italien Antonio Canova, 1757-1822, s'est vendu 2,5 millions d’euros. Il avait été évalué entre 2 et 2,5 millions d'euros et mis à prix à 1,5 million.
Franck Baille, président et co-fondateur de l'Hôtel des Ventes de Monte-Carlo révèle qu’"Il a été acquis par un amateur britannique ayant des attaches à Monaco" avant de préciser que cette sculpture s'inscrit pour Canova "dans un esprit de travail inspiré de la beauté idéale". Ce buste en marbre d'une quarantaine de centimètres de hauteur fait partie des "têtes idéales" de l’artiste. Il représente Lucrèce d'Este, 1535-1598, dont la beauté était célébrée par tous. Elle était la fille du duc de Ferrare Hercule II d’Este et de la princesse Renée de France, et donc la petite-fille du roi Louis XII et d'Anne de Bretagne par sa mère, sa grand-mère paternelle était Lucrèce Borgia. L’oeuvre date de 1821 et c’est la première fois qu’on la revoit publiquement depuis une exposition à New-York en 1928. Elle faisait partie jusqu'à maintenant d’une collection particulière suisse, et était propriété de la même famille depuis que le baron anglais Alexander Baring, de la célèbre dynastie de banquiers britanniques, qui en était le commanditaire la lui avait cédée au XIXe siècle. Ce n’est pas la première fois qu’une oeuvre d’Antonio Canova atteint une telle somme. En juillet dernier, un autre buste, une Allégorie de la paix, s’était vendu près de six millions d’euros chez Sotheby’s à Londres. En 2017, un buste de Joachim Murat s’était enlevé à 4,3 millions d’euros chez Christie’s à Paris. Une princesse monégasque au musée Christian-Dior 01/05/2019
Jeudi 25 avril dernier, S.A.S. le prince Albert II de Monaco inaugurait l’exposition "Grace de Monaco, princesse en Dior" au Musée Christian-Dior de Granville, dans le département de la Manche. Elle sera visible jusqu’au 17 novembre prochain. C’est à l’occasion du 90e anniversaire de la princesse Grace de Monaco, née le 12 novembre 1929 à Philadelphie, que le musée Christian-Dior présente cette collection de robes, photos, et dessins de décors de fêtes. Y figurent aussi correspondances, extraits de films et flacons de parfums qui décoraient la salle de bains de la princesse. Ces 85 tenues sont amoureusement conservées au Palais princier de Monaco, confiées aux bons soins de Maryel, l’ancienne lingère de la princesse, elles ont été prêtées par S.A.S. Albert II, pour rendre hommage à sa mère. Brigitte Richart, conservatrice du musée indique que l’idée de cette exposition est née lors de la visite du Prince à Granville en 2015. Florence Müller, commissaire général de l’exposition, avec Gwénola Fouilleul, commissaire associée, rappelle la rencontre de Grace Kelly et de S.A.S. prince Rainier III de Monaco en 1955. "Conviée au festival de Cannes, elle fut invitée par le directeur de Paris-Match, Pierre Galante, époux d’Olivia de Havilland, grande amie de Grace Kelly, à rencontrer le jeune prince Rainier". Moins d’un an plus tard ils étaient mariés.
Dès ce moment, les tenues signées Christian Dior rythment les moments de la vie de la nouvelle princesse, bals, sorties officielles, fêtes et même vie quotidienne. Florence Müller les résume "robes-chemisiers, tailleurs en tweed, robes blouses, robes en mousseline vaporeuse avec ornements de plumes, robes imprimées ou brodées de fleurs rappelant ses créations personnelles de tableaux floraux et son goût pour le jardinage". Le musée Christian-Dior est installé dans la villa fin du XIXe "Les Rhumbs" où le couturier né le 21 janvier 1905 vécut de un à six ans. Plus tard, il y passera l’été. La famille fait de de mauvaises affaires et la ville rachète "Les Rhumbs" dans les années 1930. La transformation du lieu en musée se fait à partir de 1990. L’établissement est géré par l'association "Présence de Christian Dior" avec le soutien financier de Dior, et de quelques donateurs. C’est le seul "musée de France" entièrement consacré à un couturier. Depuis 1997, il accueille une exposition chaque année. "Grace de Monaco, princesse en Dior" Jusqu’au 17 novembre prochain Villa "Les Rhumbs" Rue d'Estouteville 50400 Granville Tél. 02 33 61 48 21 reservation@museechristiandior.fr "Monet, retour sur la Riviera" 30/04/2019
C’est un événement à ne pas manquer, il se tient depuis le 30 avril jusqu’au 31 juillet. Trois tableaux de Claude Monet peints pendant le séjour de l’artiste qu'il effectua sur la Riviera de mi-janvier à début avril 1884, sont exposés en deux endroits de la région, la Villa Regina Margherita à Bordighera et le château Doria, à Dolceacqua, dans la province d’Imperia. La première accueillera "Vallée de Sasso. Effet de soleil" et le second présentera "Le Château de Dolceacqua" et "Monaco, vu de Roquebrune". "Le Château de Dolceacqua" et "Vallée de Sasso. Effet de soleil", viennent du musée parisien Marmottan Monet, et "Monaco, vu de Roquebrune" appartient à la collection privée de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
"Monet, retour sur la Riviera" doit beaucoup au Musée Marmottan Monet de Paris, en la personne de sa chargée des collections Marianne Mathieu, et à la courtoisie de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Pour cette exposition, la Région Ligurie, la Province d’Imperia, la fondation Compagnia di San Paolo et la société Permare s.r.l ont soutenu les municipalités de Bordighera et de Dolceacqua. Le commissaire en est Aldo Jean Herlaut, le parcours est aménagé par l’Institution Mu.MA Musei del Mare e delle Migrazioni de Gênes. Cooperativa Sistema Museo et Omnia Società Cooperativa assurent la gestion et la promotion de cet événement. Tant la Villa Regina Margherita que le château Doria proposeront un parcours multimédia, qui permettra de revivre le voyage et le séjour de Monet alors âgé de 44 ans sur la Riviera. Et surtout de mieux comprendre 135 ans après, l’élaboration de ces trois œuvres. En particulier grâce aux lettres qu’il écrivit à ses familiers, notamment à sa compagne Alice Hoschedé qu’il épousera en juillet 1892 ou à son marchand d’art Paul Durand-Ruel. Relevons le 25 mars 1884 "Je ne sais pas si ce que j’ai fait est bon, je n’en sais plus rien, j’ai tant travaillé, tant fait d’efforts, que j’en suis abruti" ou "Entouré de cette lumière éblouissante, on trouve sa palette bien pauvre; l’art voudrait des tonnes d’or et de diamants. Enfin, j’ai fait ce que j’ai pu". On en saura davantage sur la vie à l’époque dans ces deux localités figures distantes d’une quinzaine de km grâce aux tableaux de la Collection municipale de Bordighera et à de nombreuses photographies. "Monet, retour sur la Riviera" Jusqu’au 31 juillet Villa Regina Margherita Via Romana, 34 18012 Bordighera Château Doria Via Castello 18035 Dolceacqua www.monetinriviera.it monet@sistemamuseo.it. Un peintre mondain bien oublié 29/04/2019
Sait-on encore qui est Philip Alexius de László? Il semble même que le cent-cinquantième anniversaire de sa naissance se passe très discrètement. Pourtant, l’artiste fut très célèbre. Il naît Fülöp Elek Laub le 30 avril 1869 dans l’échoppe d’un modeste tailleur juif de Pest, ce qui ne l’a pas empêché de devenir le portraitiste attitré des monarques, de l’aristocratie européenne, des industriels, des banquiers et de toutes sortes de célébrités de son époque. Il étudie à Budapest, à l'Académie royale des arts de Bavière à Munich et à l'Académie Julian de Paris. Dans les années 1890, il est déjà un portraitiste réputé qui a obtenu des commandes à la cour de Bulgarie. En 1900, il avait épousé une Irlandaise de la meilleure société, eut cinq fils dont certains se marièrent dans l'aristocratie anglaise. Cette même année, son portrait du pape Léon XIII à l’Exposition universelle de Paris lui vaut une médaille. Il s'installa à Londres en 1907 et devint le peintre favori de l'aristocratie et même de la famille royale. Édouard VII le fit membre de l'Ordre royal de Victoria. François-Joseph l’anoblit en 1912 et il devient Philip Alexius de László de Lombos. En 1908, il fut invité aux États-Unis pour peindre le président Theodore Roosevelt à la Maison-Blanche. En 1914, il obtient la nationalité britannique. Cette belle ascension s’interrompt avec la Première Guerre. Ayant adressé des lettres à sa famille en Autriche-Hongrie il fut accusé de contacts avec l'ennemi et emprisonné à Brixton. Libéré pour raisons de santé, il ne fut lavé de tout soupçon qu’en été 1919. Il connaît des difficultés financières car la société avait changé et les commandes se faisaient rares. Il retrouvera cependant une nouvelle clientèle dont par exemple Mussolini au retour d’un voyage en Tunisie. On lui doit aussi le portrait de la future Elisabeth II d’Angleterre en 1933. Il participe à de nombreuses expositions, est nommé président de la Royal Society of British Artists en 1930 et meurt le 22 novembre 1937 à Hampstead, quartier résidentiel de Londres. Il laisse près de trois mille tableaux.
A Londres, "The de Laszlo Archive Trust" réunit quelques descendants du peintre et perpétue son souvenir. Ils ont participé à un catalogue raisonné des oeuvres de leur lointain parent. L'archiviste Sandra de László qui a épousé Damon de László, l’un des petits-fils du peintre, explique que si l'on voit si peu d’œuvres de Philip Alexius de László dans les musées et les ventes, c'est que les familles des personnes représentées préfèrent les conserver chez elles, à cause de l'extraordinaire ressemblance que l'artiste parvenait à donner à ses portraits. Et de citer la petite-fille d'un des modèles qui racontait qu'avant de se coucher, elle souhaitait toujours une bonne nuit au portrait de sa grand-mère. .. On peut donc supposer que la célébrité du peintre en souffre, les oeuvres sont moins exposées et donc moins connue du public actuel. Une saison originale à l’Opéra de Budapest 22/04/2019
Cette saison 2019-2020 a tenu compte du fait que le 52e Congrès Eucharistique international se tiendra dans la capitale hongroise du 13 au 20 septembre 2020. Elle a aussi manifesté le souhait que des œuvres nouvelles que l’on n’avait jamais vues en Hongrie soient programmées. Et que des oeuvres plus anciennes jamais données en Hongrie comme le Couronnement de Poppée de Monterverdi et Mathis le peintre de Paul Hindemith soient présentées. Rassurons cependant les tenants de la tradition, ils retrouveront le répertoire avec L'Enlèvement au Sérail, Don Carlo ou Parsifal, même s’il s’agira de nouvelles mises en scène. Et naturellement La fanciulla del West, Rigoletto, Porgy and Bess, La Bohème, Le nozze di Figaro, La Gioconda, Aida ou Carmen notamment.
On notera deux œuvres dues à des compositeurs hongrois. "A cremonai hegedűs" "Le luthier de Crémone" de Jenő Hubay 1858-1937, et "Simona néni" "Tante Simona", opéra-comique en un acte d'Ernő Dohnányi, 1877-1960, les deux oeuvres figurant au même spectacle. Des créations "Ments meg, Uram!" "Dead Man Walking", de l’Américain Jake Heggie, création de l’Opéra de San Francisco en 2000, basé sur le récit éponyme de soeur Helen Prejean. Et le diptyque "Fantasio/Fortunio" du compositeur italien Giampolo Testoni né en 1957, inspiré librement de deux comédies de Musset Fantasio et le Chandelier. Sans oublier "A mester és Margarita""Le Maître et Marguerite" de Levente Gyöngyösi, opéra-musical créé le 24 juin 2017 au Théâtre national de Miskolc, un groupe de rock jouait avec un orchestre symphonique, d’après le célèbre roman de Mikhail Boulgakov. On s’en voudrait de manquer "Az aranyműves boltja" "L´échoppe de l´orfèvre", texte écrit en 1960 par Karol Wojtyła, alors jeune évêque auxiliaire de Cracovie récemment nommé par le pape Pie XII. Il y est question du sacrement du mariage, avec pour sous-titre "Méditation sur le sacrement de mariage qui, de temps en temps, se transforme en drame"… musique de son compatriote Krzysztof Penderecki. "István a király" "Le Roi Étienne" de János Kristóf Bródy, rockopera créé en 1983, est repris sous forme d’opéra avec formation symphonique. Le Messie de Haendel sera donné en version scénique et "Keresztkantáták" "Cantates en croix" sur une musique de Bach fera entendre une voix de basse pour le Christ. Des centaines de spectacles et concerts qui se dérouleront au Théâtre Erkel en attendant que l’illustre édifice de l'avenue Andrássy soit complètement rénové mais aussi à l’atelier Eiffel. Depuis quelques mois en effet, l’Opéra s’est doté de ces nouveaux locaux. Ce sont les anciens ateliers de réparation des chemins de fer qui ont été réhabilités, à Kőbánya dans le Xe arrondissement de la capitale. Les 22.000m2 de l’ensemble datant des années 1885, abritent notamment les salles de répétitions, les réserves et les ateliers de décors, costumes et perruques. Il y a aussi une salle, baptisée Bánffy, qui peut accueillir 400 spectateurs et est déjà en service, elle est destinée aux créations contemporaines ou aux petits ensembles. Gustave Eiffel n’était pour rien dans cette construction due à l’architecte János Feketeházy qui réalisa par ailleurs les plans de Gare de Budapest-Keleti et du pont Szabadság entre autres. C’est la technique de construction qui rappelle celle utilisée par Eiffel. "Le crâne de Goya" 20/04/2019
Dans la nuit du 15 au 16 avril 1828, Francisco de Goya y Lucientes mourait à Bordeaux à l’âge de 82 ans. Il y vivait depuis 1824, ayant fui l’absolutisme de Fernando VII et le retour de l’inquisition, dans un hôtel particulier, 57, cours de l’Intendance. Un bâtiment qui abrite actuellement l’Institut Cervantes de Bordeaux. Goya fut inhumé au cimetière de la Chartreuse dans le caveau de personnes amies.
Joaquín Pereyra, consul d’Espagne à Bordeaux retrouve par hasard le monument funéraire assez dégradé et obtient en 1888 après de longues démarches administratives l’autorisation d’exhumer le corps et de le rapatrier en Espagne. En ouvrant le caveau on s’aperçut qu’il avait été précédemment forcé et que le crâne de Goya avait disparu. Grâce au photographe français établi en Espagne Jean Laurent, nous pouvons suivre cette exhumation. Il a photographié aussi le transfert des restes à Madrid. Le corps a été déposé provisoirement dans la crypte de l'église collégiale Saint-Isidore de Madrid puis transféré en 1900 dans une tombe collective d'"hommes illustres" au cimetière voisin et finalement en l'église San Antonio de la Florida, sous la coupole que Goya avait peinte en 1798. On parlait toujours de la disparition de la tête de Goya quand apparut chez un antiquaire de Saragosse une toile datée de 1849 représentant une tête de mort. On y lisait “Crâne de Goya peint par Fierros”. Or théoriquement, personne ne pouvait savoir en 1849 que le crâne avait disparu avant la découverte du consul Pereyra 40 ans plus tard… A moins naturellement que le peintre n’ait eu ledit crâne en sa possession. On ne sait pas exactement qui fut Fierros ni comment la tête de Goya serait arrivée en sa possession. Si l’on veut en savoir davantage sur cette mystérieuse affaire, il suffira de réserver sa soirée du lundi 22 avril. Après Soir 3, à 23h55, France 3 Nouvelle Aquitaine, présentera "Le crâne de Goya" du réalisateur espagnol Samuel Alarcón dont c’est le deuxième long métrage. Très jeune à Madrid il a fréquenté les lieux dédiés à Goya et plus tard il s’en est souvenu pour réaliser ce document "Oscuro y Lucientes", tourné en Espagne et bien évidemment à Bordeaux, sur le mystère de la disparition du crâne du peintre. L’avant-première avait eu lieu cimetière de la Chartreuse à Bordeaux sur grand écran installé à côté du cénotaphe de Goya. L’interprétation en a été confiée à Féodor Atkine. Pâque Orthodoxe en Principauté 19/04/2019
Elle sera célébrée en musique dimanche 28 avril à 18h à l’Auditorium Rainier III. Et naturellement la musique russe sera à l’honneur.
Avec le pianiste Mikhail Pletnev et l’OPMC, orchestre philharmonique de Monte-Carlo, sous la direction de Vladimir Fedoseiev. Au programme: La Grande Pâque russe, Ouverture, opus 36 de Nikolaï Rimsky-Korsakov. Fantaisie de concert en sol majeur, opus 56 de Piotr Ilitch Tchaikovsky. Symphonie n°5 en ré mineur, opus 47, Moderato, Allegretto, Largo et Allegro non troppo, de Dmitri Chostakovitch. Auditorium Rainier III Boulevard Louis II 98000 Monaco www.opmc.mc +377 98 06 28 28 Tarifs: 17 à 35€ "Un coeur simple" 17/04/2019
C’est le spectacle que propose le Théâtre des Muses de Monaco à la fin du mois d‘avril. Tout d’abord, "Un cœur simple" est une nouvelle de Gustave Flaubert tirée de "Trois contes", recueil paru en 1877, les deux aitres écrits sont "La Légende de saint Julien l'Hospitalier" et "Hériodias". L’auteur dépeint la vie de la servante Félicité en Normandie. "Flaubert est descendu dans les profondeurs de l’âme de cette femme; il a touché son innocence, sa pureté. Félicité ne veut rien, elle n’est pas maîtresse de sa vie, les choses lui arrivent, et elle subit tout. Mais elle est la colonne vertébrale de tout le récit, et les autres présences tournent autour de son existence" confie Isabelle Andréani qui a adapté la nouvelle pour le théâtre et l’incarne brillamment. Dans une mise en scène de Xavier Lemaire. La création a eu lieu au Théâtre La Luna dans le cadre du Festival d’Avignon 2018, coréalisation avec le Théâtre parisien de Poche-Montparnasse. Nomination aux Molières 2019 dans la catégorie seul.e en scène.
La presse a été unanime pour saluer le succès de la pièce. Du Figaroscope à L’Humanité, c’est un concert de louanges. Pour cette dernière "Un hommage à toutes les servantes oubliées d’il y a deux siècles. Remarquable…". Le premier écrit "L’un des meilleurs spectacle de la saison… Isabelle Andréani touche au sublime ! –". Pour Anthéa Sogno, directrice artistique du Théâtre des Muses, "Ici, le texte sublime et si simple de Flaubert, respire et s’incarne comme jamais grâce à la magnifique personnalité et au talent immense d’Isabelle. Surtout, ne ratez pas ce grand moment d’humanité". Jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 avril à 20h30 Dimanche 28 avril à 16h30 Théâtre des Muses 45 A, Boulevard du Jardin Exotique 98000 Monaco www.theatredesmuses.com Tél.: 00 377 97 98 10 93 reservations@theatredesmuses.com Le miel cubain est arrivé en Europe 15/04/2019
On nous répète que le nombre d'abeilles diminue partout et qu’elles pourraient disparaître. Mais il est un pays où elles n’en sont pas là, c’est Cuba où tout leur sourit. Ce qui naturellement ne peut que plaire aux apiculteurs locaux dont on exporte 95% de la production vers l'Allemagne, la France, l'Espagne, la Grande-Bretagne et la Suisse. Exportations qui ont rapporté 18 millions de dollars en 2017, on peut en déduire un prix moyen de 2.655$ la tonne exportée et Dayron Álvarez, directeur de la technique et du développement d'Apicuba, déclare "Nous essayons d'entrer sur le marché chinois et celui de l'Arabie saoudite".
L’ingénieur en mécanique Rogelio Marcelo Fundora et son frère Santiago Esteban, enseignant, sont propriétaires de 600 ruches et précisent "l’abeille n'est faite ni pour les zones urbaines ni pour les zones rurales, elle est faite pour la montagne". Et révèlent satisfaits "l’an dernier nous avons obtenu 80 tonnes de miel". Dans les vallées de la province de Matanzas, les abeilles butinent en toute liberté, loin des pesticides qui leur font tant de tort ailleurs. Jusqu’aux années 1990, l’Union soviétique fournissait à Cuba des milliers de tonnes de pesticides, fertilisants et autres herbicides. Quand ces produits n’ont plus été livrés, l’île a dû se débrouiller toute seule et pratiquer des cultures sans utiliser pratiquement de produits chimiques. Et naturellement les abeilles en ont profité. Ce qui explique les 51 kg de miel par ruche obtenus en moyenne, ce qui est un très bon niveau. Les deux frères Fundora qui ont 21 ruchers sur une colline près du village de Navajas, à 140 km à l'est de La Havane, affirment obtenir jusqu'à 160 kg par ruche et d’un miel qu’ils disent "propre", En 2018, les 1.660 apiculteurs de l’île ont produit 8.834 tonnes de miel, 1.300 de plus que n’en prévoyait Apicuba. L’organisme créé en 2008 a le monopole pour l'exportation, tout apiculteur qui a plus de cinq ruches doit lui vendre son miel, payé jusqu'à 1.000$ la tonne. Cuba n’est pas pour autant le premier producteur d'Amérique latine. Si l’on en croit les chiffres de la FAO, Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, c’est l'Argentine avec une production de 76.000 tonnes en 2018 qui est en tête. Mais Cuba s’enorgueillit que 1.900 tonnes de son miel "ont été certifiées comme biologiques". |
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