Michel Vauzelle renonce.mp3 (1.28 Mo)
La région PACA sera très regardée lors du scrutin de décembre. Elle a la particularité d'avoir un vote FN important. Ce qui pourrait amener le parti de Marine Le Pen à y être en tête. Mais pourquoi Michel Vauzelle a-t-il renoncé à cette fonction, alors que soutenu par le président de la République il avait laissé courir le bruit qu'il y retournerait? Nous nous sommes entretenus avec Jean-Louis Joseph qui accompagne Michel Vauzelle depuis 1998 dans l’exécutif régional. Ce dernier dit tout d’abord avoir été affecté par cette décision: "depuis que je travaille à ses côtés depuis plus de 16 ans, j'espérais qu'il nous conduise une nouvelle fois à la bataille". En ce qui concerne les causes, il explique que c’est dû à "diverses raisons du domaine de l'intime mais aussi, le non-cumul de mandats qu'il a voté comme député, l'âge peut être et certainement l'envie de transmettre à une autre génération".
Cette situation interroge, car on aurait pu imaginer dans ce cas que Michel Vauzelle favorise plutôt la préparation d’une relève. Et qu’il ne surprenne pas au dernier moment son camp. Le président de la Région PACA n’aurait-il pas jeté l’éponge suite aux difficultés de pouvoir présenter un front uni à gauche? Le vote du dernier budget de la Région en décembre pourrait en attester. Ses partenaires communistes et des membres d’Europe Écologie Les Verts s’étaient abstenus. Ne craindrait-il pas aussi de sortir sur une défaite dans une région où le FN est en position de plus en plus favorable pour gagner?
Pourtant, il était considéré par beaucoup à gauche comme le seul à avoir une petite chance de garder la région face à la montée du FN et la bonne position de l'UMP. Concernant la relève, on parle de plusieurs personnes au PS, dont Samia Ghalli, sénatrice de Marseille, Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, et Patrick Allemand, le 1er vice-président de la région qui est élu à Nice. "Le plus important c’est de trouver un consensus sur une candidature pour rassembler et fédérer le peuple de gauche" explique Jean-Louis Joseph. Pour lui la victoire est encore possible. "La gauche peut continuer à gérer cette région. Nous avons un très bon bilan et beaucoup de projets susceptibles d'aider nos concitoyens, notamment les plus faibles". Jean-Louis Joseph serait aussi évoqué pour prendre la relève de Michel Vauzelle. À la question "briguerez-vous un nouveau mandat à la région?", il répond: "ce n'est pas à moi d'en décider. J'appartiens à un parti qui a ses propres règles. Je m'y conformerai".
Cette situation interroge, car on aurait pu imaginer dans ce cas que Michel Vauzelle favorise plutôt la préparation d’une relève. Et qu’il ne surprenne pas au dernier moment son camp. Le président de la Région PACA n’aurait-il pas jeté l’éponge suite aux difficultés de pouvoir présenter un front uni à gauche? Le vote du dernier budget de la Région en décembre pourrait en attester. Ses partenaires communistes et des membres d’Europe Écologie Les Verts s’étaient abstenus. Ne craindrait-il pas aussi de sortir sur une défaite dans une région où le FN est en position de plus en plus favorable pour gagner?
Pourtant, il était considéré par beaucoup à gauche comme le seul à avoir une petite chance de garder la région face à la montée du FN et la bonne position de l'UMP. Concernant la relève, on parle de plusieurs personnes au PS, dont Samia Ghalli, sénatrice de Marseille, Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, et Patrick Allemand, le 1er vice-président de la région qui est élu à Nice. "Le plus important c’est de trouver un consensus sur une candidature pour rassembler et fédérer le peuple de gauche" explique Jean-Louis Joseph. Pour lui la victoire est encore possible. "La gauche peut continuer à gérer cette région. Nous avons un très bon bilan et beaucoup de projets susceptibles d'aider nos concitoyens, notamment les plus faibles". Jean-Louis Joseph serait aussi évoqué pour prendre la relève de Michel Vauzelle. À la question "briguerez-vous un nouveau mandat à la région?", il répond: "ce n'est pas à moi d'en décider. J'appartiens à un parti qui a ses propres règles. Je m'y conformerai".