La grande majorité des cas de grippe pandémique H1N1 2009 ont jusqu’ici été bénins, peu de décès ayant été enregistrés. Il reste à savoir si le virus va muter en une souche plus virulente. Marie-Paule Kieny, Directeur de l’Initiative pour la recherche sur les vaccins à l'OMS explique comment l’OMS soutient les efforts des pays pour protéger leur population à l’aide des vaccins qui devraient être disponibles dès ce mois-ci.
"Certains fabricants ont annoncé en juillet que le vaccin était disponible, mais cela ne signifie pas qu’il soit prêt à l’emploi, car il doit être approuvé par les autorités de réglementation. Celles-ci examinent actuellement quelle est la meilleure façon d’homologuer ces vaccins le plus rapidement possible. Il y a consensus sur le fait que les premières doses vont être mises à la disposition des pouvoirs publics en septembre.
Le vaccin ne sera pas disponible sur le marché privé et il appartiendra aux pouvoirs publics de décider des personnes à vacciner en priorité. L’OMS recommande de vacciner en premier lieu les agents de santé, afin de protéger le système de santé et de permettre à ces derniers de s’occuper des patients atteints de grippe et d’autres maladies. La stratégie adoptée par un pays dépendra de ses objectifs en matière de politique de santé et de la disponibilité des vaccins.
Par exemple, si un pays décide de se concentrer sur la protection de l’infrastructure essentielle, il peut cibler différentes personnes, par exemple les chauffeurs routiers, s’ils sont essentiels pour l’approvisionnement alimentaire. D’autres peuvent essayer de réduire la transmission du virus. Ainsi, les États-Unis d’Amérique ont décidé de vacciner les enfants avant leur entrée à l’école ou au moment de celle-ci parce qu’ils ont des contacts physiques plus rapprochés que les adultes et peuvent amplifier les taux d’infection. Les pays peuvent également essayer de réduire la morbidité et la mortalité et cibler alors des groupes particuliers tels que les femmes enceintes.
Certains pays à revenu élevé ont commandé suffisamment de vaccins pour vacciner l’ensemble de la population. Néanmoins, aucun pays ne disposera de suffisamment de vaccins pour vacciner tout le monde dès le premier jour, de sorte que chacun devra établir des priorités. Certains pays à revenu intermédiaire ont également passé des contrats avec des firmes pharmaceutiques et ont acheté des vaccins permettant de couvrir entre 1% et 10 à 20% de la population. L’OMS, avec les fabricants, les pouvoirs publics et les donateurs s’emploie avec acharnement à faire en sorte que les pays en développement puissent avoir accès au vaccin dès que possible pour vacciner leurs agents de santé et, lorsque l’on disposera de davantage de vaccins, d’autres groupes de population."
"Certains fabricants ont annoncé en juillet que le vaccin était disponible, mais cela ne signifie pas qu’il soit prêt à l’emploi, car il doit être approuvé par les autorités de réglementation. Celles-ci examinent actuellement quelle est la meilleure façon d’homologuer ces vaccins le plus rapidement possible. Il y a consensus sur le fait que les premières doses vont être mises à la disposition des pouvoirs publics en septembre.
Le vaccin ne sera pas disponible sur le marché privé et il appartiendra aux pouvoirs publics de décider des personnes à vacciner en priorité. L’OMS recommande de vacciner en premier lieu les agents de santé, afin de protéger le système de santé et de permettre à ces derniers de s’occuper des patients atteints de grippe et d’autres maladies. La stratégie adoptée par un pays dépendra de ses objectifs en matière de politique de santé et de la disponibilité des vaccins.
Par exemple, si un pays décide de se concentrer sur la protection de l’infrastructure essentielle, il peut cibler différentes personnes, par exemple les chauffeurs routiers, s’ils sont essentiels pour l’approvisionnement alimentaire. D’autres peuvent essayer de réduire la transmission du virus. Ainsi, les États-Unis d’Amérique ont décidé de vacciner les enfants avant leur entrée à l’école ou au moment de celle-ci parce qu’ils ont des contacts physiques plus rapprochés que les adultes et peuvent amplifier les taux d’infection. Les pays peuvent également essayer de réduire la morbidité et la mortalité et cibler alors des groupes particuliers tels que les femmes enceintes.
Certains pays à revenu élevé ont commandé suffisamment de vaccins pour vacciner l’ensemble de la population. Néanmoins, aucun pays ne disposera de suffisamment de vaccins pour vacciner tout le monde dès le premier jour, de sorte que chacun devra établir des priorités. Certains pays à revenu intermédiaire ont également passé des contrats avec des firmes pharmaceutiques et ont acheté des vaccins permettant de couvrir entre 1% et 10 à 20% de la population. L’OMS, avec les fabricants, les pouvoirs publics et les donateurs s’emploie avec acharnement à faire en sorte que les pays en développement puissent avoir accès au vaccin dès que possible pour vacciner leurs agents de santé et, lorsque l’on disposera de davantage de vaccins, d’autres groupes de population."