"Ce n’est qu’en juin et au regard des besoins réels qu’il faudra poser clairement la question de l’avenir de la MONUC", a déclaré le 9 décembre le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, lors de sa conférence de presse trimestrielle, aux côtés de Susana Malcorra, Secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions.
Au Siège de l’ONU à New York, les deux personnalités se sont attardées sur les questions liées à la sécurité du personnel sur le terrain et sur l’actualité de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) à propos de laquelle "l’idée du déploiement n’est plus un problème pour Khartoum, ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la question des troupes".
Alain Le Roy a d’emblée rendu hommage aux cinq Casques bleus rwandais tués au Darfour lors des deux incidents apparemment séparés qui ont eu lieu en deux jours.
"La situation sur place comporte évidemment des risques pour la sûreté et la sécurité de nos personnels, mais les troupes gardent le moral", a-t-il déclaré, en rapportant le témoignage du Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, qui a assisté aux cérémonies d’hommage. Alain Le Roy a assuré que les troupes "poursuivront leurs patrouilles".
De son côté, Susana Malcorra a indiqué que ses dernières visites au Soudan avaient porté sur l’appui que l’ONU s’est engagée à fournir à l’organisation des élections d’avril 2010. "La fourniture d’un appui logistique à la tenue de ce scrutin crucial pour l’avenir du Soudan fait partie de notre mandat", a-t-elle rappelé. Sur ce point, M. Le Roy a fait savoir qu’à ce jour, 71% des Soudanais s’étaient inscrits sur les listes électorales, "dont 61% de Darfouriens, y compris ceux qui résident dans les camps".
S’agissant du déploiement de la MINUAD, Mme Malcorra a fait observer que la coopération tripartite entre l’ONU, l’Union africaine (UA) et le Gouvernement soudanais avait permis d’avancer sur la marche à suivre.
Elle a ensuite souligné que la réflexion se poursuivait dans le cadre de l’initiative "Nouvel Horizon" sur les mesures à prendre pour améliorer les conditions de déploiement des missions dans les contextes les plus tendus. Elle a ainsi évoqué "l’obligation d’adapter le maintien de la paix onusien aux réalités nouvelles qui, de l’Afghanistan au Darfour, mettent directement en danger la vie du personnel des Nations Unies".
"Certains volets du rapport Brahimi concernant l’appui aux missions et qui n’ont jamais été mis en œuvre méritent par exemple d’être réexaminés à l’aune de ces réalités", a-t-elle noté.
Pour ce qui est de la MONUC, Alain Le Roy a déclaré que lors de sa visite dans la province de l’Ituri, il avait pu mesurer le rôle déterminant de la Mission dans le processus de retour de quelque deux millions de réfugiés. "Certes l’Armée de résistance du Seigneur (LRS) opère toujours dans la province, mais le nombre de ses éléments sur le sol congolais a baissé", a-t-il noté.
M. Le Roy s’est dit confiant quant au sort des quelque 1 400 ex-combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) démobilisés qui ont récemment regagné leur pays grâce à une coopération "fructueuse" entre la MONUC et les autorités rwandaises.
"Il revient à présent aux autorités rwandaises de faire en sorte que ce rapatriement s’effectue dans de bonnes conditions, pour rendre attractive aux yeux des ex-FDLR toujours présents en RDC la perspective d’un retour dans leur pays d’origine", a-t-il considéré.
M. Le Roy a en outre indiqué que la prorogation de six mois du mandat de la MONUC à compter du 31 décembre 2009 devrait permettre, entre autres, de réfléchir aux modalités de reconfiguration d’une mission "qui ne peut plus efficacement remplir les 41 tâches qui lui ont été assignées".
"Ce sur quoi la MONUC doit axer son action, c’est la protection des civils, l’achèvement de la réforme du secteur de la sécurité et la consolidation de sa présence dans l’est du pays", a-t-il jugé.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a par ailleurs indiqué que ses visites dans les principaux pays contributeurs de troupes l’avaient rassuré sur la volonté toujours très forte de s’engager.
Sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), il a relevé que, depuis 2006, il n’y avait eu aucune victime le long de la Ligne bleue, un signe, selon lui, que le maintien de la paix onusien peut contribuer efficacement à apaiser durablement les zones les plus troublées.
Enfin, il a formé le vœu que la Conférence de Copenhague sur le climat aboutira à un accord positif, car "une issue heureuse contribuera sans nul doute à renforcer la paix et la sécurité internationales".
Au Siège de l’ONU à New York, les deux personnalités se sont attardées sur les questions liées à la sécurité du personnel sur le terrain et sur l’actualité de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) à propos de laquelle "l’idée du déploiement n’est plus un problème pour Khartoum, ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la question des troupes".
Alain Le Roy a d’emblée rendu hommage aux cinq Casques bleus rwandais tués au Darfour lors des deux incidents apparemment séparés qui ont eu lieu en deux jours.
"La situation sur place comporte évidemment des risques pour la sûreté et la sécurité de nos personnels, mais les troupes gardent le moral", a-t-il déclaré, en rapportant le témoignage du Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, qui a assisté aux cérémonies d’hommage. Alain Le Roy a assuré que les troupes "poursuivront leurs patrouilles".
De son côté, Susana Malcorra a indiqué que ses dernières visites au Soudan avaient porté sur l’appui que l’ONU s’est engagée à fournir à l’organisation des élections d’avril 2010. "La fourniture d’un appui logistique à la tenue de ce scrutin crucial pour l’avenir du Soudan fait partie de notre mandat", a-t-elle rappelé. Sur ce point, M. Le Roy a fait savoir qu’à ce jour, 71% des Soudanais s’étaient inscrits sur les listes électorales, "dont 61% de Darfouriens, y compris ceux qui résident dans les camps".
S’agissant du déploiement de la MINUAD, Mme Malcorra a fait observer que la coopération tripartite entre l’ONU, l’Union africaine (UA) et le Gouvernement soudanais avait permis d’avancer sur la marche à suivre.
Elle a ensuite souligné que la réflexion se poursuivait dans le cadre de l’initiative "Nouvel Horizon" sur les mesures à prendre pour améliorer les conditions de déploiement des missions dans les contextes les plus tendus. Elle a ainsi évoqué "l’obligation d’adapter le maintien de la paix onusien aux réalités nouvelles qui, de l’Afghanistan au Darfour, mettent directement en danger la vie du personnel des Nations Unies".
"Certains volets du rapport Brahimi concernant l’appui aux missions et qui n’ont jamais été mis en œuvre méritent par exemple d’être réexaminés à l’aune de ces réalités", a-t-elle noté.
Pour ce qui est de la MONUC, Alain Le Roy a déclaré que lors de sa visite dans la province de l’Ituri, il avait pu mesurer le rôle déterminant de la Mission dans le processus de retour de quelque deux millions de réfugiés. "Certes l’Armée de résistance du Seigneur (LRS) opère toujours dans la province, mais le nombre de ses éléments sur le sol congolais a baissé", a-t-il noté.
M. Le Roy s’est dit confiant quant au sort des quelque 1 400 ex-combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) démobilisés qui ont récemment regagné leur pays grâce à une coopération "fructueuse" entre la MONUC et les autorités rwandaises.
"Il revient à présent aux autorités rwandaises de faire en sorte que ce rapatriement s’effectue dans de bonnes conditions, pour rendre attractive aux yeux des ex-FDLR toujours présents en RDC la perspective d’un retour dans leur pays d’origine", a-t-il considéré.
M. Le Roy a en outre indiqué que la prorogation de six mois du mandat de la MONUC à compter du 31 décembre 2009 devrait permettre, entre autres, de réfléchir aux modalités de reconfiguration d’une mission "qui ne peut plus efficacement remplir les 41 tâches qui lui ont été assignées".
"Ce sur quoi la MONUC doit axer son action, c’est la protection des civils, l’achèvement de la réforme du secteur de la sécurité et la consolidation de sa présence dans l’est du pays", a-t-il jugé.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a par ailleurs indiqué que ses visites dans les principaux pays contributeurs de troupes l’avaient rassuré sur la volonté toujours très forte de s’engager.
Sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), il a relevé que, depuis 2006, il n’y avait eu aucune victime le long de la Ligne bleue, un signe, selon lui, que le maintien de la paix onusien peut contribuer efficacement à apaiser durablement les zones les plus troublées.
Enfin, il a formé le vœu que la Conférence de Copenhague sur le climat aboutira à un accord positif, car "une issue heureuse contribuera sans nul doute à renforcer la paix et la sécurité internationales".