Les Adieux de le la Vieille Année ("The Passing of the Year")
Les Adieux de la Vieille Année.mp3 (1.75 Mo)
Mon verre est rempli, ma pipe est allumée,
Mon salon est baigné d'une chaleureuse lueur;
Assis confortablement devant la cheminée,
J'accompagne cette vieille année finissante.
Je lui dédie une pensée solennelle
Alors que je ne suis pas de nature à réfléchir,
En cet instant grave, tristement chargé
De nombreux reproches et de peu d'éloges.
Vieille Année! Sur la Scène du Temps
Tu t'avances, t'inclinant pour ton dernier rappel;
Dans un moment, le souffleur fera signe
Afin que le rideau tombe sur toi.
Ton air est triste, ton pas est lent;
Tu hésites comme un Sage affligé;
Pourtant Vieille Année, retourne-toi, avant de nous quitter,
Et affronte ton public une dernière fois.
Laisse-nous comprendre les raisons de ton air distant,
Austère, quoiqu'il en coûte:
Ô, Jeune Fille! Pourquoi cette larme d'amertume?
Pleures-tu la perte de ton bien-aimé?
De tendres espoirs déçus?
L'amoureux qui a trahi ta confiance?
Ô, doux visage de jeune fille, si triste et si blême,
Cette Vieille Année n'a pas compté pour toi.
Et toi, spectateur à ma droite,
Si mince, habillé si élégamment!
Que vois-tu dans cette vieille année
Qui rende ton sourire si enjoué et satisfait?
Quelle chance as-tu donc saisie?
Quelle promotion, quelle mise à l'honneur?
Quel formidable espoir? Ô toi le Chanceux!
Qu'as-tu lu dans ce visage flétri?
Et Toi, pétrifié dans ce coin sombre,
Que vois-tu dans son regard fixe et vitreux?
Quelle menace d'un destin tragique?
Quel passé trouble et condamnable?
Quelle incitation à la violence, quelle cruauté commise?
Quel vieux démon as-tu bravé?
Tourmenté, hagard et misérable,
Qu'as-tu vu dans cette année agonisante?
Et ainsi, je passe d'un visage à l'autre;
Des yeux innombrables la dévisagent et la fixent;
Certains sont empreints de bienveillance,
D'autres sont torturés par le désespoir.
Quelques-uns esquissent un sourire, d'autres froncent les sourcils;
Certains avec joie et espoir, d'autres avec douleur et chagrin:
Oh assez! Abaissez le rideau!
Vieille Année accablée! Il est temps de partir.
Ma pipe est éteinte, mon verre est vide;
Mon feu n'est plus que cendres:
Cependant, avant que tu ne partes,
Et que je m'apprête à accueillir la Nouvelle Année:
Vieille Année! Il faut nous quitter bons amis,
Car nous avons été compagnons, toi et moi -
Dieu, je te glorifie pour chaque jour que tu m'as donné;
Maintenant, merci Vieille Année! Adieu!
Mon salon est baigné d'une chaleureuse lueur;
Assis confortablement devant la cheminée,
J'accompagne cette vieille année finissante.
Je lui dédie une pensée solennelle
Alors que je ne suis pas de nature à réfléchir,
En cet instant grave, tristement chargé
De nombreux reproches et de peu d'éloges.
Vieille Année! Sur la Scène du Temps
Tu t'avances, t'inclinant pour ton dernier rappel;
Dans un moment, le souffleur fera signe
Afin que le rideau tombe sur toi.
Ton air est triste, ton pas est lent;
Tu hésites comme un Sage affligé;
Pourtant Vieille Année, retourne-toi, avant de nous quitter,
Et affronte ton public une dernière fois.
Laisse-nous comprendre les raisons de ton air distant,
Austère, quoiqu'il en coûte:
Ô, Jeune Fille! Pourquoi cette larme d'amertume?
Pleures-tu la perte de ton bien-aimé?
De tendres espoirs déçus?
L'amoureux qui a trahi ta confiance?
Ô, doux visage de jeune fille, si triste et si blême,
Cette Vieille Année n'a pas compté pour toi.
Et toi, spectateur à ma droite,
Si mince, habillé si élégamment!
Que vois-tu dans cette vieille année
Qui rende ton sourire si enjoué et satisfait?
Quelle chance as-tu donc saisie?
Quelle promotion, quelle mise à l'honneur?
Quel formidable espoir? Ô toi le Chanceux!
Qu'as-tu lu dans ce visage flétri?
Et Toi, pétrifié dans ce coin sombre,
Que vois-tu dans son regard fixe et vitreux?
Quelle menace d'un destin tragique?
Quel passé trouble et condamnable?
Quelle incitation à la violence, quelle cruauté commise?
Quel vieux démon as-tu bravé?
Tourmenté, hagard et misérable,
Qu'as-tu vu dans cette année agonisante?
Et ainsi, je passe d'un visage à l'autre;
Des yeux innombrables la dévisagent et la fixent;
Certains sont empreints de bienveillance,
D'autres sont torturés par le désespoir.
Quelques-uns esquissent un sourire, d'autres froncent les sourcils;
Certains avec joie et espoir, d'autres avec douleur et chagrin:
Oh assez! Abaissez le rideau!
Vieille Année accablée! Il est temps de partir.
Ma pipe est éteinte, mon verre est vide;
Mon feu n'est plus que cendres:
Cependant, avant que tu ne partes,
Et que je m'apprête à accueillir la Nouvelle Année:
Vieille Année! Il faut nous quitter bons amis,
Car nous avons été compagnons, toi et moi -
Dieu, je te glorifie pour chaque jour que tu m'as donné;
Maintenant, merci Vieille Année! Adieu!