Roch Hachana, littéralement « la tête de l’année » marque le jour de l’an pour les Juifs. Elle commence cette année le 18 septembre après le coucher du soleil jusqu’au 20 septembre 2009.
Le Grand Rabbin Korsia explique tout d’abord le fonctionnement du calendrier hébraïque qui est à la fois lunaire et solaire.
Ce grand moment qui rassemble la famille est festif. On y déguste uniquement des aliments sucrés, et notamment une pomme trempée dans le miel, pour dire que l’année suivante sera douce comme le miel. Elle ne le sera d’ailleurs que parce qu’on le décide, ce qui adviendra ne sera que le résultat de ce qu’on espère.
Une fois encore, le judaïsme donne du sens au fait de manger. On ne mange pas de manière anodine. Par exemple, le sésame dégusté ce jour-là symbolise le grand nombre de douceurs que l’on se souhaite les uns aux autres.
Mais ce moment festif est immédiatement suivi d’une période de rigueur : dix jours de pénitence, jusqu’à la fête de Yom Kippour (en 2009, les 27 et 28 septembre).
C’est le moment de faire le point sur sa vie, le bilan, l’évaluation de ses propres actes, comme dans un procès on fait le point en attendant le jugement.
Et chaque matin au moment de la prière, on sonnera du Chofar, cette trompe en forme de corne de bélier (qui rappelle le sacrifice d’Isaac). Une manière de se souvenir de notre condition humaine, avec ses faiblesses. Roch Hachana est donc à la fois la fête du jour de la sonnerie du Chofar et du jour du jugement de la Création.
Le judaïsme propose ainsi un moment de retour sur soi et de tels moments, il faut l’avouer, sont devenus rares dans la vie contemporaine.
Aussi le Grand Rabbin Korsia forme-t-il des vœux pour que le côté festif de ces jours-là ne l’emporte pas sur le côté rigoureux, et souhaite-t-il, en hébreu, "bonne année" aux auditeurs de Canal Académie qui célèbrent cette fête.
Le Grand Rabbin Korsia explique tout d’abord le fonctionnement du calendrier hébraïque qui est à la fois lunaire et solaire.
Ce grand moment qui rassemble la famille est festif. On y déguste uniquement des aliments sucrés, et notamment une pomme trempée dans le miel, pour dire que l’année suivante sera douce comme le miel. Elle ne le sera d’ailleurs que parce qu’on le décide, ce qui adviendra ne sera que le résultat de ce qu’on espère.
Une fois encore, le judaïsme donne du sens au fait de manger. On ne mange pas de manière anodine. Par exemple, le sésame dégusté ce jour-là symbolise le grand nombre de douceurs que l’on se souhaite les uns aux autres.
Mais ce moment festif est immédiatement suivi d’une période de rigueur : dix jours de pénitence, jusqu’à la fête de Yom Kippour (en 2009, les 27 et 28 septembre).
C’est le moment de faire le point sur sa vie, le bilan, l’évaluation de ses propres actes, comme dans un procès on fait le point en attendant le jugement.
Et chaque matin au moment de la prière, on sonnera du Chofar, cette trompe en forme de corne de bélier (qui rappelle le sacrifice d’Isaac). Une manière de se souvenir de notre condition humaine, avec ses faiblesses. Roch Hachana est donc à la fois la fête du jour de la sonnerie du Chofar et du jour du jugement de la Création.
Le judaïsme propose ainsi un moment de retour sur soi et de tels moments, il faut l’avouer, sont devenus rares dans la vie contemporaine.
Aussi le Grand Rabbin Korsia forme-t-il des vœux pour que le côté festif de ces jours-là ne l’emporte pas sur le côté rigoureux, et souhaite-t-il, en hébreu, "bonne année" aux auditeurs de Canal Académie qui célèbrent cette fête.