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L'actualité des droits humains et de leurs violations

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 01/10/2010 (dernière modification le 01/10/2010)

L’actualité cette semaine est hélas encore féconde: France et immigration, Israël / Territoires Occupés / Ghaza, Myanmar, Ouganda, Colombie, Algérie, Iran


France et Immigration : Amnesty International France dénonce un projet de loi indigne d’un Etat de droit

A la veille de l’ouverture des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à l’immigration, Amnesty International France (AIF) demande aux députés de ne pas adopter un texte qui ne respecte pas les droits des personnes étrangères.
AIF appelle instamment les députés à veiller au respect par la France de l'Etat de droit et de ses engagements internationaux en matière de droits humains. Pour ce faire, le respect des personnes que sont les migrants doit être placé au cœur des débats.

Israël / Territoires Occupés / Ghaza: La CPI doit se prononcer sur sa compétence à enquêter sur le conflit de Gaza

Amnesty International exhorte la Cour pénale internationale (CPI) à se prononcer sur sa compétence à enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui auraient été commis durant le conflit de 2008-2009 à Gaza et dans le sud d’Israël.
Le Conseil des droits de l'homme doit lui aussi formuler cette demande après qu’il a examiné ce lundi 27 septembre 2010 le rapport du Comité des experts indépendants qui souligne l’incapacité persistante des autorités d’Israël et du Hamas à enquêter sur les violations du droit international recensées il y a plus d'un an par la mission d'établissement des faits de l'ONU que dirigeait le juge Richard Goldstone.

Myanmar: Les prisonniers politiques doivent être libérés

À l’occasion du troisième anniversaire de la violente répression de la « révolution de safran », Amnesty International appelle le gouvernement du Myanmar à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers politiques arrêtés pour avoir milité pacifiquement.
Les autorités du Myanmar maintiennent en détention plus de 2 200 prisonniers politiques, soit plus du double de ceux détenus avant les manifestations d’août 2007 contre la forte hausse des prix du carburant et des matières premières.
"Alors que la communauté internationale, y compris les voisins du Myanmar membres de l’ANASE, demandent des élections libres, équitables et ouvertes dans ce pays, le sort de milliers de prisonniers politiques passe inaperçu", a déclaré Benjamin Zawacki, responsable des recherches sur le Myanmar à Amnesty International.

Ouganda: Un défenseur kenyan des droits humains est inculpé de terrorisme

Les autorités ougandaises doivent libérer un défenseur kenyan des droits humains inculpé d’actes terroristes, ou donner des précisions sur les charges retenues contre lui, ont écrit conjointement Amnesty International et Human Rights Watch dans une lettre adressée au gouvernement de l’Ouganda ce lundi 27 septembre 2010.
Al Amin Kimathi et l’avocat kenyan Mbugua Mureithi ont été interpellés le 15 septembre. Il s’étaient tous deux rendus du Kenya en Ouganda pour assister au procès de six Kenyans inculpés de terrorisme dans le cadre des attentas commis en juillet à Kampala, qui ont fait plus de 76 victimes parmi des spectateurs de la finale de la Coupe du monde de football. Libéré trois jours plus tard, Mbugua Mureithi a été renvoyé au Kenya. Al Amin Kimathi, président du Forum musulman des droits de l’homme au Kenya, a été détenu au secret pendant six jours avant d’être inculpé de terrorisme et de meurtre mardi 21 septembre.
"Nous craignons qu’Al Amin Kimathi n’ait été victime d’une arrestation arbitraire pour avoir exercé ses activités légitimes de défense des droits fondamentaux, en apportant une assistance juridique aux suspects inculpés dans le cadre de l’attentat", a expliqué Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.

Colombie: Des défenseurs des droits humains continuent d’être tués sous le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement du président Juan Manuel Santos, qui est entré en fonction en août, doit de toute urgence protéger de manière efficace les défenseurs des droits humains qui militent pour la restitution des terres volées, a déclaré Amnesty International après l’assassinat de Hernando Pérez dans la municipalité de Necoclí, département d’Antioquia dans le nord-ouest du pays le 19 septembre.
Hernando Pérez dirigeait l’Association de victimes pour la restitution des terres et des biens (Asociación de Víctimas para la Restitución de Tierras y Bienes, Asovirestibi). Il avait représenté de nombreuses communautés, déplacées de force et souvent avec violence par des groupes paramilitaires agissant seuls ou en collusion avec les forces de sécurité.

Algérie: Il ne faut pas qu’un partisan du plan d’autonomie soit victime de représailles dans les camps de Tindouf

Dans une lettre envoyée le 22 septembre, Amnesty International a demandé au Front Polisario de révéler le statut au regard du droit de Mostafa Salma Sidi Mouloud, ainsi que le lieu où il se trouve ; cet homme a été arrêté dans la soirée du 21 septembre, après qu’il se fut rendu au Sahara occidental, territoire annexé par le Maroc en 1975. L’organisation craint qu’il ne soit détenu uniquement pour s’être exprimé publiquement en faveur de l’autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine.
D’après une déclaration publiée par l’agence Maghreb Arabe Presse, l’agence de presse officielle du Maroc, Mostafa Salma Sidi Mouloud a été arrêté au poste-frontière se trouvant sur le chemin des camps de Tindouf, dans la région de Mhiriz. Son frère, Mohamed Sheikh Sidi Mouloud, a dit à Amnesty International que ses proches ignorent où il est détenu ; des membres du Front Polisario les ont cependant informés verbalement que Mostafa Salma Sidi Mouloud passera en jugement devant un tribunal militaire au bout de 12 jours.

Iran: Une rentrée universitaire sans les étudiants qui croupissent en prison

À l’heure où démarre une nouvelle année universitaire, le 23 septembre 2010, un grand nombre d’étudiants sont toujours détenus en Iran. Amnesty International demande aux autorités iraniennes de remettre en liberté immédiatement et sans condition tous les étudiants prisonniers d'opinion qui ont été pris pour cible en raison de leurs activités politiques ou de défense des droits humains. D’autres étudiants ont fait l’objet de mesures arbitraires et se sont vu interdire la poursuite de leur cursus universitaire.
L’organisation demande en particulier aux autorités la libération immédiate et sans condition du responsable étudiant Majid Tavakkoli et des membres du comité central du Bureau pour le renforcement de l'unité. D’autres membres du comité central de cette organisation étudiante sont actuellement en liberté sous caution, mais sont passibles de peines d’emprisonnement.








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