France
La France a annoncé que le financement direct et indirect de la production et du commerce des bombes à sous-munitions (BASM) était interdit par la loi française. Amnesty International France et Handicap International, qui militent depuis plusieurs années sur cette question, se réjouissent de cette interdiction.
A l’occasion du débat sur le projet de loi d'application nationale de la Convention d'Oslo sur les armes à sous-munitions, le gouvernement a déclaré officiellement que « toute aide financière directe ou indirecte, en connaissance de cause, d’une activité de fabrication ou de commerce de BASM constituerait une assistance, un encouragement ou une incitation tombant sous le coup de la loi pénale »*. Cette déclaration vient pour la première fois préciser l'interdiction d'assistance stipulée par la Convention d'Oslo, et reprise dans la loi.
Kenya
Par peur d’être agressées, les femmes sont prisonnières dans leur propre foyer
Les femmes, les jeunes filles et les fillettes des bidonvilles de Nairobi vivent en permanence sous la menace d’être abusées sexuellement, ce qui fait qu’elles sont souvent bien trop effrayées pour sortir de chez elles et se rendre aux toilettes et installations sanitaires communes, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce mercredi 7 juillet 2010.
Ce document intitulé Insecurity and Indignity: Women’s experiences in the slums of Nairobi, Kenya démontre que l’incapacité du gouvernement à intégrer les bidonvilles et les quartiers informels dans les projets et les budgets d’urbanisme a conduit à un accès très limité à des services tels que les installations sanitaires, ce qui touche de manière particulièrement marquée les femmes.
Syrie
Condamnation injuste d’un avocat et défenseur syrien des droits humains
Le 4 juillet, Amnesty International a dénoncé la condamnation à trois ans de prison d’un avocat et défenseur chevronné des droits humains, le Syrien Haytham al Maleh, qui est âgé de 78 ans.
« N’ayant fait qu’exprimer de manière pacifique son opinion sur la situation politique et des droits humains en Syrie, Haytham al Maleh n’aurait jamais dû être jugé, et encore moins envoyé derrière les barreaux à l'âge de 78 ans », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Iran
L’Iran doit stopper l’exécution imminente d’un mineur délinquant condamné
Amnesty International a demandé en urgence aux autorités iraniennes d’empêcher l’exécution imminente de Mohammad Reza Haddadi, qui pouvait être pendu dès mercredi 7 juillet pour un meurtre qu’il est accusé d’avoir commis alors qu’il avait 15 ans.
Le 4 juillet 2010, des membres de l’appareil judiciaire ont annoncé aux parents de Mohammad Reza Haddadi qu’ils devraient rendre visite à leur fils une dernière fois avant que celui-ci ne soit exécuté, tôt le 7 juillet à la prison d’Adelabad, dans la ville de Chiraz
Zimbabwe
Il faut libérer le militant des mines de diamants
Amnesty International a demandé ce mardi 6 juillet 2010 au gouvernement du Zimbabwe de libérer un militant incarcéré depuis qu’il a dévoilé les atteintes aux droits humains commises dans les mines de diamants de Marange.
Farai Maguwu est détenu depuis le 3 juin, sous l’inculpation de « publication ou communication d'informations erronées portant préjudice à l’État », parce qu’il aurait parlé à un inspecteur du négoce de diamants des violations des droits humains commises par les forces de sécurité dans les mines de diamants de Marange.
Madagascar
Amnesty International exhorte les autorités à libérer les prisonniers politiques et à mener une enquête sur le recours abusif à la force contre les manifestants et la liberté des médias
Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies adopte les conclusions de l’Examen périodique universel concernant Madagascar.
Amnesty International partage les vives inquiétudes exprimées par plusieurs États concernant le recours à la force excessif, et parfois meurtrier, dont se rendent coupables les forces de sécurité, ainsi que les arrestations et les placements en détention arbitraires dans le contexte de crise politique actuelle. Les inquiétudes portent également sur l’ingérence de la classe politique dans la justice, qui résulte dans l’absence d’enquêtes indépendantes sur ces violations. Des accusés sont privés du droit d’être présentés rapidement à un juge ou d’être jugé dans un délai raisonnable. D‘autres se voient refuser le droit de se défendre, ou bien leurs avocats sont victimes de harcèlement et d’intimidations.
Inde
L’usage excessif de la force doit être évité, des enquêtes doivent être menées sur les homicides perpétrés dans la vallée du Cachemire
Les autorités indiennes doivent éviter de recourir à un usage excessif de la force face aux manifestants dans la vallée du Cachemire, a déclaré Amnesty International le vendredi 2 juillet.
Au mois de juin, 11 personnes au total, parmi lesquelles au moins huit mineurs âgés de 13 à 19 ans, auraient été tuées par des tirs de membres du groupe paramilitaire des Forces centrales de réserve de la police (CRPF) basés dans la vallée du Cachemire, où les manifestants enfreignent les règles du couvre-feu, organisent des rassemblements ponctués de violences et s’affrontent souvent aux membres des forces de sécurité à Srinagar, Sopore et dans d’autres villes placées sous couvre-feu.
Iran
Toute la lumière doit être faite sur les morts et les actes de torture perpétrés dans un centre de détention de sinistre renommée
Amnesty International appelle les autorités iraniennes à communiquer immédiatement l’ensemble des faits concernant le dossier dans lequel deux personnes auraient été condamnées à mort pour des actes de violence grave sur des détenus au centre de détention de Kahrizak, dans le sud de Téhéran, l’année dernière.
Allemagne
L’Allemagne doit enquêter sur les allégations de violences policières
« J’ai entendu quelque chose se briser et craquer, j’ai senti un coup sur mon épaule, puis un sur mon front et un autre à l’arrière de la tête. Ensuite je me suis évanoui. » (PW décrivant le traitement que lui a réservé la police)
Le manque de détermination du gouvernement allemand à mener des enquêtes approfondies sur les allégations de mauvais traitements et de recours excessif à la force imputables à des policiers prive de justice les victimes de violences, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce jeudi 8 juillet 2010.
La France a annoncé que le financement direct et indirect de la production et du commerce des bombes à sous-munitions (BASM) était interdit par la loi française. Amnesty International France et Handicap International, qui militent depuis plusieurs années sur cette question, se réjouissent de cette interdiction.
A l’occasion du débat sur le projet de loi d'application nationale de la Convention d'Oslo sur les armes à sous-munitions, le gouvernement a déclaré officiellement que « toute aide financière directe ou indirecte, en connaissance de cause, d’une activité de fabrication ou de commerce de BASM constituerait une assistance, un encouragement ou une incitation tombant sous le coup de la loi pénale »*. Cette déclaration vient pour la première fois préciser l'interdiction d'assistance stipulée par la Convention d'Oslo, et reprise dans la loi.
Kenya
Par peur d’être agressées, les femmes sont prisonnières dans leur propre foyer
Les femmes, les jeunes filles et les fillettes des bidonvilles de Nairobi vivent en permanence sous la menace d’être abusées sexuellement, ce qui fait qu’elles sont souvent bien trop effrayées pour sortir de chez elles et se rendre aux toilettes et installations sanitaires communes, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce mercredi 7 juillet 2010.
Ce document intitulé Insecurity and Indignity: Women’s experiences in the slums of Nairobi, Kenya démontre que l’incapacité du gouvernement à intégrer les bidonvilles et les quartiers informels dans les projets et les budgets d’urbanisme a conduit à un accès très limité à des services tels que les installations sanitaires, ce qui touche de manière particulièrement marquée les femmes.
Syrie
Condamnation injuste d’un avocat et défenseur syrien des droits humains
Le 4 juillet, Amnesty International a dénoncé la condamnation à trois ans de prison d’un avocat et défenseur chevronné des droits humains, le Syrien Haytham al Maleh, qui est âgé de 78 ans.
« N’ayant fait qu’exprimer de manière pacifique son opinion sur la situation politique et des droits humains en Syrie, Haytham al Maleh n’aurait jamais dû être jugé, et encore moins envoyé derrière les barreaux à l'âge de 78 ans », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Iran
L’Iran doit stopper l’exécution imminente d’un mineur délinquant condamné
Amnesty International a demandé en urgence aux autorités iraniennes d’empêcher l’exécution imminente de Mohammad Reza Haddadi, qui pouvait être pendu dès mercredi 7 juillet pour un meurtre qu’il est accusé d’avoir commis alors qu’il avait 15 ans.
Le 4 juillet 2010, des membres de l’appareil judiciaire ont annoncé aux parents de Mohammad Reza Haddadi qu’ils devraient rendre visite à leur fils une dernière fois avant que celui-ci ne soit exécuté, tôt le 7 juillet à la prison d’Adelabad, dans la ville de Chiraz
Zimbabwe
Il faut libérer le militant des mines de diamants
Amnesty International a demandé ce mardi 6 juillet 2010 au gouvernement du Zimbabwe de libérer un militant incarcéré depuis qu’il a dévoilé les atteintes aux droits humains commises dans les mines de diamants de Marange.
Farai Maguwu est détenu depuis le 3 juin, sous l’inculpation de « publication ou communication d'informations erronées portant préjudice à l’État », parce qu’il aurait parlé à un inspecteur du négoce de diamants des violations des droits humains commises par les forces de sécurité dans les mines de diamants de Marange.
Madagascar
Amnesty International exhorte les autorités à libérer les prisonniers politiques et à mener une enquête sur le recours abusif à la force contre les manifestants et la liberté des médias
Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies adopte les conclusions de l’Examen périodique universel concernant Madagascar.
Amnesty International partage les vives inquiétudes exprimées par plusieurs États concernant le recours à la force excessif, et parfois meurtrier, dont se rendent coupables les forces de sécurité, ainsi que les arrestations et les placements en détention arbitraires dans le contexte de crise politique actuelle. Les inquiétudes portent également sur l’ingérence de la classe politique dans la justice, qui résulte dans l’absence d’enquêtes indépendantes sur ces violations. Des accusés sont privés du droit d’être présentés rapidement à un juge ou d’être jugé dans un délai raisonnable. D‘autres se voient refuser le droit de se défendre, ou bien leurs avocats sont victimes de harcèlement et d’intimidations.
Inde
L’usage excessif de la force doit être évité, des enquêtes doivent être menées sur les homicides perpétrés dans la vallée du Cachemire
Les autorités indiennes doivent éviter de recourir à un usage excessif de la force face aux manifestants dans la vallée du Cachemire, a déclaré Amnesty International le vendredi 2 juillet.
Au mois de juin, 11 personnes au total, parmi lesquelles au moins huit mineurs âgés de 13 à 19 ans, auraient été tuées par des tirs de membres du groupe paramilitaire des Forces centrales de réserve de la police (CRPF) basés dans la vallée du Cachemire, où les manifestants enfreignent les règles du couvre-feu, organisent des rassemblements ponctués de violences et s’affrontent souvent aux membres des forces de sécurité à Srinagar, Sopore et dans d’autres villes placées sous couvre-feu.
Iran
Toute la lumière doit être faite sur les morts et les actes de torture perpétrés dans un centre de détention de sinistre renommée
Amnesty International appelle les autorités iraniennes à communiquer immédiatement l’ensemble des faits concernant le dossier dans lequel deux personnes auraient été condamnées à mort pour des actes de violence grave sur des détenus au centre de détention de Kahrizak, dans le sud de Téhéran, l’année dernière.
Allemagne
L’Allemagne doit enquêter sur les allégations de violences policières
« J’ai entendu quelque chose se briser et craquer, j’ai senti un coup sur mon épaule, puis un sur mon front et un autre à l’arrière de la tête. Ensuite je me suis évanoui. » (PW décrivant le traitement que lui a réservé la police)
Le manque de détermination du gouvernement allemand à mener des enquêtes approfondies sur les allégations de mauvais traitements et de recours excessif à la force imputables à des policiers prive de justice les victimes de violences, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce jeudi 8 juillet 2010.