Échos du Palais
S.A.S. Albert II avec Christian Estrosi, à la Villa Masséna de Nice. Photo (c) Frédéric Nebinger / Palais Princier
Déplacement de S.A.S. Albert II à Nice
Lundi 16 février, le Prince s'est rendu la Villa Masséna où il a rencontré Christian Estrosi, député-maire de la ville. Les deux hommes ont accroché ensemble le tableau du Maréchal Masséna. Ils ont également installé dans la "vitrine des maires de Nice" du musée, le bracelet de Clorine Malaussena, offert par S.A.S. Albert II à la Villa Masséna. Une visite du musée a été commentée par Jean-Pierre Barbero. Rappelons que Clorine Malausséna était la fille aînée de François Malausséna, maire de Nice qui venait d'être rattachée à la France. Le 12 septembre 1860, Napoléon III et son épouse l'impératrice Eugénie arrivent à Nice, ils sont reçus par les autorités religieuses, judiciaires, civiles et militaires ainsi que par le maire François Malaussena. Clorine sa fille, prononce un compliment, l'impératrice l'embrassa et lui fit cadeau d'un bracelet. Une de ses descendantes le remit aux collections de S.A.S. Rainier III.
Devoir de mémoire
Le vendredi 13 février, S.A.S. Albert II a accueilli au Palais princier un groupe d’experts, dont Serge Klarsfeld, avocat de la cause des déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Prince les avait chargés au printemps 2011 de dresser la liste des juifs de Monaco arrêtés et envoyés dans les camps de concentration entre 1942 et 1944. Immense travail qui traite d'un épisode douloureux de l’histoire monégasque. Il a été mené avec la participation de Fernand Levi, président de la Commission monégasque d’assistance aux victimes de spoliations, disparu au mois d’août 2014, et remplacé depuis par Jacques Wolzok. Cet organisme indépendant a été créé en 2006, quelques mois après l’avènement du Prince Albert II. Ont notamment travaillé à établir cette liste, Thomas Fouilleron, directeur de la bibliothèque du Palais, et Richard Marangoni, commissaire divisionnaire de police, directeur adjoint de la Sûreté publique de Monaco. Il s’agit maintenant, pour cette commission, de pouvoir diffuser largement les informations récoltées. Le Prince s’exprimera ultérieurement lors d’une cérémonie mémorielle qui sera consacrée à cette période de l’histoire monégasque, en cette année du 70e anniversaire de la libération des camps.
L’arrestation des juifs à Monaco et des juifs de Monaco, ainsi que leur déportation durant la Seconde Guerre mondiale a été pendant très longtemps un sujet tabou. Ce n’est qu’en octobre 1993 que le Prince Rainier III avait pour la première fois fait ériger une stèle commémorative au carré israélite du cimetière de Monaco, en souvenir des victimes juives. En 1996, Serge Klarsfeld avait préfacé un ouvrage de Denis Torel, "Monaco sous les barbelés", premier livre à évoquer ce sujet. Il y affirmait que des juifs de Monaco avaient été arbitrairement arrêtés dès 1942, conduits à Nice, puis à Drancy, avant d’être transférés dans les camps d'Europe orientale. Depuis, les livres d’histoire de Monaco ont remis au programme l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et la Shoah. Le rapport rendu à S.A.S. Albert II contribue à cette reconnaissance.
A Monaco comme si vous y étiez
Dès qu'il est question de la Principauté, surtout à la télévision, l'intérêt est toujours en éveil et de nombreux téléspectateurs sont installés devant leur petit écran. C'était le cas mardi 10 février quand la chaîne France 2 rediffusait à 20 h 50 l'émission qu'elle avait proposée pour la première fois le 11 septembre 2012. Dans la série "Secrets d'histoire", il s'agissait du numéro "Les Grimaldi: princes de Monaco". L'émission s'était enrichie de nombreuses images concernant les jumeaux princiers qui ont été présentés le 7 janvier dernier. Albert II ouvrait les portes de son Palais pour faire découvrir l'histoire de sa famille, les Grimaldi, qui règnent sur Monaco depuis plus de 700 ans. On est passé des premiers seigneurs féodaux de Monaco, aux princesses monégasques qui fréquentèrent la Cour de Louis XIV, à la fondation du quartier de Monte-Carlo ainsi baptisé en l'honneur de son créateur, le Prince Charles III, au casino, aux palaces et au somptueux Opéra Garnier, sans oublier le musée océanographique du Prince savant ou navigateur Albert Ier.
Stéphane Bern était parfait en maître de cérémonie s'effaçant discrètement devant ses invités, historiens pour la plupart, tels Franck Ferrand, Jacqueline Carpine-Lancre, Isabelle Rivière, Thomas Fouilleron, directeur des archives et de la bibliothèque du Palais princier ou bien encore l'écrivain Philippe Delorme qui a écrit "Le Prince, l'incroyable destin de Rainier de Monaco", Jean des Cars auteur de "La Saga des Grimaldi", l'artiste peintre Gilles Montelatici, le professeur Henry de Lumley, directeur de l'Institut de Paléontologie humaine. Dans la cour d’honneur on a pu revivre le mariage de S.A.S. Albert II, pénétrer dans la chambre d’York ou dans le salon des glaces qui s’ouvre sur le balcon d’où la famille princière salue les Monégasques lors des cérémonies officielles.
En moyenne, la rediffusion de ce "Secrets d’histoire" a permis à France 2 d’enregistrer une très belle performance, avec 3,49 millions de téléspectateurs. Côté part de marché, Stéphane Bern et la Principauté ont conquis 13,7% du public présent devant le petit écran.
Avec ces records, la chaîne publique a pris la deuxième place des audiences de prime time, derrière TF1 et "Person of interest".
Lundi 16 février, le Prince s'est rendu la Villa Masséna où il a rencontré Christian Estrosi, député-maire de la ville. Les deux hommes ont accroché ensemble le tableau du Maréchal Masséna. Ils ont également installé dans la "vitrine des maires de Nice" du musée, le bracelet de Clorine Malaussena, offert par S.A.S. Albert II à la Villa Masséna. Une visite du musée a été commentée par Jean-Pierre Barbero. Rappelons que Clorine Malausséna était la fille aînée de François Malausséna, maire de Nice qui venait d'être rattachée à la France. Le 12 septembre 1860, Napoléon III et son épouse l'impératrice Eugénie arrivent à Nice, ils sont reçus par les autorités religieuses, judiciaires, civiles et militaires ainsi que par le maire François Malaussena. Clorine sa fille, prononce un compliment, l'impératrice l'embrassa et lui fit cadeau d'un bracelet. Une de ses descendantes le remit aux collections de S.A.S. Rainier III.
Devoir de mémoire
Le vendredi 13 février, S.A.S. Albert II a accueilli au Palais princier un groupe d’experts, dont Serge Klarsfeld, avocat de la cause des déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Prince les avait chargés au printemps 2011 de dresser la liste des juifs de Monaco arrêtés et envoyés dans les camps de concentration entre 1942 et 1944. Immense travail qui traite d'un épisode douloureux de l’histoire monégasque. Il a été mené avec la participation de Fernand Levi, président de la Commission monégasque d’assistance aux victimes de spoliations, disparu au mois d’août 2014, et remplacé depuis par Jacques Wolzok. Cet organisme indépendant a été créé en 2006, quelques mois après l’avènement du Prince Albert II. Ont notamment travaillé à établir cette liste, Thomas Fouilleron, directeur de la bibliothèque du Palais, et Richard Marangoni, commissaire divisionnaire de police, directeur adjoint de la Sûreté publique de Monaco. Il s’agit maintenant, pour cette commission, de pouvoir diffuser largement les informations récoltées. Le Prince s’exprimera ultérieurement lors d’une cérémonie mémorielle qui sera consacrée à cette période de l’histoire monégasque, en cette année du 70e anniversaire de la libération des camps.
L’arrestation des juifs à Monaco et des juifs de Monaco, ainsi que leur déportation durant la Seconde Guerre mondiale a été pendant très longtemps un sujet tabou. Ce n’est qu’en octobre 1993 que le Prince Rainier III avait pour la première fois fait ériger une stèle commémorative au carré israélite du cimetière de Monaco, en souvenir des victimes juives. En 1996, Serge Klarsfeld avait préfacé un ouvrage de Denis Torel, "Monaco sous les barbelés", premier livre à évoquer ce sujet. Il y affirmait que des juifs de Monaco avaient été arbitrairement arrêtés dès 1942, conduits à Nice, puis à Drancy, avant d’être transférés dans les camps d'Europe orientale. Depuis, les livres d’histoire de Monaco ont remis au programme l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et la Shoah. Le rapport rendu à S.A.S. Albert II contribue à cette reconnaissance.
A Monaco comme si vous y étiez
Dès qu'il est question de la Principauté, surtout à la télévision, l'intérêt est toujours en éveil et de nombreux téléspectateurs sont installés devant leur petit écran. C'était le cas mardi 10 février quand la chaîne France 2 rediffusait à 20 h 50 l'émission qu'elle avait proposée pour la première fois le 11 septembre 2012. Dans la série "Secrets d'histoire", il s'agissait du numéro "Les Grimaldi: princes de Monaco". L'émission s'était enrichie de nombreuses images concernant les jumeaux princiers qui ont été présentés le 7 janvier dernier. Albert II ouvrait les portes de son Palais pour faire découvrir l'histoire de sa famille, les Grimaldi, qui règnent sur Monaco depuis plus de 700 ans. On est passé des premiers seigneurs féodaux de Monaco, aux princesses monégasques qui fréquentèrent la Cour de Louis XIV, à la fondation du quartier de Monte-Carlo ainsi baptisé en l'honneur de son créateur, le Prince Charles III, au casino, aux palaces et au somptueux Opéra Garnier, sans oublier le musée océanographique du Prince savant ou navigateur Albert Ier.
Stéphane Bern était parfait en maître de cérémonie s'effaçant discrètement devant ses invités, historiens pour la plupart, tels Franck Ferrand, Jacqueline Carpine-Lancre, Isabelle Rivière, Thomas Fouilleron, directeur des archives et de la bibliothèque du Palais princier ou bien encore l'écrivain Philippe Delorme qui a écrit "Le Prince, l'incroyable destin de Rainier de Monaco", Jean des Cars auteur de "La Saga des Grimaldi", l'artiste peintre Gilles Montelatici, le professeur Henry de Lumley, directeur de l'Institut de Paléontologie humaine. Dans la cour d’honneur on a pu revivre le mariage de S.A.S. Albert II, pénétrer dans la chambre d’York ou dans le salon des glaces qui s’ouvre sur le balcon d’où la famille princière salue les Monégasques lors des cérémonies officielles.
En moyenne, la rediffusion de ce "Secrets d’histoire" a permis à France 2 d’enregistrer une très belle performance, avec 3,49 millions de téléspectateurs. Côté part de marché, Stéphane Bern et la Principauté ont conquis 13,7% du public présent devant le petit écran.
Avec ces records, la chaîne publique a pris la deuxième place des audiences de prime time, derrière TF1 et "Person of interest".