Monaco et l'économie
Accord salarial à l'Hôtel de Paris
La direction de la Société des bains de Mer, SBM, et les représentants des salariés de l’Hôtel de Paris ont conclu un accord pour la rémunération du personnel durant la période de travaux du palace jusqu'en novembre 2018. Moyennant des évolutions salariales structurelles à long terme, cet accord permettra de protéger les salariés au pourcentage des effets de la fermeture partielle de l’établissement. Des garanties leur ont donc été ainsi accordées. Le personnel des bars, restaurants et du Louis XV, qui ont définitivement opté pour une rémunération au fixe, bénéficie d’une garantie mensuelle équivalente à la moyenne des rémunérations des trois derniers exercices. Le personnel du hall et des étages, qui a choisi de demeurer au pourcentage, 15% de service, bénéficie d’un complément de rémunération équivalant à 35% des salaires garantis, pendant toute la durée des travaux, portant le salaire mensuel moyen le plus bas bien au-delà du S.M.I.C. A partir de la réouverture totale de l’établissement, l’assiette des 15 % sera modifiée et le personnel en activité avant cette date, bénéficiera en contrepartie de cette évolution, d’une garantie annuelle de rémunération équivalant à la moyenne de rémunération des trois derniers exercices. Le communiqué commun aux deux parties indique "Direction et représentants du personnel tiennent à exprimer leur satisfaction quant au dialogue qui a permis de solutionner au mieux le problème de l'emploi comme celui des salaires, préservant ainsi un avenir serein basé sur le progrès économique et le progrès social". Précision qu'il aura fallu plus d'un an de négociations, et une grève de neuf jours fin 2013 début 2014 pour pour parvenir à un accord.
Les salariés de Robertshaw dans la rue
Jeudi 30 janvier, entre 13 et 15 h, des salariés de Robertshaw (ex-Invensys) ont défilé à Fontvieille, pour dénoncer le plan de licenciements qui va toucher quelque 84 personnes, sifflets et banderoles et surtout beaucoup de tristesse. "La rue du Gabian, c'est le couloir de la mort", disait Marie-France Marzoughi, représentante du personnel aux côtés de ses collègues. Les salariés de Robertshaw, société qui produit des composants électroménagers, savent depuis le 14 janvier ce qui les attend avant la fin de 2015. Et la syndicaliste d'ajouter "En décembre dernier, on remontait la pente. Des intérimaires ont été recrutés. La production augmentait; le chiffre d'affaires suivait. C'est l'Union des Syndicats de Monaco qui m'a appris les projets de délocalisation de la direction le 22 décembre. J'ai interrogé mes collègues de cette future annonce de plan social. Les délégués sont allés voir le directeur de l'usine qui a nié en bloc. Et soudain, tout juste après les fêtes, on nous annonce la fermeture du site monégasque. On se sent trahi car ils nous ont menti. Il n'y a plus de confiance". Les 84 salariés du site de production Robertshaw se demandent ce qui les attend. Une moyenne d'âge de plus de 50 ans, des enfants déjà grands mais encore à charge, un seul salaire, il y a de quoi voir l'avenir en noir. Marie-France Marzoughi précise que "Les conditions de départ sont dérisoires, explique Marie-France. On nous propose les indemnités légales et quelques centaines d'euros en plus par an. Nous, nous demandons une somme décente pour pouvoir tenir. Chez Borgwarner, les salariés ont eu bien plus que ce qu'on nous propose". Un technicien de près de 60 ans explique "Nous n'avons jamais fait grève. Nous avons accepté les départs en préretraites, le travail le week-end, tout! Tout pour garder le site de Monaco et conserver nos emplois. Les dirigeants de l'entreprise nous disaient "il faut sauver Monaco". Aujourd'hui, on est abasourdi. On délocalise un produit pour une main-d'œuvre moins chère alors que la production à Monaco fait des bénéfices. Ici, le site est très automatisé. Ils vont gagner sur la main-d'œuvre? Mais la main-d'œuvre ne représente que 10% des frais fixes!". Ces salariés ont dix, ou même parfois vingt ans de maison, aussi n'ont-ils pas l'intention de se laisser faire et ils ont pris un avocat pour défendre leur cause. Il est prévu qu'ils rencontrent la direction mi-février pour commencer à négocier.
Le cabinet Hautier à Monaco
Spécialisé dans le conseil en propriété intellectuelle et industrielle, il a fêté ses cinquante ans l’an dernier. Le cabinet Hautier s’installe à Monaco. A son registre il a tout ce qui touche à la propriété industrielle, marques, brevets, contrats, contentieux, noms de domaine, audits.
Une différence avec ses semblables, la pluridisciplinarité de ses équipes. L’antenne monégasque vient ainsi renforcer les deux implantations historiques à Nice et Sophia.
Plus d'influence
Dans les nouvelles fonctions qui vont être les siennes, Francesco Grosoli restera basé à Monaco. Rattaché à Akshaya Bhargava, chief executive de Barclays Wealth and Investment Management, il sera chargé de diriger les activités de banque privée en Europe et de mettre en œuvre la stratégie de Barclays dans le cadre du développement continu de l’entreprise en Europe. Francesco Grosoli, qui se consacre à la gestion de patrimoine dédiée aux particuliers fortunés depuis 1989, a rejoint Barclays en mai 2007. Dans ses précédentes fonctions, il était managing director, Monaco country manager and market head for Switzerland and Monaco chez Barclays Wealth and Investment Management. Auparavant, il a travaillé chez HSBC private bank Monaco où il était responsable du secteur de la banque privée et membre du comité exécutif.
La direction de la Société des bains de Mer, SBM, et les représentants des salariés de l’Hôtel de Paris ont conclu un accord pour la rémunération du personnel durant la période de travaux du palace jusqu'en novembre 2018. Moyennant des évolutions salariales structurelles à long terme, cet accord permettra de protéger les salariés au pourcentage des effets de la fermeture partielle de l’établissement. Des garanties leur ont donc été ainsi accordées. Le personnel des bars, restaurants et du Louis XV, qui ont définitivement opté pour une rémunération au fixe, bénéficie d’une garantie mensuelle équivalente à la moyenne des rémunérations des trois derniers exercices. Le personnel du hall et des étages, qui a choisi de demeurer au pourcentage, 15% de service, bénéficie d’un complément de rémunération équivalant à 35% des salaires garantis, pendant toute la durée des travaux, portant le salaire mensuel moyen le plus bas bien au-delà du S.M.I.C. A partir de la réouverture totale de l’établissement, l’assiette des 15 % sera modifiée et le personnel en activité avant cette date, bénéficiera en contrepartie de cette évolution, d’une garantie annuelle de rémunération équivalant à la moyenne de rémunération des trois derniers exercices. Le communiqué commun aux deux parties indique "Direction et représentants du personnel tiennent à exprimer leur satisfaction quant au dialogue qui a permis de solutionner au mieux le problème de l'emploi comme celui des salaires, préservant ainsi un avenir serein basé sur le progrès économique et le progrès social". Précision qu'il aura fallu plus d'un an de négociations, et une grève de neuf jours fin 2013 début 2014 pour pour parvenir à un accord.
Les salariés de Robertshaw dans la rue
Jeudi 30 janvier, entre 13 et 15 h, des salariés de Robertshaw (ex-Invensys) ont défilé à Fontvieille, pour dénoncer le plan de licenciements qui va toucher quelque 84 personnes, sifflets et banderoles et surtout beaucoup de tristesse. "La rue du Gabian, c'est le couloir de la mort", disait Marie-France Marzoughi, représentante du personnel aux côtés de ses collègues. Les salariés de Robertshaw, société qui produit des composants électroménagers, savent depuis le 14 janvier ce qui les attend avant la fin de 2015. Et la syndicaliste d'ajouter "En décembre dernier, on remontait la pente. Des intérimaires ont été recrutés. La production augmentait; le chiffre d'affaires suivait. C'est l'Union des Syndicats de Monaco qui m'a appris les projets de délocalisation de la direction le 22 décembre. J'ai interrogé mes collègues de cette future annonce de plan social. Les délégués sont allés voir le directeur de l'usine qui a nié en bloc. Et soudain, tout juste après les fêtes, on nous annonce la fermeture du site monégasque. On se sent trahi car ils nous ont menti. Il n'y a plus de confiance". Les 84 salariés du site de production Robertshaw se demandent ce qui les attend. Une moyenne d'âge de plus de 50 ans, des enfants déjà grands mais encore à charge, un seul salaire, il y a de quoi voir l'avenir en noir. Marie-France Marzoughi précise que "Les conditions de départ sont dérisoires, explique Marie-France. On nous propose les indemnités légales et quelques centaines d'euros en plus par an. Nous, nous demandons une somme décente pour pouvoir tenir. Chez Borgwarner, les salariés ont eu bien plus que ce qu'on nous propose". Un technicien de près de 60 ans explique "Nous n'avons jamais fait grève. Nous avons accepté les départs en préretraites, le travail le week-end, tout! Tout pour garder le site de Monaco et conserver nos emplois. Les dirigeants de l'entreprise nous disaient "il faut sauver Monaco". Aujourd'hui, on est abasourdi. On délocalise un produit pour une main-d'œuvre moins chère alors que la production à Monaco fait des bénéfices. Ici, le site est très automatisé. Ils vont gagner sur la main-d'œuvre? Mais la main-d'œuvre ne représente que 10% des frais fixes!". Ces salariés ont dix, ou même parfois vingt ans de maison, aussi n'ont-ils pas l'intention de se laisser faire et ils ont pris un avocat pour défendre leur cause. Il est prévu qu'ils rencontrent la direction mi-février pour commencer à négocier.
Le cabinet Hautier à Monaco
Spécialisé dans le conseil en propriété intellectuelle et industrielle, il a fêté ses cinquante ans l’an dernier. Le cabinet Hautier s’installe à Monaco. A son registre il a tout ce qui touche à la propriété industrielle, marques, brevets, contrats, contentieux, noms de domaine, audits.
Une différence avec ses semblables, la pluridisciplinarité de ses équipes. L’antenne monégasque vient ainsi renforcer les deux implantations historiques à Nice et Sophia.
Plus d'influence
Dans les nouvelles fonctions qui vont être les siennes, Francesco Grosoli restera basé à Monaco. Rattaché à Akshaya Bhargava, chief executive de Barclays Wealth and Investment Management, il sera chargé de diriger les activités de banque privée en Europe et de mettre en œuvre la stratégie de Barclays dans le cadre du développement continu de l’entreprise en Europe. Francesco Grosoli, qui se consacre à la gestion de patrimoine dédiée aux particuliers fortunés depuis 1989, a rejoint Barclays en mai 2007. Dans ses précédentes fonctions, il était managing director, Monaco country manager and market head for Switzerland and Monaco chez Barclays Wealth and Investment Management. Auparavant, il a travaillé chez HSBC private bank Monaco où il était responsable du secteur de la banque privée et membre du comité exécutif.