Actualités princières
Déplacement à Dakar
S.A.S. Albert II a participé au 15e Sommet de la francophonie, qui s'est terminé le 30 novembre à Dakar. Monaco fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie. Depuis 2012, un accord cadre est d'ailleurs en vigueur entre la Principauté et l'OIF. Ce texte établit un cadre de collaboration dans les domaines de l'éducation, de l'environnement, de la promotion de la langue française et de la culture francophone. Le Prince était aux côtés de Thomas Bach, président du Comité international olympique, et invité spécial de ce sommet. A cette occasion, ils ont évoqué la session extraordinaire du CIO qui se déroulera les 8 et 9 décembre à Monaco. S.A.S. Albert II a participé à l'élection du nouveau secrétaire général de l'OIF. C'est à Michaëlle Jean, d'origine haïtienne, qui fut de 2005 à 2010 gouverneur général du Canada, qu'est revenu ce poste prestigieux.
Cette élection n'a pu que réjouir le Prince, lui qui lors d'une conférence donnée en marge du Sommet, à Diamniadio, à une trentaine de km de Dakar, expliquait "Les femmes et les jeunes doivent bénéficier de mesures appropriées et d'un accompagnement adéquat". Et il a poursuivi "Nous savons en particulier les efforts inlassables déployés par les femmes, spécialement dans les pays émergents pour rationaliser avec patience et persévérance les activités économiques".
Un trophée pour le Prince
S.A.S. Albert II, parrain de Peace and Sport, a été désigné "Personnalité sportive globale de l’année" par le jury du "Mohammed bin Rashid Al Maktoum Creative Sports Award", trophée qui compte parmi les plus importants du monde sportif. Ce prix vient récompenser l’engagement du Prince en faveur du développement du sport à travers le monde et pour la paix. Seul chef d’État à être cinq fois Olympien et membre du CIO, il est depuis 2007 le parrain de Peace and Sport, et soutient le développement du sport structuré et de ses valeurs comme instrument d’éducation des jeunes générations, et comme vecteur de stabilité sociale, de rapprochement et de dialogue entre les communautés. Selon Joël Bouzou, président fondateur de Peace and Sport "Ce prix est d’abord la récompense méritée par un homme exceptionnel qui en même temps qu’assumant Ses grandes responsabilités, a dédié sa vie en tant qu’athlète d’abord, puis de dirigeant et de gouvernant ensuite, au rayonnement du sport mondial. A travers ce prix prestigieux décerné à S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, c’est le mouvement de la paix par le sport dans son ensemble qui voit son action récompensée. Cela montre aussi que la paix par le sport gagne du terrain, partout dans le monde. Récompenser notre mouvement à Dubaï, au sein d’un Moyen-Orient en pleine évolution, donne un sens structurant et inspirant à toute notre action". S.A.S. Albert II succède ainsi à Jacques Rogge en 2012, ancien président du CIO, et à Thomas Bach, en 2013, président du CIO. A ses côtés, figurent au palmarès 2014 le Shaikh Ahmad Bin Saeed Al Maktoum, président directeur général du groupe Emirates, élu personnalité sportive de la région, Mohammad Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, nommé personnalité sportive du monde arabe, ainsi que Rania Elwani, championne de la Paix de Peace and Sport Champion, nommée "personnalité sportive du monde arabe pour le développement du sport féminin". La remise de ce prix aura lieu au Dubaï World Trade Centre le 14 janvier prochain.
Cette récompense a été créée en 2007 par S.A. le Prince Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï et président du Comité des Sports de Dubaï, ce prix récompense chaque année les personnalités et institutions qui ont contribué de manière créative à faire avancer le sport aux Emirats arabes unis, au Moyen-Orient et au niveau international. Quant à "Peace and Sport, Organisation pour la Paix par le Sport", c'est une organisation internationale neutre. Créée en 2007, elle est basée à Monaco, sous le haut patronage de S.A.S. Albert II.
Contre le VIH
Vendredi 28 novembre s’est déroulé pour la quatrième fois en Principauté le déploiement des courtepointes dans le hall du Musée océanographique. En présence de la Princesse Stéphanie et du Prince Albert II, à 13h, l'association Fight Aids s'est associée au mouvement mondial qui rend hommage aux disparus du VIH avec ce déploiement de courtepointes, ceci en prélude de la journée contre le Sida qui se tient le 1er décembre. Soixante-deux noms sont énoncés lentement alors que des courtepointes révèlent des dessins col, des noms et des dates. Les carabiniers aidaient à tenir ces six grandes toiles représentant à chaque fois huit dessins, effectués par les affiliés de Fight Aids Monaco. Chaque œuvre rend hommage à un être cher, emporté par le virus. Pour la princesse Stéphanie, "C'est toujours une cérémonie assez émouvante avec ces hommages aux disparus, qui le sont parfois depuis longtemps. Cette action permet de faire le deuil. Et puis il y a une symbiose qui se crée entre tous les affiliés de l'association sur ce projet. Paradoxalement ce n'est pas un moment triste, cela amène beaucoup d'espoir". Pour Agnès, membre de l'association "C'est une façon de redonner de la dignité car il faut rappeler que dans les années quatre-vingt-dix c'était une maladie honteuse et les enterrements se faisaient discrètement, sans que l'on touche le corps. Nous sommes fiers du travail accompli et du résultat". Une des courtepointes de Monaco a d'ailleurs rejoint le mémorial permanent de Washington, là où sont exposées celles des 50 autres pays participants.
Un combat permanent
La Princesse Stéphanie que l'on sait très impliquée dans la lutte contre le sida, n'a pas attendu le premier jour de décembre, traditionnellement consacré à cette cause. Déjà le 19 novembre dernier, avec les bénévoles de son association Fight Aids Monaco, elle était dans les rues de Monaco pour des tests anonymes et des selfies pour sa campagne anti-discrimination "One fight, one kiss". Le dimanche 30 novembre, elle a confié quelques réflexions au quotidien La Provence. Elle a d'abord fait remarquer qu’il y avait encore trop de contaminations, "Il faut que les gouvernements s'emparent de cette cause". Et n'hésite pas à constater que "Pour la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, plus rien ne se fait. Le sida continue de faire peur et j'ai l'impression que plus rien ne se passe car dès qu'on parle du sujet cela renvoie à son propre comportement. Si le sida s'attrapait dans l'air, on en parlerait, mais ça se contracte dans l'intimité…". Avant d'ajouter "La société est devenue nombriliste, égocentrique. Les gens ne font rien car ils ne se sentent pas concernés. Pour beaucoup, ça se passe en Afrique et ça ne risque pas de leur arriver…". Les nombreux progrès thérapeutiques font que "Le sida est devenu une maladie chronique avec laquelle on peut vivre". Mais elle déplore que rien n'ait changé en ce qui concerne l'aspect psychologique et social de la maladie "Aujourd'hui encore, beaucoup de malades me parlent d'isolement, ont peur d'être rejetés par leurs familles", raconte-t-elle. "Beaucoup ont honte d'avouer à leur entourage qu'ils sont atteints par la maladie. Mentir tout le temps à ses proches, c'est insupportable". L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA qu'elle est depuis 2006, se réjouit naturellement des deux cas récents de guérison spontanée par intégration du virus neutralisé dans l'ADN. Mais, pleine de sagesse, elle précise "C'est très bien, mais il ne faut pas crier victoire. Tant qu'on n'est pas sûrs, tant qu'on n'est pas certains, tant qu'on n'a pas le recul nécessaire pour voir si ça marche réellement, le seul vaccin possible reste le préservatif, la protection et avoir un comportement responsable". En ce qui concerne les dons, elle explique qu’il faudrait les mutualiser "Quand je vois les chiffres du Sidaction et du Téléthon, je ne peux m'empêcher de penser qu'il faudrait créer un pôle commun. Tous les chercheurs, quelle que soit la maladie, les maladies génétiques, Alzheimer, le sida, le cancer, travaillent dans le même but, dans le même objectif: guérir. Ils cherchent pour tout le monde et il n'y a pas de recherche meilleure qu'une autre".
La Princesse Stéphanie était ce matin 2 décembre, l'invitée de Thomas Sotto à 7h45 sur les ondes d'Europe 1. Elle a répondu aux questions du journaliste dans une interview vérité en revenant sur son engagement et son action infatigable.
S.A.S. Albert II a participé au 15e Sommet de la francophonie, qui s'est terminé le 30 novembre à Dakar. Monaco fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie. Depuis 2012, un accord cadre est d'ailleurs en vigueur entre la Principauté et l'OIF. Ce texte établit un cadre de collaboration dans les domaines de l'éducation, de l'environnement, de la promotion de la langue française et de la culture francophone. Le Prince était aux côtés de Thomas Bach, président du Comité international olympique, et invité spécial de ce sommet. A cette occasion, ils ont évoqué la session extraordinaire du CIO qui se déroulera les 8 et 9 décembre à Monaco. S.A.S. Albert II a participé à l'élection du nouveau secrétaire général de l'OIF. C'est à Michaëlle Jean, d'origine haïtienne, qui fut de 2005 à 2010 gouverneur général du Canada, qu'est revenu ce poste prestigieux.
Cette élection n'a pu que réjouir le Prince, lui qui lors d'une conférence donnée en marge du Sommet, à Diamniadio, à une trentaine de km de Dakar, expliquait "Les femmes et les jeunes doivent bénéficier de mesures appropriées et d'un accompagnement adéquat". Et il a poursuivi "Nous savons en particulier les efforts inlassables déployés par les femmes, spécialement dans les pays émergents pour rationaliser avec patience et persévérance les activités économiques".
Un trophée pour le Prince
S.A.S. Albert II, parrain de Peace and Sport, a été désigné "Personnalité sportive globale de l’année" par le jury du "Mohammed bin Rashid Al Maktoum Creative Sports Award", trophée qui compte parmi les plus importants du monde sportif. Ce prix vient récompenser l’engagement du Prince en faveur du développement du sport à travers le monde et pour la paix. Seul chef d’État à être cinq fois Olympien et membre du CIO, il est depuis 2007 le parrain de Peace and Sport, et soutient le développement du sport structuré et de ses valeurs comme instrument d’éducation des jeunes générations, et comme vecteur de stabilité sociale, de rapprochement et de dialogue entre les communautés. Selon Joël Bouzou, président fondateur de Peace and Sport "Ce prix est d’abord la récompense méritée par un homme exceptionnel qui en même temps qu’assumant Ses grandes responsabilités, a dédié sa vie en tant qu’athlète d’abord, puis de dirigeant et de gouvernant ensuite, au rayonnement du sport mondial. A travers ce prix prestigieux décerné à S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, c’est le mouvement de la paix par le sport dans son ensemble qui voit son action récompensée. Cela montre aussi que la paix par le sport gagne du terrain, partout dans le monde. Récompenser notre mouvement à Dubaï, au sein d’un Moyen-Orient en pleine évolution, donne un sens structurant et inspirant à toute notre action". S.A.S. Albert II succède ainsi à Jacques Rogge en 2012, ancien président du CIO, et à Thomas Bach, en 2013, président du CIO. A ses côtés, figurent au palmarès 2014 le Shaikh Ahmad Bin Saeed Al Maktoum, président directeur général du groupe Emirates, élu personnalité sportive de la région, Mohammad Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, nommé personnalité sportive du monde arabe, ainsi que Rania Elwani, championne de la Paix de Peace and Sport Champion, nommée "personnalité sportive du monde arabe pour le développement du sport féminin". La remise de ce prix aura lieu au Dubaï World Trade Centre le 14 janvier prochain.
Cette récompense a été créée en 2007 par S.A. le Prince Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï et président du Comité des Sports de Dubaï, ce prix récompense chaque année les personnalités et institutions qui ont contribué de manière créative à faire avancer le sport aux Emirats arabes unis, au Moyen-Orient et au niveau international. Quant à "Peace and Sport, Organisation pour la Paix par le Sport", c'est une organisation internationale neutre. Créée en 2007, elle est basée à Monaco, sous le haut patronage de S.A.S. Albert II.
Contre le VIH
Vendredi 28 novembre s’est déroulé pour la quatrième fois en Principauté le déploiement des courtepointes dans le hall du Musée océanographique. En présence de la Princesse Stéphanie et du Prince Albert II, à 13h, l'association Fight Aids s'est associée au mouvement mondial qui rend hommage aux disparus du VIH avec ce déploiement de courtepointes, ceci en prélude de la journée contre le Sida qui se tient le 1er décembre. Soixante-deux noms sont énoncés lentement alors que des courtepointes révèlent des dessins col, des noms et des dates. Les carabiniers aidaient à tenir ces six grandes toiles représentant à chaque fois huit dessins, effectués par les affiliés de Fight Aids Monaco. Chaque œuvre rend hommage à un être cher, emporté par le virus. Pour la princesse Stéphanie, "C'est toujours une cérémonie assez émouvante avec ces hommages aux disparus, qui le sont parfois depuis longtemps. Cette action permet de faire le deuil. Et puis il y a une symbiose qui se crée entre tous les affiliés de l'association sur ce projet. Paradoxalement ce n'est pas un moment triste, cela amène beaucoup d'espoir". Pour Agnès, membre de l'association "C'est une façon de redonner de la dignité car il faut rappeler que dans les années quatre-vingt-dix c'était une maladie honteuse et les enterrements se faisaient discrètement, sans que l'on touche le corps. Nous sommes fiers du travail accompli et du résultat". Une des courtepointes de Monaco a d'ailleurs rejoint le mémorial permanent de Washington, là où sont exposées celles des 50 autres pays participants.
Un combat permanent
La Princesse Stéphanie que l'on sait très impliquée dans la lutte contre le sida, n'a pas attendu le premier jour de décembre, traditionnellement consacré à cette cause. Déjà le 19 novembre dernier, avec les bénévoles de son association Fight Aids Monaco, elle était dans les rues de Monaco pour des tests anonymes et des selfies pour sa campagne anti-discrimination "One fight, one kiss". Le dimanche 30 novembre, elle a confié quelques réflexions au quotidien La Provence. Elle a d'abord fait remarquer qu’il y avait encore trop de contaminations, "Il faut que les gouvernements s'emparent de cette cause". Et n'hésite pas à constater que "Pour la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, plus rien ne se fait. Le sida continue de faire peur et j'ai l'impression que plus rien ne se passe car dès qu'on parle du sujet cela renvoie à son propre comportement. Si le sida s'attrapait dans l'air, on en parlerait, mais ça se contracte dans l'intimité…". Avant d'ajouter "La société est devenue nombriliste, égocentrique. Les gens ne font rien car ils ne se sentent pas concernés. Pour beaucoup, ça se passe en Afrique et ça ne risque pas de leur arriver…". Les nombreux progrès thérapeutiques font que "Le sida est devenu une maladie chronique avec laquelle on peut vivre". Mais elle déplore que rien n'ait changé en ce qui concerne l'aspect psychologique et social de la maladie "Aujourd'hui encore, beaucoup de malades me parlent d'isolement, ont peur d'être rejetés par leurs familles", raconte-t-elle. "Beaucoup ont honte d'avouer à leur entourage qu'ils sont atteints par la maladie. Mentir tout le temps à ses proches, c'est insupportable". L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA qu'elle est depuis 2006, se réjouit naturellement des deux cas récents de guérison spontanée par intégration du virus neutralisé dans l'ADN. Mais, pleine de sagesse, elle précise "C'est très bien, mais il ne faut pas crier victoire. Tant qu'on n'est pas sûrs, tant qu'on n'est pas certains, tant qu'on n'a pas le recul nécessaire pour voir si ça marche réellement, le seul vaccin possible reste le préservatif, la protection et avoir un comportement responsable". En ce qui concerne les dons, elle explique qu’il faudrait les mutualiser "Quand je vois les chiffres du Sidaction et du Téléthon, je ne peux m'empêcher de penser qu'il faudrait créer un pôle commun. Tous les chercheurs, quelle que soit la maladie, les maladies génétiques, Alzheimer, le sida, le cancer, travaillent dans le même but, dans le même objectif: guérir. Ils cherchent pour tout le monde et il n'y a pas de recherche meilleure qu'une autre".
La Princesse Stéphanie était ce matin 2 décembre, l'invitée de Thomas Sotto à 7h45 sur les ondes d'Europe 1. Elle a répondu aux questions du journaliste dans une interview vérité en revenant sur son engagement et son action infatigable.