Ne pas confondre consommation au kilomètre et rendement du moteur
Le rendement d’un moteur est optimal à une allure d’environ 100 km/h. Par rendement, on entend la force qu’il développe par rapport au carburant brûlé. Mais si on dispose d’un compteur de consommation instantané, on verra bien que le nombre de litres de carburant utilisés par kilomètre parcouru atteint son minimum à une vitesse située entre 30 et 60 km/h (si on évite le surrégime bien entendu). Explication.
Le moteur n’est pas seul en jeu. En fait, on utilise de l’énergie pour lancer la voiture et la relancer après chaque ralentissement – et le carburant nécessaire dépend du poids total du véhicule. Il en faut aussi pour vaincre les frottements de l’air et de roulement (frottements mécaniques et frottement des pneus sur la route). Or, plus on va vite, et plus la résistance de l’air devient prépondérante, car elle augmente avec le carré de la vitesse. En pratique, la résistance totale à l’avancement du véhicule est environ deux fois plus forte à 110 km/h qu’à 60 km/h.
On l’aura compris: plus on prend de la vitesse, et plus le carburant est brûlé pour vaincre ces frottements plutÙt que pour avancer. Ainsi, à 120 km/h, on brûle deux fois plus de benzine ou de diesel au kilomètre qu’à 30 km/h. Et lorsqu’on passe de 120 km/h à 160 km/h (vitesse autorisée sur certaines autoroutes allemandes), on double encore sa consommation...
En conclusion, les excès de vitesse coûtent cher, même si on évite l’amende. Ainsi, on gagnera toujours à lever le pied, pour le bien de l’environnement et du porte-monnaie, sans parler de la sécurité, de la pollution, et du bruit.
Le moteur n’est pas seul en jeu. En fait, on utilise de l’énergie pour lancer la voiture et la relancer après chaque ralentissement – et le carburant nécessaire dépend du poids total du véhicule. Il en faut aussi pour vaincre les frottements de l’air et de roulement (frottements mécaniques et frottement des pneus sur la route). Or, plus on va vite, et plus la résistance de l’air devient prépondérante, car elle augmente avec le carré de la vitesse. En pratique, la résistance totale à l’avancement du véhicule est environ deux fois plus forte à 110 km/h qu’à 60 km/h.
On l’aura compris: plus on prend de la vitesse, et plus le carburant est brûlé pour vaincre ces frottements plutÙt que pour avancer. Ainsi, à 120 km/h, on brûle deux fois plus de benzine ou de diesel au kilomètre qu’à 30 km/h. Et lorsqu’on passe de 120 km/h à 160 km/h (vitesse autorisée sur certaines autoroutes allemandes), on double encore sa consommation...
En conclusion, les excès de vitesse coûtent cher, même si on évite l’amende. Ainsi, on gagnera toujours à lever le pied, pour le bien de l’environnement et du porte-monnaie, sans parler de la sécurité, de la pollution, et du bruit.