10 conseils pour consommer moins en conduisant
C’est au moment de l’achat d’une voiture qu’on peut agir le plus efficacement pour limiter sa consommation de carburant, en tenant compte de l’étiquetteEnergie et du poids du véhicule. On peut aussi diminuer ses dépenses à la pompe en appliquant ces dix conseils qui concernent la manière de conduire, la régulation de sa vitesse, la charge du véhicule ou le gonflage des pneus.
1. Lâcher du lest
La consommation de carburant dépend avant tout du poids à déplacer. On aura donc intérêt à vider l’habitacle de tout objet inutile. En pratique, 25 kg de poids en moins dans la voiture diminue la consommation de 1% environ. Pour 1000 kg de poids à déplacer, on compte 5 à 7 litres de carburant aux 100 km. C’est pourquoi une grosse voiture consomme bien davantage qu’une petite.
2. Garder le profil
Les porte-skis et tout autre objet qui encombre le toit modifient le profil aérodynamique de la carrosserie et augmentent la résistance de l’air (qui croût exponentiellement avec la vitesse). Sur l’autoroute à 120 km/h, un coffre à ski augmente la consommation de 10% environ.
3. Passer la cinquième
Conduire de manière régulière et fluide. Privilégier dès que possible les rapports de vitesse élevés, quitte à appuyer un peu plus fort sur l’accélérateur pour conserver son allure. On gagnera à avoir un moteur qui tourne lentement (maximum 2000 tours/minute en circulation urbaine), en utilisant sa 5e vitesse le plus souvent possible, même pour rouler à 50 km/h. C’est l’un des principes de la méthode de conduite Eco-Drive qui a démontré qu’on peut facilement économiser 10% de carburant, voire davantage.
Un autre principe est l’anticipation: si le feu est au rouge ou si on est pris dans un ralentissement, lever le pied de l’accélérateur sans tarder. Idéalement, il faudrait pouvoir conduire sans avoir besoin de freiner. Et sans monter les tours avec des rétrogradages systématiques.
A la descente, il ne faut cependant pas se mettre au point mort. Avec une vitesse enclenchée et le pied complètement détaché de l’accélérateur, on profitera du frein moteur avec une consommation tombée à zéro: l’injection se coupe automatiquement.
Avec une voiture automatique, on veillera à conduire en mode D, et à éviter d’enfoncer brusquement l’accélérateur (kick-down).
4. Stabiliser sa vitesse
C’est une loi incontournable: plus on va vite et plus on br°le de carburant. Sur l’autoroute, passer de 120 km/h (limite légale en Suisse) à 130 km/h (limite légale dans certains autres pays européens) augmente la consommation d’environ 1,8 litre au 100 km. Comme chaque décélération-accélération fait grimper la consommation, le régulateur de vitesse (cruise control) est un précieux allié dans la lutte contre le gaspillage.
Attention cependant à la montée: maintenir sa vitesse de croisière lorsque la route grimpe exige un surcroût de carburant. Et d’autant plus que la montée est raide. A 120 km/h sur une pente de 4%, une voiture moyenne consomme de l’ordre de 19 litres aux 100 km. A 100 km/h, le moteur engloutira un cinquième de moins.
Sur une pente de 6% (équivalente au toboggan de l’A12 entre Vevey et Châtel-St-Denis), c’est encore plus net. Si on cherche à coller aux 120 km/h autorisés, la consommation grimpe à 26 litres aux 100 km. En restant à 100 km/h, on en restera à 20 litres aux 100km.
5. Vérifier ses pneus
Il est important de bien gonfler ses pneus, et de les vérifier une fois par mois. S’ils sont à la bonne pression (voir le guide d’entretien du véhicule), les pneus subissent moins de frottements sur la route; ils perdent donc moins d’énergie et la consommation de carburant est réduite. Une sous-pression de 0,6 bar entraûne une hausse de la consommation de 4%, et la gomme va s’user davantage.
Avec des pneus bien gonflés, la sécurité augmente: le véhicule est plus stable et le risque d’éclatement est plus faible. D’après les autorités franÁaises (délégation interministérielle à la Sécurité routière), 9% des accidents mortels sur autoroute sont provoqués par des pneus insuffisamment gonflés. Ce chiffre grimpe à 15% en été, car la chaleur du sol augmente le risque d’éclatement des pneus mal gonflés.
6. Choisir des pneus verts
Presque toutes les marques en proposent. Un peu plus chers à l’achat, les pneus verts permettent de diminuer la consommation de carburant de 1 à 2% environ. Puisque leur frottement est plus faible, on y gagne aussi au niveau du bruit et de l’abrasion qui produit des poussières fines. Le voisinage appréciera ce gain de décibels, tout comme les occupants de la voiture.
La Commission européenne propose de rendre obligatoire, dès 2012, les pneus à faible résistance au roulement.
7. Ne pas laisser tourner le moteur à l’arrêt
L’Ordonnance fédérale sur la circulation routière (OCR) interdit de laisser tourner son moteur à l’arrêt. On n’est pas obligé de l’éteindre aux feux de signalisation – même si c’est recommandé – mais c’est tout à fait obligatoire dès qu’on effectue une livraison ou si on attend quelqu’un. Au fait, en termes de litres aux 100 km, la consommation d’essence d’un véhicule à l’arrêt tend vers l’infini!
8. Partager ses trajets
Plusieurs sites Internet permettent de trouver des personnes avec qui partager les frais de véhicule. On peut aussi pratiquer le covoiturage de manière plus informelle, voire épisodique, par exemple en se donnant des coups de main entre voisins, ou entre collègues de travail. Le covoiturage une fois par semaine permet d’économiser 10 à 20% de ses frais d’essence, sans parler de l’usure du véhicule et des frais de parking. On peut aussi acheter une voiture à plusieurs, ou s’inscrire à la centrale d’autopartage Mobility (pour en savoir plus, voir les liens Internet sur energie-environnement.ch)
9. Doser la clim’
Le compresseur de la climatisation tire son énergie du moteur. La clim’ augmente ainsi la consommation d’essence de 5 à 10% environ sur l’autoroute. Et jusqu’à 30% lors les petits trajets en ville. Lorsque la température extérieure est assez fraîche, il vaut donc mieux entrouvrir les fenêtres. Mais sur l’autoroute, il faut savoir que la climatisation, fenêtres fermées, gaspille moins de carburant que de rouler avec les fenêtres ouvertes — à cause des turbulences de l’air qui deviennent prépondérantes à partir de 100 km/h.
Pour éviter de faire tourner la clim’ à fond au démarrage, éviter de parquer sa voiture en plein soleil, et l’aérer pour la refroidir avant de s’y installer.
En hiver, penser aussi à ne pas laisser branché le dégivreur de la vitre arrière: comme les autres dispositifs et accessoires qui fonctionnent à l’électricité (clim, phares, radio, ABS, injection, etc.), il tire spécialement sur la batterie qui doit être rechargée par la force du moteur.
10. Éviter les petits trajets
En général, les trajets les plus faciles à éviter sont aussi les plus courts. Or, d’après le dernier recensement fédéral des transports, un cinquième des trajets réalisés en voiture en Suisse font moins de trois kilomètres. Sur de telles distances, le moteur, parti à froid, est très inefficace (et le système antipollution aussi). Il est doublement intéressant de remplacer ces trajets par la marche à pied ou le vélo, car on y gagne aussi sur le plan cardiovasculaire. Plus de la moitié de la population suisse ne fait pas ses 30 à 60 minutes d’exercice quotidien, indispensables pour préserver son capital-santé.
1. Lâcher du lest
La consommation de carburant dépend avant tout du poids à déplacer. On aura donc intérêt à vider l’habitacle de tout objet inutile. En pratique, 25 kg de poids en moins dans la voiture diminue la consommation de 1% environ. Pour 1000 kg de poids à déplacer, on compte 5 à 7 litres de carburant aux 100 km. C’est pourquoi une grosse voiture consomme bien davantage qu’une petite.
2. Garder le profil
Les porte-skis et tout autre objet qui encombre le toit modifient le profil aérodynamique de la carrosserie et augmentent la résistance de l’air (qui croût exponentiellement avec la vitesse). Sur l’autoroute à 120 km/h, un coffre à ski augmente la consommation de 10% environ.
3. Passer la cinquième
Conduire de manière régulière et fluide. Privilégier dès que possible les rapports de vitesse élevés, quitte à appuyer un peu plus fort sur l’accélérateur pour conserver son allure. On gagnera à avoir un moteur qui tourne lentement (maximum 2000 tours/minute en circulation urbaine), en utilisant sa 5e vitesse le plus souvent possible, même pour rouler à 50 km/h. C’est l’un des principes de la méthode de conduite Eco-Drive qui a démontré qu’on peut facilement économiser 10% de carburant, voire davantage.
Un autre principe est l’anticipation: si le feu est au rouge ou si on est pris dans un ralentissement, lever le pied de l’accélérateur sans tarder. Idéalement, il faudrait pouvoir conduire sans avoir besoin de freiner. Et sans monter les tours avec des rétrogradages systématiques.
A la descente, il ne faut cependant pas se mettre au point mort. Avec une vitesse enclenchée et le pied complètement détaché de l’accélérateur, on profitera du frein moteur avec une consommation tombée à zéro: l’injection se coupe automatiquement.
Avec une voiture automatique, on veillera à conduire en mode D, et à éviter d’enfoncer brusquement l’accélérateur (kick-down).
4. Stabiliser sa vitesse
C’est une loi incontournable: plus on va vite et plus on br°le de carburant. Sur l’autoroute, passer de 120 km/h (limite légale en Suisse) à 130 km/h (limite légale dans certains autres pays européens) augmente la consommation d’environ 1,8 litre au 100 km. Comme chaque décélération-accélération fait grimper la consommation, le régulateur de vitesse (cruise control) est un précieux allié dans la lutte contre le gaspillage.
Attention cependant à la montée: maintenir sa vitesse de croisière lorsque la route grimpe exige un surcroût de carburant. Et d’autant plus que la montée est raide. A 120 km/h sur une pente de 4%, une voiture moyenne consomme de l’ordre de 19 litres aux 100 km. A 100 km/h, le moteur engloutira un cinquième de moins.
Sur une pente de 6% (équivalente au toboggan de l’A12 entre Vevey et Châtel-St-Denis), c’est encore plus net. Si on cherche à coller aux 120 km/h autorisés, la consommation grimpe à 26 litres aux 100 km. En restant à 100 km/h, on en restera à 20 litres aux 100km.
5. Vérifier ses pneus
Il est important de bien gonfler ses pneus, et de les vérifier une fois par mois. S’ils sont à la bonne pression (voir le guide d’entretien du véhicule), les pneus subissent moins de frottements sur la route; ils perdent donc moins d’énergie et la consommation de carburant est réduite. Une sous-pression de 0,6 bar entraûne une hausse de la consommation de 4%, et la gomme va s’user davantage.
Avec des pneus bien gonflés, la sécurité augmente: le véhicule est plus stable et le risque d’éclatement est plus faible. D’après les autorités franÁaises (délégation interministérielle à la Sécurité routière), 9% des accidents mortels sur autoroute sont provoqués par des pneus insuffisamment gonflés. Ce chiffre grimpe à 15% en été, car la chaleur du sol augmente le risque d’éclatement des pneus mal gonflés.
6. Choisir des pneus verts
Presque toutes les marques en proposent. Un peu plus chers à l’achat, les pneus verts permettent de diminuer la consommation de carburant de 1 à 2% environ. Puisque leur frottement est plus faible, on y gagne aussi au niveau du bruit et de l’abrasion qui produit des poussières fines. Le voisinage appréciera ce gain de décibels, tout comme les occupants de la voiture.
La Commission européenne propose de rendre obligatoire, dès 2012, les pneus à faible résistance au roulement.
7. Ne pas laisser tourner le moteur à l’arrêt
L’Ordonnance fédérale sur la circulation routière (OCR) interdit de laisser tourner son moteur à l’arrêt. On n’est pas obligé de l’éteindre aux feux de signalisation – même si c’est recommandé – mais c’est tout à fait obligatoire dès qu’on effectue une livraison ou si on attend quelqu’un. Au fait, en termes de litres aux 100 km, la consommation d’essence d’un véhicule à l’arrêt tend vers l’infini!
8. Partager ses trajets
Plusieurs sites Internet permettent de trouver des personnes avec qui partager les frais de véhicule. On peut aussi pratiquer le covoiturage de manière plus informelle, voire épisodique, par exemple en se donnant des coups de main entre voisins, ou entre collègues de travail. Le covoiturage une fois par semaine permet d’économiser 10 à 20% de ses frais d’essence, sans parler de l’usure du véhicule et des frais de parking. On peut aussi acheter une voiture à plusieurs, ou s’inscrire à la centrale d’autopartage Mobility (pour en savoir plus, voir les liens Internet sur energie-environnement.ch)
9. Doser la clim’
Le compresseur de la climatisation tire son énergie du moteur. La clim’ augmente ainsi la consommation d’essence de 5 à 10% environ sur l’autoroute. Et jusqu’à 30% lors les petits trajets en ville. Lorsque la température extérieure est assez fraîche, il vaut donc mieux entrouvrir les fenêtres. Mais sur l’autoroute, il faut savoir que la climatisation, fenêtres fermées, gaspille moins de carburant que de rouler avec les fenêtres ouvertes — à cause des turbulences de l’air qui deviennent prépondérantes à partir de 100 km/h.
Pour éviter de faire tourner la clim’ à fond au démarrage, éviter de parquer sa voiture en plein soleil, et l’aérer pour la refroidir avant de s’y installer.
En hiver, penser aussi à ne pas laisser branché le dégivreur de la vitre arrière: comme les autres dispositifs et accessoires qui fonctionnent à l’électricité (clim, phares, radio, ABS, injection, etc.), il tire spécialement sur la batterie qui doit être rechargée par la force du moteur.
10. Éviter les petits trajets
En général, les trajets les plus faciles à éviter sont aussi les plus courts. Or, d’après le dernier recensement fédéral des transports, un cinquième des trajets réalisés en voiture en Suisse font moins de trois kilomètres. Sur de telles distances, le moteur, parti à froid, est très inefficace (et le système antipollution aussi). Il est doublement intéressant de remplacer ces trajets par la marche à pied ou le vélo, car on y gagne aussi sur le plan cardiovasculaire. Plus de la moitié de la population suisse ne fait pas ses 30 à 60 minutes d’exercice quotidien, indispensables pour préserver son capital-santé.