Là où les anthropologues se contentaient d’étudier comment l’homme pense l’animal (proie du chasseur, fierté de l’éleveur, compagnon de son maître ou victime du sacrificateur...), ils cherchent désormais à apprendre, avec l’aide d’autres disciplines, ce qui se passe au juste, selon nous, dans la tête de l’animal. Car "Dis-moi comment tu penses que l’animal pense et je te dirai comment tu penses l’homme et la société ".Ce texte faisait la promotion d'un petit livre publié en 2000, intitulé "Les animaux pensent-ils?"
Aujourd'hui, les avancées de la science (éthologie cognitive, neurosciences) en matière de cognition animale contredisent radicalement les conceptions cartésiennes de "l'animal machine". Mais tandis que les preuves de la continuité cognitive entre l'humain et les animaux s'accumulent, le sens commun reste imprégné de l'idée que l'animal est dépourvu de conscience. Or, il se trouve que nous exploitons massivement les animaux pour notre consommation courante, notamment carnée. La négation de la pensée animale, ou mentaphobie, sert-elle nos intérêts ? Sommes-nous en présence d'une stratégie d'exclusion des animaux de notre sphère de considération morale ?
En débattront le biologiste Yves Christen ("L'animal est-il une personne ?", Flammarion, 2009), l'éthologue et directeur de recherche au CNRS, Pierre Jouventin ("Les confessions d'un primate", Belin, 1999), le doctorant en philosophie Enrique Utria ("Droits des animaux, théories d'un mouvement," DDA, 2007), David Chauvet, juriste de formation ("La mentaphobie tue les animaux", DDA, 2008), Yves Bonnardel, éditeur (et auteur de "En finir avec l'idée de Nature, renouer avec l'éthique et la politique", Les Temps Modernes, mars-juin 2005).
L'ANIMAL EST-IL UNE PERSONNE ?
De la négation de la pensée animale
Samedi 14 novembre,
de 14h à 16h, amphithéâtre Giroud.
Université Paris V René Descartes, 45 rue des Saints-Pères,
75006 Paris.
Métro : Saint-Germain-des-Prés
http://www.fondationbrigittebardot.fr
Aujourd'hui, les avancées de la science (éthologie cognitive, neurosciences) en matière de cognition animale contredisent radicalement les conceptions cartésiennes de "l'animal machine". Mais tandis que les preuves de la continuité cognitive entre l'humain et les animaux s'accumulent, le sens commun reste imprégné de l'idée que l'animal est dépourvu de conscience. Or, il se trouve que nous exploitons massivement les animaux pour notre consommation courante, notamment carnée. La négation de la pensée animale, ou mentaphobie, sert-elle nos intérêts ? Sommes-nous en présence d'une stratégie d'exclusion des animaux de notre sphère de considération morale ?
En débattront le biologiste Yves Christen ("L'animal est-il une personne ?", Flammarion, 2009), l'éthologue et directeur de recherche au CNRS, Pierre Jouventin ("Les confessions d'un primate", Belin, 1999), le doctorant en philosophie Enrique Utria ("Droits des animaux, théories d'un mouvement," DDA, 2007), David Chauvet, juriste de formation ("La mentaphobie tue les animaux", DDA, 2008), Yves Bonnardel, éditeur (et auteur de "En finir avec l'idée de Nature, renouer avec l'éthique et la politique", Les Temps Modernes, mars-juin 2005).
L'ANIMAL EST-IL UNE PERSONNE ?
De la négation de la pensée animale
Samedi 14 novembre,
de 14h à 16h, amphithéâtre Giroud.
Université Paris V René Descartes, 45 rue des Saints-Pères,
75006 Paris.
Métro : Saint-Germain-des-Prés
http://www.fondationbrigittebardot.fr
Lire la suite sur : ANIMAL