Des oiseaux malheureusement en raréfaction dans leur habitat naturel.
Ainsi chaque année, les Calaos de Papouasie donnent naissances à un ou deux jeunes par couple. Grâce à cinq paires de reproducteurs élevés dans le Parc zoologique et botanique, l’avenir de l’espèce en captivité est en bonne voie. D’autres volatiles rares se sont également parfaitement acclimatés comme les calaos rhinocéros, les calaos à bec noir ou les calaos terrestres. Leurs jeunes après avoir été élevés et sevrés par leurs parents sont cédés à d’autres parcs zoologiques et centres d’élevage en Europe. Ces oiseaux sont malheureusement en raréfaction dans leur habitat naturel. Depuis des décennies les grandes forêts tropicales sont victimes d’un déboisement anarchique et forcené et ce processus n’est pas prêt de s’inverser. Ainsi l’avenir de ces espèces est plus qu’incertain, et leur survie passe pour beaucoup par la reproduction en captivité.
En réalité, ce qui fait de ce conservatoire un lieu unique est avant tout cette collection de calaos qui compte quatre-vingts oiseaux appartenant à quatorze espèces différentes. "Ces oiseaux originaires des régions tropicales d’Asie et d’Afrique sont remarquables à plus d’un titre. De part leur apparence puisque ces grands oiseaux portent de larges becs surmontés de cimiers ou casques de formes et de couleurs variées dont les fonctions ne sont pas clairement expliquées (apparat, caisse de résonance,…). Plus discret pour l’observateur, des cils coiffent leurs paupières, et la couleur du plumage différencie mâles et femelles" décrypte Jean-Michel Dupuyoo, le directeur du Parc.
Leurs mœurs étranges sont également un sujet d’interrogation pour le naturaliste. Uni pour la vie, le couple de calaos trouve dans un grand arbre la loge dans laquelle la niché sera élevée. La femelle s’emmure dans cette cavité ne laissant comme ouverture qu’une fente par laquelle le mâle viendra la nourrir… pendant plusieurs mois.
Le Parc est un véritable support pédagogique
Depuis quelques années en France, de nombreux parcs zoologiques ont revus leurs fonctions et rôles. En plus d’être des lieux de divertissement, ils deviennent des musées où les collections sont des supports pédagogiques importants, mais aussi des centres d’élevage œuvrant pour la survie des espèces rares du monde entier. Ces établissements se regroupent pour mener de concert des programmes de reproduction. Les animaux sont ainsi échangés afin de maintenir un haut niveau de diversité génétique.
"Le Jardin d’Oiseaux Tropicaux collabore avec de nombreux parcs zoologiques et est membre de réseaux internationaux tel que ISIS, qui répertorie les animaux captifs et facilite les échanges entre parcs, et depuis l’été 2009 l’AEECL. Cette association européenne se consacre à l’élevage de plusieurs espèces de lémuriens. Ces primates originaires de la grande île de Madagascar sont au bord de l’extinction. Trois espèces sont arrivées à La Londe : le maki catta rendu récemment célèbre par Walt-Disney, le lémur à ventre rouge habitant les forêts d’altitude et les microcèbes l’une des plus petites espèces de primates connues puisque les adultes ne dépassent pas 100 grammes" ajoute le responsable du Jardin d'Oiseaux Tropicaux.
Dans un futur proche, le site compte rassembler un grand nombre d’espèces de lémuriens mais aussi d’autres primates comme les saïmiris ou les capucins, habitants les forêts tropicales d’Amérique Latine. Tout en gardant la même politique de centre d’élevage et de présentation aux visiteurs.
Jardin d'Oiseaux Tropicaux
Conservatoire Biologique Tropical
83250 La Londe-les-Maures / France
Tél : 04 94 35 02 15
Fax : 04 94 05 27 79
www.jotropico.org
En réalité, ce qui fait de ce conservatoire un lieu unique est avant tout cette collection de calaos qui compte quatre-vingts oiseaux appartenant à quatorze espèces différentes. "Ces oiseaux originaires des régions tropicales d’Asie et d’Afrique sont remarquables à plus d’un titre. De part leur apparence puisque ces grands oiseaux portent de larges becs surmontés de cimiers ou casques de formes et de couleurs variées dont les fonctions ne sont pas clairement expliquées (apparat, caisse de résonance,…). Plus discret pour l’observateur, des cils coiffent leurs paupières, et la couleur du plumage différencie mâles et femelles" décrypte Jean-Michel Dupuyoo, le directeur du Parc.
Leurs mœurs étranges sont également un sujet d’interrogation pour le naturaliste. Uni pour la vie, le couple de calaos trouve dans un grand arbre la loge dans laquelle la niché sera élevée. La femelle s’emmure dans cette cavité ne laissant comme ouverture qu’une fente par laquelle le mâle viendra la nourrir… pendant plusieurs mois.
Le Parc est un véritable support pédagogique
Depuis quelques années en France, de nombreux parcs zoologiques ont revus leurs fonctions et rôles. En plus d’être des lieux de divertissement, ils deviennent des musées où les collections sont des supports pédagogiques importants, mais aussi des centres d’élevage œuvrant pour la survie des espèces rares du monde entier. Ces établissements se regroupent pour mener de concert des programmes de reproduction. Les animaux sont ainsi échangés afin de maintenir un haut niveau de diversité génétique.
"Le Jardin d’Oiseaux Tropicaux collabore avec de nombreux parcs zoologiques et est membre de réseaux internationaux tel que ISIS, qui répertorie les animaux captifs et facilite les échanges entre parcs, et depuis l’été 2009 l’AEECL. Cette association européenne se consacre à l’élevage de plusieurs espèces de lémuriens. Ces primates originaires de la grande île de Madagascar sont au bord de l’extinction. Trois espèces sont arrivées à La Londe : le maki catta rendu récemment célèbre par Walt-Disney, le lémur à ventre rouge habitant les forêts d’altitude et les microcèbes l’une des plus petites espèces de primates connues puisque les adultes ne dépassent pas 100 grammes" ajoute le responsable du Jardin d'Oiseaux Tropicaux.
Dans un futur proche, le site compte rassembler un grand nombre d’espèces de lémuriens mais aussi d’autres primates comme les saïmiris ou les capucins, habitants les forêts tropicales d’Amérique Latine. Tout en gardant la même politique de centre d’élevage et de présentation aux visiteurs.
Jardin d'Oiseaux Tropicaux
Conservatoire Biologique Tropical
83250 La Londe-les-Maures / France
Tél : 04 94 35 02 15
Fax : 04 94 05 27 79
www.jotropico.org