Quand l’enfant du pays brise les rêves de tout un peuple
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Né sans péronés, Oscar Pistorius a été amputé des jambes à l'âge de onze mois. Mais malgré cet handicap il persévère et gravit les échelons de l’athlétisme paralympique et valide. Il marque de son empreinte "carbone" les Jeux olympiques de Londres en 2012, en devenant le premier double-amputé à concourir avec des valides. Mais celui qu’on appelle le "Blade runner" - à cause de ses lames de carbone en guise de jambes -, n’a pas révélé toute sa personnalité.
De cet événement mondialement sportif, Oscar va devenir l’idole de la jeunesse sud-africaine et des handicapés qui vont voir en ses prestations la détermination et le symbole évident du dépassement de soi, malgré les épreuves. Les médias quant à eux vont faire de ce jeune au visage si passible une gloire montante... La marque Nike fera de lui son égérie et il sera même sacré en 2011, "l'homme le plus élégant" par le magazine de mode GQ.
Au delà de ses spectaculaires victoires et performances, Oscar Pistorius est doté d’un savoir faire et vivre de bon goût. La légende est née.
Élégant, raffiné et petit ami d’un ravissant mannequin de mode, l’athlète devient un surhomme dont les autorités sud-africaines vont utiliser l’image pour montrer au monde une vision de ce pays longtemps sous le joug de l’apartheid: le sport comme levier de crédibilité et gage de cohésion pour tous. Mais ce décor trop beau va se lézarder tragiquement.
De cet événement mondialement sportif, Oscar va devenir l’idole de la jeunesse sud-africaine et des handicapés qui vont voir en ses prestations la détermination et le symbole évident du dépassement de soi, malgré les épreuves. Les médias quant à eux vont faire de ce jeune au visage si passible une gloire montante... La marque Nike fera de lui son égérie et il sera même sacré en 2011, "l'homme le plus élégant" par le magazine de mode GQ.
Au delà de ses spectaculaires victoires et performances, Oscar Pistorius est doté d’un savoir faire et vivre de bon goût. La légende est née.
Élégant, raffiné et petit ami d’un ravissant mannequin de mode, l’athlète devient un surhomme dont les autorités sud-africaines vont utiliser l’image pour montrer au monde une vision de ce pays longtemps sous le joug de l’apartheid: le sport comme levier de crédibilité et gage de cohésion pour tous. Mais ce décor trop beau va se lézarder tragiquement.
Est-ce la fin d’un mythe trop idéalisé?
Des indiscrétions et le comportement mi-figue mi-raisin d’Oscar Pistorius, ajouté au meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, vont lever l’ombre sur cet homme trouble.
Passionné par les armes à feu, la vitesse au volant et son caractère possessif voire violent avec les femmes, il était un dominateur dans ses relations et avait cette faculté extraordinaire de montrer au public une image très lisse de sa personne.
Le slogan de la marque Nike quand il était son égérie était: "I'm the bullet in the chamber. (Je suis la balle dans le canon)"..., Nike pouvait-il imaginer un seul instant que cette phrase sera prémonitoire? En tout cas les détracteurs d’Oscar Pistorius croient à un acte prémédité pour le meurtre de sa compagne mais pour lui et ses célèbres avocats cela relève du comportement d’un homme qui croyait avoir affaire à un cambrioleur.
Un an après la mort de Reeva Steenkamp et l’ouverture du procès le mois prochain, Oscar Pistorius sort de sa réserve et écrit sur son compte Twitter: "La douleur et la tristesse, surtout pour les parents, la famille et les amis de Reeva, me consume. Je vais porter pour le reste de ma vie la perte de Reeva Steenkamp et le traumatisme total de ce jour-là."
Oscar Pistorius serait-il victime des dérives de la gloire, de ses vieux démons? Son procès qui est attendu impatiemment par la famille Steenkamp, par les journalistes, le monde entier mais aussi par le peuple sud-africain, apportera certainement les réponses aux nombreuses questions des uns et des autres.
Passionné par les armes à feu, la vitesse au volant et son caractère possessif voire violent avec les femmes, il était un dominateur dans ses relations et avait cette faculté extraordinaire de montrer au public une image très lisse de sa personne.
Le slogan de la marque Nike quand il était son égérie était: "I'm the bullet in the chamber. (Je suis la balle dans le canon)"..., Nike pouvait-il imaginer un seul instant que cette phrase sera prémonitoire? En tout cas les détracteurs d’Oscar Pistorius croient à un acte prémédité pour le meurtre de sa compagne mais pour lui et ses célèbres avocats cela relève du comportement d’un homme qui croyait avoir affaire à un cambrioleur.
Un an après la mort de Reeva Steenkamp et l’ouverture du procès le mois prochain, Oscar Pistorius sort de sa réserve et écrit sur son compte Twitter: "La douleur et la tristesse, surtout pour les parents, la famille et les amis de Reeva, me consume. Je vais porter pour le reste de ma vie la perte de Reeva Steenkamp et le traumatisme total de ce jour-là."
Oscar Pistorius serait-il victime des dérives de la gloire, de ses vieux démons? Son procès qui est attendu impatiemment par la famille Steenkamp, par les journalistes, le monde entier mais aussi par le peuple sud-africain, apportera certainement les réponses aux nombreuses questions des uns et des autres.